À Aix, Sophie Joissains quitte le conseil municipal mais rentre au cabinet
Deuxième sur la liste de Christian Estrosi dans les Bouches-du-Rhône, la sénatrice Sophie Joissains (UDI), affectée par la règle sur le cumul des mandats, siègera bien au conseil régional. “Je vais démissionner du conseil municipal, explique-t-elle. Ce n’était pas mon choix premier, mais aujourd’hui, les dotations aux collectivités baissent et il faut savoir trouver des co-financements.”
Comme son père avant elle, Sophie Joissains devrait en revanche bénéficier d’un emploi au cabinet de sa mère à la mairie d’Aix. “Ce devrait être un poste de conseiller à 20 % pour me permettre de continuer à suivre les dossiers”, précise-t-elle pour minimiser ce mouvement inhabituel. À la région, Sophie Joissains vise un poste de vice-présidente “à la politique de la ville ou à la culture”. La répartition des postes devrait être actée dès la mise en place du nouveau conseil régional ce vendredi.
Commentaires
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parfait, Politique de la Ville.
elle a une bonne connaissance de ces sujets, c’est bien pour paca
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Ca s’appelle le “renouveau” en politique….Déjà qu’elle est élue il ne faudrait pas en plus qu’elle perde des sous…..
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Apparemment, le népotisme ne gêne pas tout le monde. Donc pourquoi se gêner ?
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Pour rappel, elle est loin d’être la seule “affectée” par le cumul… Les électeurs de paca ont, largement élu une liste fort étoffée pour ce qui concerne le cumul, à commencer bien sur par son leader, à présent doté de 4 mandats : maire de Nice, président de la métropole NCA, député, et d’ici trois jours président du CR (démissionnera t il de tous ses autres mandats, comme l’a fait Xavier Bertrand ? Le suspense est intenable!). Pour la seule liste des BdR, il y a pas moins de 9 cumulards dans les 10 premiers (pour ceux qui auraient omis de lire la liste avant que de remplir leur devoir électoral.) : Un député européen, une sénatrice et adjointe au maire d’aix, un député (aubagne), un maire (salon), pas moins de 4 adjoints au maire de la gaudinesque équipe (!), et un autre adjoint au maire d’aix. Bref, la liste qu’il faut, au moment qu’il faut, pour que rien ne soit plus comme avant, après “l’avertissement” traumatique du premier tour. (ça va changer!).
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Depuis 2000 le cumul d’exécutifs locaux est interdit. La loi sur le cumul des mandats votée en février 2014 et qui doit entrer en vigueur en 2017, prévoit qu’un député ne pourra pas être en même temps maire, président de conseil départemental ou président de conseil régional. Je ne sais pas s’il s’agit d’une loi ou d’une injonction du président de la république, mais on ne peut pas non plus cumuler un mandat électif avec la fonction de ministre.
Jean-Yves Le Drian va cumuler son poste de ministre de la Défense avec celui de président de la région Bretagne.
Inversement, plusieurs élus de droite devancent l’échéance de 2017 en privilégiant leur fonction de président de région. C’est le cas de Xavier Bertrand, mais aussi de Christian Estrosi : http://www.lcp.fr/actualites/politique/178012-regionales-au-moins-six-deputes-vont-abandonner-leurs-mandats
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Xavier Bertrand revient sur ses pas pour conserver la présidence de la métropole, au motif que c’est là et à la région que se jouera l’avenir économique de la région : http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/021573417353-xavier-bertrand-ne-sera-plus-depute-mais-va-quand-meme-cumuler-1186678.php
Même choix que Christian Estrosi. On peut comprendre ce souci de la recherche d’une cohérence et de l’efficacité sur un sujet où l’action publique patine sous le gouvernement Hollande, comme dans un certain nombre de régions et particulièrement en PACA : le nombre des fonctionnaires continue à augmenter, tandis que l’emploi salarié privé continue à diminuer.
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