Mode de scrutin aux municipales : les sénateurs rejettent la réforme de la loi PLM

Mode de scrutin aux municipales : les sénateurs rejettent la réforme de la loi PLM

97 voix pour, 217 voix contre. Mardi 3 juin, les sénateurs ont majoritairement rejeté le projet de loi sur la réforme du mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille, dite loi PLM, rapporte l’AFP. Le texte avait été accepté en première lecture par l’Assemblée nationale début avril, avant d’atterrir au Sénat où la majorité de droite penchait très largement pour un rejet. Du côté des élus du département, au Sénat, seul Guy Benarroche (EELV) a voté contre. Jérémy Bacchi (PCF), Marie-Arlette Carlotti (PS) et Stéphane Ravier, sénateur d’extrême droite, se sont prononcés en faveur de la réforme de la loi.

Le projet de loi prévoit d’instaurer deux scrutins aux prochaines municipales, l’un pour élire les conseillers d’arrondissement ou de secteur, l’autre pour les conseillers municipaux centraux, sur une circonscription unique. Si l’actuel maire, Benoît Payan (Printemps marseillais), semble favorable à cette modification, ce n’est pas le cas de Martine Vassal (divers droite) et Renaud Muselier (Renaissance), qui ont signé une tribune commune en février dernier pour s’y opposer.

À LIRE

Municipales 2026 : les zones d’ombre de la réforme du mode de scrutin à Marseille

Reste à savoir maintenant la suite donnée par le gouvernement à ce projet de réforme. Il est possible qu’il convoque une commission mixte paritaire (CMP), réunion de sept sénateurs et sept députés chargés de négocier pour aboutir à un texte commun. Le gouvernement peut également décider de donner le dernier mot à l’Assemblée nationale, mais risquerait alors de se mettre à dos ses alliés Les Républicains.