Pape Diouf campe sur son ni-ni et y fait son nid

Il soutient également que cette décision "cohérente avec [sa] démarche" a été prise de longue date avec l'ensemble des 16 têtes de liste, seule instance décisionnaire du mouvement et qu'elle lui assure un soutien plus fort encore. Au passage "la défection" de quatre ou cinq colistiers dont Sébastien Barles et certains de ses colistiers relève pour lui de la goutte d'eau dans la vague d'approbations. Il en tient pour preuve "le ralliement assez massif, les messages, les invitations" dont il serait l'objet. "C'est ce qui nous pousse à continuer cette action d'une manière ou d'autre autre", reprend Pape Diouf qui reste très flou sur la forme que prendra désormais Changer la donne.

"Pas un parti politique classique, ni un mouvement" mais un outil dont "l'action touche directement", dit-il. Ce qui n'exclut pas de se présenter à des élections, les prochaines municipales pour lesquelles il prend date et d'autres scrutins intermédiaires "même si cela ne veut pas dire y présenter des candidats". Il entend oeuvrer sur deux axes : "la continuation de la démarche sociale" dont il a saisi l'urgence durant la campagne et le civisme dont le niveau d'abstention confirme le déclin persistant. Son directeur de campagne, Pierre-Alain Cardona évoque la création d'une "fondation et d'une association", la poursuite des permanences citoyennes "en multipliant les espaces d'expression" dans la ville. Mais "la cogitation collective" s'arrête pour l'heure à ces esquisses.

Rectificatif le 4 avril à 11 h 39 : selon l'équipe de Pape Diouf, Michèle Rubirola est toujours dans la dynamique des listes Changer la donne. Si elle était absente de la conférence de presse du mouvement, c'est pour des raisons professionnelles.

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