Zéribi vise au moins une mairie de secteur “si la gauche gagne”

Vendredi matin, alors que le maire-candidat entamait tout juste son "Gaudin tour", Europe Ecologie-Les Verts lançait officiellement sa campagne marseillaise, place Sébastopol (4^e). Avec un site de campagne, un tract à distribuer contenant "13 premières propositions" et bien sûr des têtes de liste, désignées en assemblée générale le 28 septembre, le parti colle au souhait exprimé de longue date par le député européen d'être en capacité de partir tôt. Sans attendre les fruits des discussions avec la société civile poursuivies par d'autres élus du parti, au travers des Gabians puis du Sursaut.

Dont deux – Sébastien Barles et Michèle Rubirola – sont investis dans les 4e et 5e arrondissement. "Pour l'instant, on a gardé la place au chaud et on les accueillera avec plaisir. Mais on va démarrer sur les chapeaux de roues dans les jours à venir avec des déplacements de terrain, on a besoin que les têtes de listes se mettent au boulot", commente Christine Juste, désignée dans le 6/8. "S'ils sont absents, les militants en désigneront d'autres", balaye Karim Zéribi, agacé par les interférences que continuent de susciter ce dédoublement d'EELV à Marseille.

Le parti doit par ailleurs finaliser son choix des binômes par secteur avec les places laissées à un représentant de la "société civile" dans le 1/7 et le 2/3. Date butoir : le 25 janvier, pour l'assemblée générale qui validera l'intégralité des listes et du programme. Ce qui ouvre la voie à des "surprises", précise Karim Zéribi, y compris sa candidature ailleurs que dans le 13/14. Par exemple dans le 4/5, s'il était laissé libre par les "Sursauteurs". Le candidat garde à l'esprit que "si la gauche gagne, il n'est pas concevable que les écologistes n'aient pas de maire de secteur, de territoire laboratoire". Mais ces négociations avec les partenaires de gauche attendront encore quelques mois, assure Zéribi qui "veut porter une troisième voie jusqu'au bout".

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