Trois Heures et Quart, nouveau fanzine marseillais

Vienne septembre, sonne l'heure… l'heure de la parution d'un tout nouveau fanzine marseillais : Trois heures et quart. "On a choisi ce nom car dans les légendes urbaines c'est l'heure du diable et de la possession. On trouvé ça amusant et décalé, comme le contenu du fanzine", explique Franck, son co-auteur.

Lui et Emma ont fait des études de graphisme. Afin de faire connaître et reconnaître leurs talents, ils s'improvisent journalistes et travaillent seuls à la production d'un magazine culturel. Rédaction, maquette, illustrations, impression, le tout est 100% home-made​. 

Au sommaire de cette première édition, l'illustratrice chilienne Soya Le Gato, l'équipe marseillaise de roller derby les Bloody Skulls, le groupe de hardcore Odyssey, une recette de salade de poulpe, la bande-dessinée "Cloclo le clodo", un agenda culturel et le premier article d'une série sur les bons coins de Marseille à propos du vallon des Auffes. En extra, Franck y a glissé un poster de sa production. 

Contraction de fanatic et magazine​, un fanzine est, d'après Wikipédia, "une publication imprimée, périodique ou non, institutionnellement indépendante, créée et réalisée par des amateurs passionnés pour d'autres passionnés".

Franck et Emma ne sont pas tout à fait des amateurs : "on a la chance d'avoir eu la formation pour. Du coup on essaie de faire un truc de qualité, du beau papier, de belles couleurs…"

Pour le reste ça colle : "pour nous un fanzine est une petit magazine 100% main. C'est aussi un moyen de s'exprimer librement et de faire partager ce qu'on veut sans dépenser des masses", affirment-ils. 

Ainsi, nos journalistes en herbe sont garantis de ne subir aucune pression extérieure dans le choix de leurs sujets. Évidemment, la production a un coût et s'ils ne veulent pas gagner de l'argent, ils espèrent ne pas trop en perdre en vendant leur magazine 1 euro. 

Le premier numéro doit paraître entre le 1er et le 3 septembre et sera disponible dans des magasins à l'image rock'n'roll comme Le coin des pin up, ou le tatoueur et perçeur Popink. 

Dans une ambiance morose de pré-rentrée et de retour du mauvais temps, voilà une bonne nouvelle pour le début du mois de septembre. À la bonne heure. 

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