Les Rosiers, piège géant du mal-logement
La grande copropriété des Rosiers (14e) fait partie des sites prioritaires du gouvernement devant bénéficier d'une rénovation de grande ampleur. En attendant son lancement, en début d'année prochaine, la cité de 723 logements s'est refermée comme un piège sur ses habitants.
Le bâtiment I, vu depuis le bâtiment J des Rosiers. Il y a deux escaliers pour 78 logements. (Photo : Emilio Guzman)
Commentaires
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
Il n’y a pas d’état de droit dans ces copropriétés. Tout l’argent dépensé est jeté par les fenêtres. Personne ne souhaite habiter et ne souhaitera habiter aux Rosiers, même rénové. Il faut détruire et faire le constat de l’échec de l’état de droit.
Se connecter pour écrire un commentaire.
D’un côté c’est “toujours la même histoire”, mais de l’autre tant que ça dure, il faut informer, rappeler, alerter, dénoncer, soutenir : merci Marsactu
Se connecter pour écrire un commentaire.
“dans une copropriété, on est face à un vide juridique. On n’a aucun moyen de contraindre un locataire à partir.” Si, et ça s’appelle une procédure oblique. Cela dit vu l’ampleur de la situation ça ne changerait probablement pas grand chose.
Et merci @Benoît d’y être retourné. Ce suivi d’enquête des copros privées dégradées est vraiment indispensable – même si personne ne veut voir qu’en dehors du piétinement sur les copros existantes, rien de rien n’a été mis en place pour que les grandes copros neuves d’aujourd’hui ne subissent pas le même sort demain.
https://actu.dalloz-etudiant.fr/a-la-une/article/resiliation-du-bail-et-expulsion-du-locataire-laction-oblique-reconnue-au-coproprietaire-le-p-1/h/1621c09c24c5fdc2777c7244801e8ac7.html#:~:text=Si%20un%20bailleur%20n'expulse,’exercer%20l’action%20oblique.
Se connecter pour écrire un commentaire.
La description de l’architecture des Rosiers : longue coursive, caves aériennes, etc… est la même que celle des immeubles de Château Saint-Loup, qui fait partie du patrimoine de Marseille Provence Habitat. Cette cité à 5 minutes de marche des 3 Ponts, à 10 minutes du Parc des Bruyères, a été bâtie en 1971 si mes souvenirs sont exacts et était entourée de maraÎchers et deux fermes, une de volailles, l’autre de bovins, se trouvaient à proximité. Elle et aurait pu être un lieu sympathique, verdoyant et convivial. Mais depuis quelques années, le narcotrafic, etc… y ont pris leurs quartiers. Difficile d’y entrer sans montrer “patte blanche”. L’air du temps!
Se connecter pour écrire un commentaire.
Merci Marsactu pour ce reportage, lequel vient s’ajouter à longue liste des articles recensant la tiers-mondisation de la France.
L’auteur énumère “les maux de l’époque : trafic de drogues omniprésent, mal-logement, chômage de masse, problèmes sanitaires, incivilités qui minent le quotidien des habitants…”
Otez-nous d’un doute : on est à Marseille ou dans une favela de Rio? En France ou au Mexique?
Puisqu’on est manifestement en France et plus précisément à Marseille, il manque au moins un élément dans la liste : la surreprésentation parmi les occupants des Rosiers de familles ayant immigré de pays (très) pauvres, souvent sans papier et sans qualification. Aucun lien bien entendu avec le chômage de masse et le risque d’être recruté par les trafiquants de drogue…
Sinon, pour les autres maux :
Trafic de drogue : c’est de la responsabilité de l’Etat, et de la justice de mettre hors de nuire les trafiquants. Incidemment, les consommateurs sont bien évidemment responsables.
Chômage de masse : sont-ce les chômeurs qui viennent s’installer aux Rosiers ou les Rosiers qui transforment les habitants en chômeurs? Elements de réponse ci-dessus donc.
Incivilités : de quoi parle-t-on ici? S’il s’agit des dégradations commises par les dealers ou des rodéos urbains en scooters, alors ce ne sont pas tant des incivilités que des délits ; qui restent évidemment impunis : Cf. l’impuissance de la justice à obtenir des résultats. Si ce sont des poubelles qui volent par les fenêtres, des parkings extérieurs transformés en garages automobiles ou, comme le mentionne l’article, des cris et des insultes, il s’agit avant tout d’un problème culturel et d’éducation. L’Etat et la collectivité ne peuvent pas se substituer aux parents défaillants.
Les copropriétaires sont à l’avenant :
“Mais dans une copropriété, on est face à un vide juridique. On n’a aucun moyen de contraindre un locataire à partir.”
Ces propos sont complètement faux. Un juge saisi par les victimes peut mettre fin à un bail et prononcer une expulsion en cas de troubles de voisinage par un locataire. Seulement, il est vrai, la procédure nécessite un peu d’argent (avocat) et beaucoup de patience étant donnée la lenteur de la justice en France, en particulier sur ce genre d’affaires, en particulier à Marseille ; et bien entendu, en cas d’issue positive au litige, le concours de la force publique et l’argent du contribuable quand il faudra ensuite reloger les fauteurs de trouble en vertu de la loi DALO.
Bref, plus ça change et plus c’est la même chose dans le monde merveilleux de la république sociale qu’est la France.
Se connecter pour écrire un commentaire.