Un collège privé catholique annoncé dans le 15e arrondissement
Dans le sillage du projet d’aménagement Euromediterranée, un collège privé sous contrat devrait voir le jour à l’horizon 2023-2025, annonce La Provence. Il serait situé rue Cazemajou (15e) sur un terrain appartenant à l’établissement aménageur. La Compagnie de Jésus, institution jésuite déjà à la tête de l’École de Provence dans le 8e arrondissement, s’apprête en effet à acquérir la parcelle en vue d’y installer un collège pouvant accueillir 600 élèves, sur une surface plancher de 5500 mètres carrés. Une transaction validée par le conseil d’administration d’Euromediterranée et dont le montant n’est pas connu.
“Le but n’est surtout pas de faire un collège ghetto ou élitiste, mais de proposer un collège de qualité, parfaitement intégré dans un nouveau quartier et qui garantit la mixité dans la durée”, insiste le supérieur de la communauté jésuite, le père Lamboley. L’initiative s’est par ailleurs faite avec l’impulsion du conseil départemental, inquiet du manque d’établissements pour répondre à la progression démographique du secteur. “La présidente du CD13, Martine Vassal, a alors demandé à l’archevêque de Marseille si l’enseignement catholique était disposé à mener à bien un tel projet”, indique le jésuite.
Sous contrat, les enseignants du futur collège seront rémunérés par l’État. Après en avoir formulé la demande, la Compagnie de Jésus a obtenu de ce dernier “la promesse qu’un effort particulier serait fait” pour permettre les créations de postes nécessaires.
Source : La ProvenceCommentaires
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« La présidente du CD13, Martine Vassal, a alors demandé à l’archevêque de Marseille si l’enseignement catholique était disposé à mener à bien un tel projet »
Après la demande d’un référendum sur la PMA c’est la suite pour bien marquer son affiliation catho ?
Je n’ai aucun doute sur la réelle qualité du travail éducatif et d’enseignement que peuvent faire les jésuites, notamment dans le XVeme où les jeunes et leurs familles en ont certainement bien besoin.
MAIS la question n’est pas là : comment la personne qui est présidente de l’institution qui construit les collèges publics (et les entretient, personnels non enseignants compris), peut-elle en arriver à organiser ainsi le recul de l’enseignement public ?
Et à partir de là qu’est-ce que la personne publique pourra opposer comme discours à tous les autres projets d’enseignement privé venant des autres confessions ?
On est en train non pas d’adapter la laïcité de 1905 à l’époque mais d’y renoncer…
Pauvres de nous !
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Une fois de plus, Mme Vassal se montre digne de sa réputation de “bébé-Gaudin” : sur ce sujet comme sur d’autres, elle règle son pas sur celui de son père spirituel en politique. On connaît en effet tout l’intérêt que le patriarche porte à l’enseignement catholique privé, et tout le dédain qu’il voue à l’école publique.
Que la présidente du Conseil départemental chargé des collèges “demande à l’archevêque” si l’enseignement catholique peut en construire un est simplement scandaleux.
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Et pourquoi ne pas “impulser” plutôt la création d’un collège public (et gratuit donc)?
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Chère Caroline, vous prenez “Accents” n°22 de septembre et vous verrez toooouououououououout ce qu’a déjà fait notre Reine Martine de Provence (oui, les bouches du Rhône ont disparu de son langage….) pour les collèges !
Tout y est P6-P17.
Alors, ne lui demandez pas la lune non plus. Quoique elle risque peut-être de nous la promettre d’ici 2020.
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Il est curieux que Madame Vassal (de Jean-Claude) n’ait pas en priorité financé la délocalisation du collège Versailles pendant les travaux. Rien n’est plus agaçant de lire que, soit la région le département, la ville de Marseille, ou la métropole, « financent » tel ou tel projet,. En réalité l’argent sort toujours de la même poche : celle des contribuables qu’ils soient locaux ou nationaux. Ces derniers pouvant être les deux à la fois par le biais des impôts locaux et de l’impôt prélevé par l’État qui finance entre autres la dotation globale de fonctionnement dont il n’est pas toujours fait bon usage
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Que VASSAL soit une grenouille de bénitier est une chose mais qu’elle impose à la collectivité républicaine et donc laïque ,une école en fonction de ses choix confessionnels tout en flattant ainsi la partie “catho” de son électorat en est une autre. De plus avoir choisis les jésuites comme partenaires , là c’est tout un programme et c’est le ” pompom”.
“« En résumé, plus on voudra former des hommes, plus on aimera dans l’éducation la franchise, dans l’instruction l’étendue et la profondeur ; plus on recherchera la fermeté de la volonté, l’indépendance de l’esprit, la droiture du cœur, et plus l’enseignement des jésuites perdra de son crédit et de son autorité »(F.BUISSON)
Et dire qu’elle se targue d’être républicaine , foutaises!
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En tout cas bravo à celui ou celle de la team Marsactu qui a titré la brève “MESSIE” sur la home :-)))
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Bis repetita
A la Duranne à Aix en Provence , Matine Vassal a fait la même choix : favoriser l’enseignement privé sous contrat au détriment de l’enseignement public . Une annexe de la Nativité vient d’ être inauguré dans ce quartier d’Aix de près de 10 000 habitants . C”est le premier collège de ce quartier Le motif avancé par Jean Marc Perrin maire adjoint de la Duranne ? un collège public a été construit à 10 kms à Luynes !
Que font les instances académiques (rectorat et Inspection académique )?
Michel Braunstein
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