Le patron des flics Pierre-Marie Bourniquel prend sa retraite, Rolex au poignet

Rolex
Bref
le 29 Mar 2016
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Le directeur départemental de la sécurité publique, Pierre-Marie Bourniquel, patron des policiers des Bouches-du-Rhône va prendre sa retraite le 31 mars après quarante ans de service. La Provence lui consacre un long portrait au cours duquel il revient sur sa carrière, son mandat de trois ans à Marseille, et quelques passes d’armes. Notamment ce 9 février 2015, jour de visite du Premier ministre Manuel Valls et du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, où Bourniquel manque de se prendre une balle dans la cité de la Castellane (16e) où des tirs de kalachs ont lieu.

Si le DDSP raconte ainsi ses “faits de bravoure”, a contrario il “omet” de raconter avoir renversé un adolescent en 2014. Et se montre sous un jour particulier : “Je suis le patron de 14 000 flics sur la zone de défense sud, vous croyez que je vais rouler en 4CV et que je vais être sapé comme un con ? Je préfère avoir une Rolex au poignet et j’emmerde ceux que ça gêne”. Bref, l’homme assume son image légèrement sulfureuse, quitte à fragiliser son image : “Aujourd’hui l’école des commissaires fabrique des sous énarques, moi j’ai toujours agi en chef des flics”.

Source : La Provence
Élodie Crézé
Journaliste

Commentaires

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5 commentaire(s)

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  2. Regard Neutre Regard Neutre

    Le circonflexe est un diacritique peu utilisé chez ce policier sans gêne…

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  3. JL41 JL41

    « L’ado a été blessé à l’épaule par le rétroviseur », lit-on dans l’article que vous mettez en lien, Elodie. Le commissaire et l’ado ont eu chacun de la chance. Fallait-il rappeler cet accrochage dans le panégyrique de sortie de la Provence ?
    Ce qui étonne, c’est que la Provence ait fait de cet évènement tout un plat, si ce n’est qu’il entre probablement dans le système de bonnes relations qu’entretient le quotidien local avec l’Evêché.
    PaulR a raison de rappeler un dossier d’importance en région marseillaise, resté sans suite connue, comme d’ailleurs le vol du dépôt de munitions de Miramas, ou une série d’évènements à La Ciotat, qui ont débuté avec l’assassinat non élucidé d’un enseignant.

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    • Jean-Marie Leforestier Jean-Marie Leforestier

      Détrompez-vous JL, le portrait – j’espère qu’il sera mis en ligne – est loin du panégyrique. Il est plutôt bien senti et souligne moult travers du personnage…

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    • JL41 JL41

      Bonjour Jean-Marie. On peut donc interpréter cet article de plusieurs façons, je maintiens le terme de panégyrique. Ce n’est pas un personnage genre grisaille, un fonctionnaire tremblant, le doigt sur la couture du pantalon. Il comprend ce que l’on attend de lui et s’applique à le faire à sa façon. Ce que certains peuvent assimiler à des défauts, comme ses goûts ostentatoires, est placé par la Provence dans un contexte de personnage un peu hors normes.

      Je ne connais pas le personnage et je ne sais pas si ce portrait est ressemblant, mais il ne me semble pas à charge. Il n’y a pas de jugement prononcé sur les réussites et les échecs de son passage à Marseille. Certaines affaires sont restées des énigmes, la police en sait-elle davantage ou ses enquêtes n’ont-elles rien donné, on n’en sait rien. L’article de la Provence porte sur la personnalité du bonhomme mais ne fait pas de bilan. Pourquoi Marsactu ne s’y est pas essayé ?

      Le portrait de la Provence est en ligne ici : http://www.laprovence.com/article/actualites/3867348/pierre-marie-bourniquel-le-monarque-indomptable.html

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