Dans les égouts de Marseille, la progression alarmante de l’épidémie de Covid-19
Depuis près d'un mois, le nombre de personnes testées positives s'est stabilisé à un niveau élevé. Réputées plus représentatives de la circulation dans la population, les analyses des eaux usées concluent même à une reprise préoccupante de l'épidémie.
(Photo : BMPM-Julien Sionneau)
L’épidémie de Covid-19 va-t-elle ralentir à Marseille, un mois après l’instauration du couvre-feu à 18 heures et alors que les réanimations sont proches de la saturation ? Depuis la troisième semaine de janvier, le nombre de tests positifs s’est stabilisé à un niveau élevé dans la métropole (entre 390 et 400 personnes pour 100 000 habitants en 7 jours). Ce plateau, huit fois supérieur au seuil d’alerte fixé par l’État, va-t-il enfin évoluer en descente ? “Peu probable” si l’on se fie à l’indicateur complémentaire fourni par les égouts. C’est l’analyse de Vincent Maréchal, professeur de virologie à Sorbonne Université et cofondateur du réseau national Obépine.
Depuis juin, cette équipe de chercheurs analyse la concentration de Covid-19 dans les eaux usées de la station d’épuration de Marseille, comme dans des dizaines de villes françaises. “J’avais un point de vigilance majeur autour des deux premières semaines de janvier, après les fêtes. On a observé une reprise presque partout, mais ici l’augmentation se prolonge et est très préoccupante”, détaille-t-il.
De son propre aveu, “nous ne pensions pas que ça pouvait monter aussi haut”. Après un pic observé début novembre lors du reconfinement et une relative décrue, les dernières données publiées, tirées d’un prélèvement du 31 janvier, atteignent en effet un niveau sans précédent. L’indicateur construit par Obépine, où 80 correspond à un niveau de circulation élevé, est grimpé à 175.
Du côté du bataillon des marins-pompiers de Marseille, qui effectue ses propres prélèvements en continu, la concentration détectée a flambé sur cette même période. Le nouveau bilan hebdomadaire publié ce mercredi est en deçà, mais reste supérieur au reste du mois de janvier. “On ne sait pas si on a passé le pic ou pas, considère le contre-amiral Patrick Augier. On a eu le même phénomène vers le 20 septembre : il y avait eu un petit pic, c’était redescendu puis remonté en flèche.”
Après une semaine difficile et si le niveau de circulation reste encore élevé dans les eaux usées de @marseille, les @MarinsPompiers observent une première réduction du portage du virus. 🙌🙏 pic.twitter.com/VRvKLrFLJB
— Marins-Pompiers de Marseille (@MarinsPompiers) February 10, 2021
Manque de recul
A priori, ces analyses d’eaux usées sont plus fidèles que les résultats de tests : tous les porteurs du virus, symptomatiques ou pas, prompts à se dépister ou pas, contribuent à faire grossir la récolte. “C’est une photographie instantanée, alors qu’on ne teste jamais 100 % de la population d’une zone“, souligne Patrick Augier. Même si un niveau élevé avec de nombreux asymptomatiques peut avoir, dans l’immédiat, des conséquences plus réduites dans les hôpitaux, complète Vincent Maréchal: “Pour avoir plus de finesse, il faudrait une incidence par classe d’âge.”
De part et d’autre, nos interlocuteurs invitent donc à la prudence sur la lecture de l’épidémie. “Depuis le début, on n’a pas vu une seule fois la même chose. Là, l’histoire des variants rentre en jeu, sans que l’on sache si c’est cela qui pèse. On n’a pas le recul sur le mois de janvier, il y a peut-être eu un grand mariage clandestin avec 300 personnes contaminées !”, illustre Patrick Augier. Vincent Maréchal se pose des questions similaires sur l’origine des dynamiques très variables observées suivant les villes : “Est-ce que c’est les variants ? Une application moins rigoureuse des gestes barrières ? Les écoles ?”, liste le chercheur. De là à en tirer des mesures plus localisées, jusqu’au reconfinement, il n’y a qu’un pas, qui appartient à l’exécutif.
Commentaires
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À voir le nombre de personnes sans masque ou avec le masque sous le menton ou au poignet (très utile le masque au poignet) , ces résultats ne sont absolument pas surprenants, et aucun contrôle, en tout cas pas dans le quartier Timone/Conception.
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Relâchement très net, ras-le-bol, fatigue, mais aussi poids des discours naturopathes-perronistes-raoultiens-fouchéistes… combien de Marseillais sont abonnés à leurs comptes, postent et repostent leur “protocole de soins” et autres pseudo-analyses politico-scientifiques ?
Ajoutez à cela la misère, le coût des masques pour une famille avec enfants scolarisés, la défiance habituelle envers les institutions…
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Je partage votre analyse et constate, aussi, un relâchement net, avec parfois, depuis quelques jours, dans certains bus, presque un tiers des personnes sans masques!
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Si je comprends vite, c’est plutôt rassurant car la réalité serait donc que beaucoup plus de gens que détectées réellement (par des tests) seraient contaminées. Or, même si le nombre de décès augmente, il augmenterait donc moins que l’augmentation du nombre de gens contaminés réellement.
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« …des mesures plus localisées… ».
Ce qui est curieux c’est que les zones les plus contaminées sont celles où l’APHM est présente. Si les effluents analysés contiennent ceux des hôpitaux, cela pourrait bien fausser les calculs. On sait d’avance que les eaux usées des hôpitaux (en surcharge Covid) doivent être chargées de virus et une simple soustraction permettrait d’avoir une idée plus réaliste de la contamination.
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Les statistiques de Santé publique France (tests et hospitalisations) montrent aussi l’explosion après les fêtes mais suggèrent un début de stabilisation des nouveaux cas depuis quelques jours, à un niveau trop élevé pour stabiliser la tension sur les places hospitalières. Quant aux causes, à balader dans les rues et les commerces de La Plaine, Belsunce, Saint-Fé, il y a clairement un relâchement des gestes barrières dans une ville qui ne les a jamais vraiment aussi bien respectés que dans les autres grandes métropoles. Quant aux variants : la peur la version anglaise semble peu justifiée :
https://blogs.mediapart.fr/dans-le-placard-des-chiffres/blog/090221/la-peur-du-variant-anglais-nest-pas-justifiee
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Certes, les pompiers font des mesures localisées en continu, mais ce n’est pas une garantie de fiabilité. A ce jour, aucune étude scientifique ne prouve que ce type de prélèvement (l’éprouvette dans la bouche d’égout) permet d’avoir une vision de l’épidémie qui ne soit pas complètement fluctuante en fonction de la température, l’heure de la journée, la population en amont du prélèvement, etc.
Les mesures d’Obepine sont, quant à elles, étayées par des études scientifiques publiées, qui montrent que l’analyse des stations d’épuration est un indicateur fiable. Dommage que nos Marins pompiers n’aient pas voulu rejoindre ce réseau (qui réclamait une transparente totale sur les données récoltées et sur les protocoles d’analyse)…
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Depuis un an, on nous bassine avec des prévisions alarmistes et parfois optimistes, mais toujours erronées. Les modèles de prévision ignorent tout du virus, de ses capacités à muter, à se nicher dans nos muqueuses, lesquelles sont plus ou moins accueillantes selon un tas de facteurs dont la température et l’hygrométrie qui ne sont prises en compte dans aucun modèle.
Les tests de détection sont d’une fiabilité relative. Deux chiffres seuls sont bien
solides: le nombre de personnes nouvelles entrées aux urgences et hospitalisées (je pense qu’aujourd’hui on ne confond pas la Covid avec une grippe dans nos hopitaux) et le nombre de réanimations Covid; Le site “HPHM Covid” montre tout cela avec des courbes lisibles chaque jour, et les réanimations semblent stables autour de 60 personnes depuis plusieurs semaines.
Je me demande comment sont capturées et interprétées les données dans les égouts pour pouvoir attester d’une croissance ou d’une variation quelconque en fonction des dilutions, elles mêmes fonction des heures et des jours de la semaine selon usages des riverains;
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Merci pour cette réponse claire, on en a un peu marre de jouer à se faire peur. Avec les vaccins et les gestes barrière, on a une vraie chance d y arriver sans confiner… jusqu’au prochain virus, et là il va bien falloir relocaliser les activités humaines pour refroidir la machine.
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On n’a toujours pas compris qu’il faut une quarantaine (ou isolement d’au moins 7 jours) après des retours de pays voisins; aujourd’hui seul un test négatif de moins de 72heures est exigé: or, si la personne a été contaminée lors de la dernière soirée dans une boîte à Madrid, ou si le test a été fait trop tôt pour détecter le virus, c’est la catastrophe! et c’est ce qui s’est passé pour la famille revenue d’Angleterre le 24 décembre avec test négatif et…qui a contaminé plein de monde.
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Qu’on en ait ras le bol de porter le masque, c’est évident. Les gens étaient dans le même état d’esprit de 1939 à 1945, dans des conditions bien pires. Ce qui est préoccupant, c’est que devant le ras le bol, les individus pèsent seuls le pour et le contre du port du masque à tel ou tel endroit, le mettent pour entrer dans un magasin, l’enlèvent en marchant au soleil ou en entrant dans un ascenseur. A force de tripoter ce masque qui n’est presque jamais changé de la journée, on contamine ses doigts et on en met partout.
Sur la chaine CNN, on diffuse plusieurs fois par jour des instructions sur le port du masque en particulier avec les variants. Ils disent qu’en portant deux masques, on réduit à le risque de 50% à 5%. Ca veut dire que non seulement, il ne faut pas enlever et remettre son masque inefficace qu’on ne change pas au gré de la cigarette, du soleil, du magasin, de la foule ou non, mais qu’il faudrait en principe en porter deux!!
Deuxième reflection minimum à avoir. En PACA, les soins intensifs sont saturés à 94,6%. Les variants contaminent beaucoup plus vite. Plus les asymptomatiques ou symptomatiques sans masques et sans distanciation diffusent autour d’eux ce variant, plus le nombre de patients hospitalisés augmente, puisque ce nombre est proportionnel aux contaminations. On habite dans un port au bord de la Méditerranée qui attire tous ceux qui fuient la pluie et les inondations. Ils pensent eux aussi que la puissance du Mistral emporte les virus vers l’Afrique ou les brûle dans l’atmosphère.
Ce qu’il faudrait, c’est arrêter de faire des fausses spéculations scientifiques et d’essayer de juger seul où on peut mettre ou ne pas mettre le masque. Partout à l’extérieur de sa maison, le masque reste sur le visage, couvre le nez et la bouche et ne s’enlève pas. A la maison, c’est suivant la situation. Si vous êtes aidant d’une personne qui reçoit des visites de soignants de l’extérieur, il faut porter le masque en présence de ces gens. Les mains il faut les laver deux bonnes minutes, pas 5 secondes parce que c’est un virus très collant.
Je vois les gens entrer dans un parc et immédiatement enlever le masque avec des centaines de promeneurs. Je les vois en zone urbaine sur les trottoirs étroits enlever le masque. En plus ils entrent dans le métro et dans les bus pour un grand nombre sans masque. Il suffit de se rappeler une règle: tant qu’on n’est pas tous vaccinés, c’est à dire pour le moment pour toujours, on met le masque avant d’ouvrir sa porte et sortir et on ne l’enlève plus jusqu’au retour dans la maison, sauf changement toutes les 4 heures. On respecte la distanciation: le gouvernement dit un mètre, les règles sont plus strictes d’après les scientifiques, donc il vaut mieux 1, 50 ou 2 mètres quand on a la place. Inutile et dangereux de s’agglutiner dans la queue des magasins, on n’arrive pas plus vite dehors. Je ne suis pas du tout étonnée du résultat d’analyse des eaux sur Marseille. C’est une catastrophe sanitaire. Il faut tenir, c’est tout.
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« Catastrophe » ? Faut peut-être relativiser…
Quelques statistiques : « sur les 47 millions de tests réalisés en France, il y a eu (j’arrondis) entre le début de la pandémie et aujourd’hui (12 mois) 3.43 millions de tests positifs (taux de positivité 7.30 %), 3.11 millions de “porteur.se.s asymptomatiques” (90.7 % des positifs), 239 000 personnes plus ou moins malades qui ont guéri (7.0 %) et 81 000 décès (2.3 %), soit 12.3 % du total des décès toutes causes sur la même période et 13.2 % de “surmortalité” par rapport à 2019. »
si 90.7 % des positifs sont asymptomatiques peut-on en déduire que l’immunité collective fait aussi bien que Pfizer? Subsidiairement, comment Pfizer (et les autres) ont-ils pu juger les performances si les résultats sans vaccin sont aussi élevés? Tiens, cela me rappelle un certain débat sur la chloroquine…
Depuis le début de la pandémie les toubibs sont mis à l’écart pour soigner mais ils sont nombreux à faire leur « beure » sur les plateaux télé pour nous dire, en fait, qu’ils ne savent que très peu de choses. Depuis le temps qu’on a des stats sur tout, rares sont les statisticiens interrogés. Bizarre quand-même ! On nous vend le doute sur la pertinence des chiffres mais « en même temps » on ne sait plus si les gens meurent d’autre chose que de la covid. Je viens d’entrer dans ma retraite et si on me disait que je mourrai de la covid à 80 balais sans passer par la case EHPAD : je signe tout de suite… place aux jeunes !
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@Jacques89: merci, vous m’aidez à préciser mon commentaire. J’aime toujours lire vos opinions parce qu’elles interrogent, apportent des éléments et font réfléchir. Je ne partage pas tout sur le fond, mais je le trouve toujours instructif.
Par “catastrophe”, je ne voulais pas dire catastrophe de mortalité du type La Grande Guerre. C’est une catastrophe à la fois hospitalière quand les soins intensifs sont pleins à 94.6%, et c’est une catastrophe pour le moral et donc la santé, car la peur s’est infiltrée dans nous à cause de la roulette russe de ce virus. C’est comme entrer dans un jeu de paintball avec des snipers derrière les buttes qui tirent au hasard, et on est touché ou pas complètement par “pas de chance”.
Je crois aussi que l’on est plus nonchalant avec le risque de ce virus quand on ne l’a jamais attrapé, ou quand on n’a pas eu quelqu’un de cher en souffrir ou mourir. Il y a un jeune épicier à coté de chez moi qui a attrapé le COVID l’été dernier. Il avait toujours le masque sous le menton avant cela et je l’ai entendu plus d’une fois blaguer avec des clients anti-masques se moquant des clients qui avaient peur. Il a disparu 15 jours et est revenu différent. A la fois physiquement et mentalement. Le masque est remonté sur le visage, il n’a jamais retrouvé l’odorat, mais a retrouvé le gout plusieurs mois après. Il m’a dit qu’il n’en pouvait plus, car il n’avait plus envie de rien. Je pense qu’il n’a que 21 ou 22 ans et il n’a surement pas fait une forme grave du COVID. Je comprends quand vous dites que vous préférez mourir de la COVID à 80 balais avant d’aller en EPHAD. On idéalise tous cette mort vite fait bien fait. Ca ne se passe pas comme ça. Mais c’est vrai que s’évaporer doucement en EPHAD en se faisant bousculer tous les jours, on préfère s’étouffer dans sa glaire sur le ventre 4-5 jours et partir.
Les anti-corps créés par le vaccin restent plus longtemps dans le corps que ceux créés par la COVID, surtout dû au fait que la très grande majorité des gens ne font que des formes bénignes de COVID. En 3 mois c’est fini. Les asymptomatiques les perdent encore plus vite, mais ils s’en foutent un peu car ils continuent souvent à le rattraper sans savoir, et à contaminer tout le monde sans savoir. Tant que le virus circule, on ne s’en sort pas collectivement. Les variants aussi pourraient se mettre en sommeil si on monte les boucliers, tous, via gestes barrière et surtout vaccins.
Pour ce qui est des tests scientifiques sur Pfizer, il faudrait qu’un de nos journalistes de Marsactu ou quelqu’un du groupe s’y colle et récupère les données scientifiques pour expliquer comment Pfizer garantit 95% de resistance au virus, Moderna un peu moins, et le troisième 55% etc, et comment/pourquoi le FDA et l’agence européenne de santé valident ces résultats qui ne sont pas à 100%. Mais ça c’est un autre débat et il y a des preuves scientifiques. Sur Los Angeles qui flambait en tension soins intensifs (ils faisaient le tri des patients et refusaient les cas d’infarctus etc), une semaine après le début de la vaccination massive des plus de 75 ans, la tension avait déjà baissé. Si en France, on vaccinait plus rapidement, on verrait aussi des chutes spectaculaires du taux de positivité et surtout de la tension aux soins intensifs.
oui sur le fond, place aux jeunes, mais que la ville est belle même un jour de plus!
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Merci pour votre appréciation. Ceci dit, vous me rappelez Véran devant l’Assemblée qui parle d’un jeune en train de mourir. Même si je conçois que le fait d’évoquer des victimes plus ou moins proches soit de nature à renforcer les précautions, par principe, l’analyse des données doit ignorer l’aspect passionnel du problème. Les chiffres officiels semblent démontrer que sur la durée, il n’est pas évident que la vaccination puisse changer quelques choses (sans parler des effets secondaires chez les soignants en Bretagne). De la même façon que l’on ne peut pas affirmer que les gens soignés à la chloroquine ont été sauvés par ce traitement, il doit être assez difficile de démontrer que c’est le vaccin qui a créé l’immunité et pas le système immunitaire (avec ou sans vaccin).
L’opacité des contrats passés par l’Europe, les bénéfices engendrés chez Big Pharma, la rapidité avec laquelle ces vaccins ont été créés ne font que renforcer le doute sur leur efficacité. Si vous ajoutez à ça le taux de mortalité Covid des pays en développement qui est 8 à 10 fois plus faible que dans les pays dits développés, que l’écart de la mortalité en France (toutes causes confondues) entre 2019 et 2020 est à peu près le même que l’écart entre 2014 et 2015 (sans pandémie) et que la mortalité dans notre pays monte en flèche depuis 2015 (début de la fermeture des lits dans les hôpitaux et des alertes lancées par le personnel), la Covid semble avoir peu d’incidence sur ces tendances. https://www.insee.fr/fr/statistiques/2383440#graphique-figure1
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Dommage que cet article intéressant sur un sujet aussi précis (on essaie de quantifier la circulation du virus en analysant les eaux usées) attire autant de commentaires hors sujets (le masque, le (non-)confinement, vaccin, etc.).
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Pourriez vous m’expliquer comment le virus se trouve dans les eaux usées et comment on le trouve. De plus les chiffres dans les échantillons d’eau font-ils la différence entre virus et virus…?
Merci beaucoup.
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Si le virus est dans les organismes, il arrive forcément dans les eaux usées. Le problème c’est de savoir comment il réagit à tout ce que l’on trouve dans ces eaux : produits chimiques, gaz H2S (sulfure d’hydrogène), variations de températures et du taux d’oxygène (lors des pompages notamment)… Bref, autant d’éléments qui peuvent engendrer une prolifération ou une destruction du virus. Il faudrait donc que l’on ait une connaissance approfondie de ce virus (chose que nous n’avons pas actuellement) pour tirer des conclusions réalistes de ces opérations.
Sur le principe de « on ne trouve que ce que l’on cherche », on trouve souvent avec un révélateur. Un peu comme dans une piscine quand on veut maintenir un PH ou un taux de chlore, on mélange l’échantillon d’eau avec un produit chimique qui va colorer l’échantillon et il faudra apporter à l’eau de la piscine un volume suffisant en chlore ou PH+ ou- . Pour le coronavirus, il est probable qu’ils passent par un comptage au microscope (c’est ce qui est fait pour les bactéries en tout cas).
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On trouve effectivement des traces de virus dans les eaux usées. Il s’agit de tests PCR (comme dans le nez). Ce sont des méthodes désormais utilisées couramment. Il ty a quelques références scientifiques ici
https://www.reseau-obepine.fr/publications-scientifiques/
(ce sont des travaux faits à partir de mesures en stations d’épurations, à l’abri des fluctuations horaires, thermiques)
A ma connaissance pas de publications pour la méthode de nos pompiers (éprouvette dans les égouts)…
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Merci pour ce lien, mais on voit que « ça démarre » : pas beaucoup d’info. La station n’est pas forcément le meilleur endroit pour évaluer une propagation virale dans un secteur de la ville. Les variations ont eu lieu avant, dans le réseau notamment en raison de la température des flux, des micropolluants (restes de médicaments) et produits d’hygiène qui peuvent avoir une grande importance dans le développement ou la dégradation de la charge virale. Le réseau se révèle probablement plus pertinent pour juger de l’évolution virale dans un secteur mais au plus on teste en aval au moins on de chance d’avoir des chiffres fiables. D’autant qu’en testant en tête de station on teste les eaux usées des hôpitaux dans lesquels les malades ne sont pas forcément issus de la même région. Tout ce que l’on peut déduire c’est que le virus est présent. Entre nous, ça n’a pas valeur de scoop.
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Intéressants vos commentaires , chiffres et statistiques …
Voilà ce que je constate chaque ,jour :
– couvre feu ? connait pas ….les jeunes trainent une partie de la
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Intéressants vos commentaires , chiffres et statistiques …
Voilà ce que je constate chaque ,jour :
– couvre feu ? connait pas ….les jeunes trainent une partie de la
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je poursuis ..-
– pas de masques dans la rue et transports , métro tram et bus et à noter, les hommes en majorité .( dégradant ? )
les femmes sont plus intelligentes …c’est bien connu !
– pas de contrôles et même refus de voir : vu place de la Joliette à la sortie du métro une voiture de police stationnée et des passants sans masque passer devant derrière et sur les côtés sans aucune réaction de la part des policiers bien à l’abri à l’intérieur de leur véhicule ….
Que les pompiers gaspillent leur temps à fouiller les égouts est grotesque et inefficace sauf à faire des statistiques …
Faire respecter les gestes barrière est aujourd’hui la seule solution à la propagation de la pandémie ..en attendant les improbables vaccins pour toute la population .
Eligible à la vaccination j’ai reçu un courrier du ministère des solidarités et de la santé daté du 28/1 m’enjoignant de me faire vacciner .
Depuis cette date, impossible d’avoir un rendez vous : maximum atteint , veuillez rappeler etc…ce refrain au quotidien …
de qui se moque t- on ?
Le gouvernement cache son impuissance à faire procéder à une vaccination généralisée derrière des effets d’annonce, des restrictions stupides en matière de culture, de restauration, des confinements à minima pour ne pas fâcher un électorat versatile pour 2022 ….enfin la gabegie quoi !
La France est aujourd’hui un pays en” voie de développement” en ce qui concerne le système de santé dérégulé et soumis aux lois du marché .
Ah! la Covid et sa progéniture en gestation ont encore de beaux jours devant eux !
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