Le projet de grande mosquée définitivement enterré par la mairie
La grande mosquée de Marseille existera peut-être un jour mais sans doute pas à cet endroit et certainement pas avec cette association. La Provence révèle en effet que le prochain conseil municipal devrait acter la résiliation du bail accordé à l’association pour la grande mosquée, présidée par l’imam Abderrahmane Ghoul. La municipalité prend appui sur la caducité du permis accordé en 2007, un impayé de loyers pour un montant de 62 000 euros, le défaut d’entretien… En effet, depuis la première pierre installée en grande pompe en 2010, l’association n’avait réussi qu’à édifier un seul pan du mur d’enceinte du bâtiment.
Le président de l’association, très contesté en interne, entend attaquer devant la justice la décision de la Ville. Pourtant celle-ci ne fait qu’officialiser l’arrêt d’un dossier déjà enlisé : “Le problème c’est que depuis 2011, nous ne récoltons plus d’argent. Or, il nous faut au minimum 3 millions d’euros pour raser le bâtiment et lancer ce chantier. Les particuliers ne donnent que s’ils voient les choses avancer”, argue le président. Même s’il estime que son association est “dans les règles” les caisses sont vides. Elle aurait dépensé les 200 000 euros de dons perçus “pour payer l’architecte et les avocats” mais sans qu’aucun acte concret n’ait fait avancer la construction.
Source : La Provence
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Je voudrais attirer votre attention sur un élément de contexte qui me semble un peu exagéré, tel qu’enquêté par l’Ifop à la demande de l’Institut Montaigne repris par le JDD (qui ne fait pas partie de mes sources d’information). Quelqu’un a-t-il une autre analyse plus nuancée ou critique de celle-ci ?
« Une enquête récente menée par l’IFOP pour le compte de l’Institut Montaigne, dont le JDD du 18 septembre publie les principaux résultats, indique que 46% des musulmans sont sécularisés : néanmoins, «la religion occupe une place importante dans leur vie», nous disent les auteurs de l’enquête, 65% d’entre eux étant par exemple favorables au port du voile. Selon cette enquête, 28% des musulmans sont des «ultras»: ils plébiscitent donc le port du niqab ou de la burka, et ils sont pour la polygamie, ce caractère ultra se retrouvant chez 50% des moins de 25 ans, un pourcentage extrêmement élevé, bien supérieur à ce qu’il est chez les plus de 40 ans. Cette constatation est un signe inquiétant, nous disent les auteurs de l’étude, puisqu’il s’agit d’un effet de génération qui ne s’atténuera pas avec la maturité. On note aussi, dans cette enquête, que seulement 57% des femmes musulmanes acceptent la mixité dans les piscines. Et pour ce qui est de la viande halal, 80% des pratiquants, et aussi 67% des non pratiquants, considèrent que les enfants doivent pouvoir en manger dans les cantines scolaires. Autre signe caractéristique: 41% des femmes refusent de faire la bise à un homme ! »
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