Trois heures de confrontation pour Guérini, Ciot et Bargès
Jean-Noël Guérini, Jean-David Ciot, Rémy Bargès et les avocats des deux premiers ont passé trois heures dans le bureau du juge Charles Duchaine, ce jeudi matin. Cette confrontation intervenait après une décision de la chambre d'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence qui répondait favorablement à une demande de la défense du président du conseil général. Ce dernier souhaitait voir sa version des faits confrontée à celle de son ancien directeur de cabinet. Les trois hommes étaient entendus dans le cadre de l'affaire du licenciement supposé délictueux de Jean-David Ciot alors conseiller au cabinet du président, pour lequel les deux hommes sont mis en examen.
A l'issue de cette confrontation, Jean-Noël Guérini et son conseil sont sortis, comme ils étaient entrés, par une porte dérobée. En revanche, comme il l'avait indiqué à son entrée dans le tribunal, Rémy Bargès a répondu aux questions des journalistes. "Je m'en suis tenu à la version de ma déposition, celle que j'avais donnée aux policiers et aux gendarmes et qui est la vérité". Selon lui, les défenseurs du premier secrétaire du PS13 et du président du CG13 avaient préparé 50 questions très procédurières sur la façon dont s'était déroulé le départ de Jean-David Ciot, un avant les législatives. "Ils ont beaucoup insisté sur les conclusions du rapport Richard qui indiquait que M. Ciot ne pouvait pas être membre du cabinet et premier fédéral du PS. Ils m'ont demandé si c'était mon opinion au moment des faits. J'ai répondu par l'affirmative".En revanche, leurs versions divergent à propos des législatives. Pour Bargès, le départ de Ciot est lié à sa candidature à Aix face à Maryse Joissains. "On en parlait tous les jours. A l'époque, je lui conseillais d'être candidat car je pensais que c'était le bon moyen de s'émanciper de la tutelle politique de M. Guérini et de mener à bien sa propre carrière. Visiblement, même s'il a gagné cette élection cela n'a pas suffit à l'émanciper du système", dit celui qui se présente justement comme un homme "sorti du système".Peu après lui, Jean-David Ciot et Me Gaetan Di Marino sont sortis à leur tour. Le député d'Aix s'est rapidement éclipsé tandis que son avocat faisait face à la presse pour exprimer. "Je suis très satisfait de la décision de la chambre d'instruction qui nous a permis d'avancer sur un déroulement de cette confrontation qui nous a permis d'éclairer toute une série de points qui avaient été jusqu'à maintenant vus un peu rapidement". Gaetan Di Marino a répété qu'il s'agissait pour lui d'une affaire qui relevait des Prud'hommes avant de conclure : "Il n'est pas du tout certain que cette affaire finisse devant un tribunal correctionnel".Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
Commentaires
0 commentaire(s)
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.