V Marseille s’en va
Un an tout rond, c'est déjà ça. Pour le mensuel V Marseille, lancé en janvier 2013, la fin de l'année est aussi celle de l'aventure "mais le pari est gagné", estime l'édito du numéro de décembre, en kiosque demain. "On a montré qu'il y avait la place pour un mensuel à Marseille", poursuit Eric Besatti, l'un des cinq journalistes fondateurs : les difficultés économiques ne viennent "pas d'un problème de ventes" mais de recettes publicitaires insuffisantes. Ce sur quoi le titre a pêché, avec "pas assez de personnes dédiées au service commercial" et "un mauvais choix de partenaires" pour la régie publicitaire.
Interrogé sur cet arrêt sans appel ni fracas – l'édito est sobrement titré "départ" – le directeur de la publication insiste sur le souci de "fermer proprement. On part comme on est arrivés, on n'a pas de dettes (…) On a déjà fait un Kisskissbankbank pour le numéro de mai, la générosité des lecteurs c'est très bien mais ce n'est pas avec ça qu'on aurait pu continuer." Le même genre de logique de soutien étant difficile à déployer auprès des annonceurs privés et surtout publics. "C'est toujours compliqué avec les collectivités. À eux de prendre leurs responsabilités mais de notre côté il est hors de question de nous mettre à genoux pour nous sauver."La seule perspective sérieuse, que V Marseille a fini par ne plus attendre, aurait été "un investisseur qui met de l'argent sur la table et nous donne une visibilité sur un ou deux ans." Le mensuel se console avec le vers de Mano Solo glissé dans son édito : "Ce qui compte, ce n'est pas l'issue mais le combat".Vous avez un compte ?
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