L'EMPRISE
Chantiers bloqués, voisins sous pression, comment les réseaux mettent au pas leur territoire
Les points de vente de produits stupéfiants font désormais partie du paysage des cités marseillaises. Les projets de rénovation rasent des tours, tracent des routes sans rien changer à cette présence lancinante. Pour ce quatrième épisode de notre série "L'Emprise", enquête sur la façon dont le deal marque au fer rouge la géographie de la ville.
Chantiers bloqués, voisins sous pression, comment les réseaux mettent au pas leur territoire
Commentaires
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Votre serie d’enquête sur ce sujet est d’utilité publique. Du grand travail de journalisme. Instructif. Essentiel. Merci !
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Merci pour cette enquête courageuse et édifiante.
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Merci pour cette série d’enquête.
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Oui, “d’utilité publique”, cette série d’enquêtes, c’est bien le terme ! après les fondements financiers des trafics, voilà maintenant l’urbanisme anti-trafic !
Encore Bravo. Les autorités pourront s’en inspirer pour bâtir des plans efficaces … Surtout si vous leur dressez un tableau sociologique des principaux responsables : les consommateurs ! (c’est ma marotte …) Jeunes festifs recherchant un peu d’hilarité avec quelques joints d’un soir ? Bobos intello habitués à recevoir les amis avec un peu de fumées dans leur soirée ? Chômeurs ensuqués par l’ennui et l’exclusion qui meublent leur vie d’un petit coin de paradis artificiel ?Jeunes pro carburant à la coke pour dynamiser leur carrière ? C’est intéressant à savoir non, la sociologie de cette “faune”, probablement très domestiquée et pas si sauvage que ça !
Et en corollaire : combien y laissent ils tous les mois, dans ce business ?
Et enfin : un plan de com du genre “le cannabis, c’est pas plus de 2 joints par jour, et pas tous les jours” … Enfin, quelque chose d’ajusté, les communicants, travailleurs sociaux, addictologues, médecins etc trouveront bien quelque chose pour encourager la substitution des substances illicites par des produits revigorants. Je suggère le sport, véritable antidote aux fumées de l’ennui.
Mais cela partira des observations avisées de Marsactu. Si avec ça on vous décerne pas une médaille, ou le pris Albert Londre … allez, continuez, ça c’est du journalisme moderne !
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Cet article illustre ce qu’on oublie souvent, les premières victimes des trafics sont les habitants des cités qui vivent dans des lieux de non droit, où les gangs font la loi. On parle toujours de l’économie parallèle, des choufs, des nourrices… Mais les autres, ceux qui veulent vivre honnêtement, se lèvent le matin pour aller bosser et sont réveillés en pleine nuit par des feux d’artifice fêtant une bonne journée de trafic ? Sont ils oubliés de tous du gouvernement, de la droite, de la gauche, de tous? Insupportable!
A quand un grand ménage?
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NB: bravo Marsactu!
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A mon tour également bravo pour cet article bien travaillé qui change des communications de surface de certains médias sur ce sujet
Je rejoins Marc 13016 sur la réalité il y a du deal parce qu il y a des clients comme Il les décrit trés bien
Une fois de plus se pose la question de la légalisation pour diminuer cette emprise des cités
Bien sûr il y aura toujours du traffic mais la plus part des achats se font autour du canabis avec des réseaux bien rôdés à ce type de commerce du producteur au consommateur
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De manière pragmatique sans en faire aucunement un sujet de morale publique, je pense que, malheureusement, la légalisation risque de ne rien changer aux trafics. Des spécialistes expliquent que cette légalisation ne pourra se faire que pour des produits dosés de manière raisonnable. Le trafic rebondirait alors sur des produits plus violents. Il n’y a pas de solution miracle, la question est complexe, j’en conviens. En attendant, il est indispensable de traquer les réseaux, durement, ce que les pouvoirs publics n’ont fait que mollement ou par intermittence, avec trop d’arrières pensées.
Et comme le signale Marc, il faudrait que les bobos branchés, consommateurs de shitt, comprennent un jour à quelle catastrophe sociale ils participent en achetant leurs joints.
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Je crois que le mieux, c’est de lutter sur tous les fronts …
– Traquer les réseaux. OK, ça se fait depuis longtemps, avec plus ou moins d’intensité.
– Traquer les bénéficiaires des réseaux. OK, ça va se faire. (étonnant qu’on est pas commencé plus tôt, mais selon Marsactu, les pouvoirs publics ont compris récemment que c’est un point d’attaque).
– “Traquer” les consommateurs … là, il faut sûrement être plus soft. Mais un effort d’éducation serait certainement utile. Sans aller jusqu’à la légalisation, sujet trop polémique à laisser aux “grands aboyeurs” des média : On envisage parfois de déployer des éducateurs dans les citées. Déployons en aussi dans les milieux de la grande consommation de substances !
Avec ces 3 axes stratégiques, les choses pourront bouger. Mais que de révolutions coperniciennes à mener chez les divers pilotes de ces divers champs de l’action publique. Il y a à ma connaissance des instances coordonnatrices, le CLSPD, par exemple (Comité Local de Surveillance, de Prévention de la Délinquance, si je ne me trompe). Cette approche en trilogie serait assez dans ses assiettes me semble-t-il. A table Messieurs ! (-Dames, pardon)
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Mmmmmhh, en ces temps bien apaisés.. une question me taraude: réchauffement climatique, drames des migrations, patriarcat, culture du viol (liste non exhaustive), l’Etat capitaliste complice?
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Pour qu’un marché existe, il faut qu’il existe aussi une demande : quelles personnes créeent ce marché, d’où vient cette demande qui génère des dizaines de milliers d’euros par jour et des guerillas urbaines pour le contrôle de la vente ? On en parle peu. D’où viennent les acheteurs, qui sont-ils ? Toxico, bobo, jeunesse – ou pas – des quartiers sud, , citoyen lambda, marginaux, touristes ???? Si la demande disparait ou si elle est contrariée , le marché s’affaisse … et il semble que le contraire se produise: le marché est florissant. Cherchez l’erreur …
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