Le ministère de l’Intérieur gêné par l’offre de Rocca sur la SNCM
Demain, Patrick Rocca fera partie des candidats à la reprise de la SNCM auditionnés par le tribunal de commerce. De quoi susciter l’inquiétude de l’État, note Mediapart. Et pas seulement parce que son offre est la moins-disante au niveau social. Le journal en ligne publie un extrait d’une note blanche du ministère de l’Intérieur rédigée en mars : « Son ascension rapide a pu laisser supposer des proximités avec le grand banditisme corse, même si les services d’investigation n’ont toujours pas mis en évidence ces liens ni détecté d’anomalies dans cette croissance économique spectaculaire. »
En mai, déjà, l’Opinion relevait “le lourd CV” de l’entrepreneur condamné en février 2014 pour abus de bien social, escroquerie, faux et usage de faux. “Cette procédure judiciaire est derrière moi mais elle suscite sans doute quelques fantasmes. (…) Il y a peut-être une petite rancœur à Paris de voir qu’une ancienne compagnie nationale puisse passer sous le pavillon d’un entrepreneur insulaire”, répondait-il au Marin quelques jours avant l’article de l’Opinion. Mediapart rappelle par ailleurs que Patrick Rocca a été condamné à 10 mois de prison ferme pour détention d’arme de première catégorie. Lors d’une perquisition dans les locaux de sa société, la police avait découvert un fusil-mitrailleur chargé enveloppé dans un sweat-shirt.
Source : MediapartCommentaires
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
Test
Se connecter pour écrire un commentaire.