Centres mutualistes de santé, malades en stade avancé

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le 27 Juin 2011
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La dead-line est claire. Si rien n’est fait, le 31 juillet prochain, les treize centres de santé mutualistes du département, propriétés du Grand conseil de la mutualité, mettront la clé sous la porte. En cause un déficit de trois millions d’euros lié à la réforme du Code de la Mutualité au début des années 2000. Pour faire vite, les complémentaires santé et les activités sanitaires ont dû être séparées. Les premières ne paieront plus les secondes et chacune est priée de se trouver son propre modèle économique. Pas facile pour les centres de santé qui ont déjà opéré une restructuration en 2004 conclue par le départ de 140 salariés. Leur seule rentrée d’argent est celle des consultations. Ces centres regroupent des médecins généralistes et spécialistes, tous conventionnés en secteur I, (le tarif le plus bas où la consultation d’un généraliste est facturée 23 euros). La cessation de paiement menace et 1200 emplois sont en jeu. Ne voyant rien de neuf venir depuis une première manif en janvier, ils étaient environ 200 jeudi devant l’Agence régionale de santé, le représentant du ministère en Paca, pour réclamer l’organisation d’une table ronde à laquelle participeraient les municipalités, le département et la région.

L’ARS fait elle aussi à demi-mot l’analogie avec l’aide donnée aux banques. Son directeur adjoint Norbert Nabet convient aisément de l’importance de ses centres qui pratiquent 10 % des soins en Paca. Il ne nie pas non plus leur rôle social : 16 % de la patientèle bénéficie de la couverture maladie universelle. De manière générale, le tiers-payant y est pratiqué sur tous les actes. Une absence d’avance sur charge que sont loin de pratiquer tous les médecins libéraux. Résultat : année après année, les Français les plus précaires négligent leur santé. Ils seraient 23 % dans ce cas selon une étude et, malgré l’absence de calcul spécifique aux Bouches-du-Rhône, on peut gager, au vu de l’importance de la précarité dans le département, que la proportion doit y être encore plus forte.Néanmoins, Norbert Nabet,  l’ancien conseiller pour la médecine libérale de Roselyne Bachelot, estime qu’il n’a pas à venir en aide à cettee entreprise privée.

Les salariés pensaient être reçus par la direction de l’ARS, cela n’a pas été le cas. Aujourd’hui, le dossier est au point mort et la direction du Grand conseil de la Mutualité a tapé du point sur la table dans un communiqué en fustigeant « l’immobilisme de l’ARS ».  Jean-Marc Coppola, vice-président du conseil régional, a apporté au nom de l’institution son soutien à ces « indignés ». « La région est prête à s’engager dans cette histoire mais dans le cadre de ses compétences, comme la formation. Ce n’est pas à nous de mettre la main à la poche mais à l’Etat. », estime l’élu communiste qui y voit la patte d’une manœuvre plus générale de « casse du système mutualiste ». Perfide, Norbert Nabet note quant à lui que la région a décidé de financer des maisons régionales de santé où travailleront des libéraux et qu’elle refuse l’aide financière aux mutualistes. Les 1200 salariés eux, comptent les points mais ne voient rien venir.

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Commentaires

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  1. Liseron duveteux Liseron duveteux

    Jean-Marie,sans vouloir minimiser votre travail qui est fort bien fait.
    Le plus simple serait de nous dire,ce qui n’est pas malade dans notre,par ailleurs fort beau pays.

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  2. JM Leforestier JM Leforestier

    Le plus simple, vous êtes sûr(e) ? Personnellement, j’ai comme un doute.

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  3. Liseron duveteux Liseron duveteux

    Jean-Marie,n’ayez aucun doute je suis un.

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  4. mamieAnonyme mamieAnonyme

    quel deception hier26 juin lorsque la directiondu grand conseil sont sortis sous la huee de grand conseil demmision::rendez nous notre pognon, arretez les gueultons je me suis retenue j avais envie de pleurer car moi cela fait 46ans que je viens au centre PAUL PARET st antoinemais que peux t on faire encore avec des gens qui campent sur leur idees si il faut alez voila ministre de la santee je suis prete a allez meme seule <<<<<<

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  5. mamieAnonyme mamieAnonyme

    quel deception hier26 juin lorsque la directiondu grand conseil sont sortis sous la huee de grand conseil demmision::rendez nous notre pognon, arretez les gueultons je me suis retenue j avais envie de pleurer car moi cela fait 46ans que je viens au centre PAUL PARET st antoinemais que peux t on faire encore avec des gens qui campent sur leur idees si il faut alez voila ministre de la santee je suis prete a allez meme seule <<<<<<

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