lyondellbasel

Quelques jours après son entrée au gouvernement , Arnaud Montebourg en avait fait un de ses premiers déplacements officiels. Après Gémenos et Fralib, le ministre du redressement productif était venu sur les rives de l'étang de Berre soutenir les salariés de la raffinerie de Lyondellbasel, une raffinerie mise "sous cocon" ( en arrêt d'exploitation ) que son propriétaire texan souhaitait fermer. Montebourg avait promis de tout faire pour trouver un repreneur, évoqué à l'époque une piste lybienne et chargé du dossier son conseiller Christophe Bejach, un ancien banquier d'affaire. C'était le 25 mai dernier. Depuis cette date plus vraiment de nouvelle, au moins officiellement. Un discret plan social a été mis en place cet été concernant les 300 salariés de la raffinerie. Un peu moins de la moitié des salariés ont été repris sur les activités de pétro-chimie de Lyondellbasel, sur le même site et les autres ont définitivement quitté l'entreprise, soit via des "mesures d'âge" ( mise à la retraite anticipée) soit via des licenciements. Malgré tout l'intersyndicale de Lyondellbasel, assisté du cabinet spécialisé M2A et Bejach ont continué activement à rechercher un repreneur pour la raffinerie. Car Lyondellbasell c'est à la fois cette activité, peu rentable, mais aussi la pétro-chimie, qui elle l'est beaucoup plus et que l'actionnaire texan veut conserver. Et le problème est là , car pour l'instant    

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