La cabanonière Sylvie Andrieux, mise en demeure de quitter l’anse de Maldormé

“Il n’y a pas deux poids et deux mesures sur l’anse de Maldormé”, déclarait le directeur de la DDTM, interrogé par La Marseillaise en 2016. Par cette expression, le fonctionnaire d’État vise singulièrement les trois derniers occupants sans titre de cette petite anse de Malmousque dont les villas empiètent sur le domaine maritime. Parmi eux, l’ancienne députée socialiste, Sylvie Andrieux, condamnée pour détournement des fonds publics de la région. Comme ses voisins, elle a été destinataire en novembre dernier d’un procès-verbal à la suite d’un non respect d’une mise en demeure de libérer les lieux, indique les services de l’État.

Interrogée par le quotidien, l’ex députée semble découvrir la contravention de 5e classe dont elle a été destinataire mais confirme son départ : “Bien sûr que je compte partir. Comme mes voisins, nous devons appliquer la loi Littoral. Vous savez que l’État a mis des décennies à l’appliquer. Moi je trouve que c’est une bonne chose et c’est la moindre des choses d’appliquer la loi mais avouez que les gens ont une histoire. Mon voisin de gauche a 80 ans, l’autre c’est un jeune couple avec des enfants en âge scolaire donc il est nécessaire d’avoir une négociation avec l’État avant de partir. Tout le monde se prépare à prendre ses dispositions. Il y a discussion, c’est la moindre des choses dans un État de droit. On ne jette pas les gens à la rue”.