Lisette Narducci candidate de la Ville et du CG13 pour la présidence d’Euromed
Lors de la présentation de son mouvement politique, La force du 13, Jean-Noël Guérini en a profité pour faire un petit passage en revue de ses énervements, ce vendredi. De la défaite cataclysmique de la gauche à la réforme "débile" des rythmes scolaires ou encore sur la présidence d'Euroméditerranée, le président du CG13 avait un sac à vider. On le savait très en colère par l'élection de Michel Vauzelle à ce poste à l'automne dernier. Mais il ne décolère pas. "On me cite un nom qui n'a rien à voir avec un politique pour remplacer le président Vauzelle quand ce dernier sera atteint par la limite d'âge. Je m'opposerai très fermement à ce qu'une personnalité non élue préside Euroméditerranée", a-t-il insisté. Ce projet doit être dirigé par un responsable politique". Il n'en dira pas plus sur ladite personnalité.
Mais, cette colère trouve un début d'explication dans le bureau du maire, à l'issue du conseil municipal, ce lundi. En effet, quand on évoque la possibilité qu'une personne non élue prenne la présidence d'Euromed, Jean-Claude Gaudin prend le temps de faire un peu d'arithmétique : "Sur le principe, je n'ai rien contre. Le conseil d'administration d'Euroméditerranée compte neuf élus du peuple : trois pour la ville, deux de la communauté urbaine, deux pour le conseil général et deux pour la région. Ensuite, le préfet nomme une personnalité qualifiée. Jusque-là, c'était le banquier Bernard Maurel et nous avons proposé Patricia Ricard pour le remplacer et cela semblait convenir. Le préfet siège mais ne vote pas. Il reste ensuite neuf hauts fonctionnaires". Ces derniers ont pris part au vote en XX dernier lors de l'élection de Michel Vauzelle. Or, depuis l'origine la Ville de Marseille a présidé l'établissement public à trois reprises. "Or, les fonctionnaires n'ont pris part au vote que pour l'élection de Guy Teissier". Que feront-ils en août prochain quand Michel Vauzelle aura atteint la limite d'âge et qu'il devra laisser son siège ? Cela inquiète un peu le maire. En effet, il avait l'intention de faire tourner un peu les postes. "La Ville ayant présidé trois fois, la région une fois avec monsieur Vauzelle, le tour revient au conseil général des Bouchez-du-Rhône". Un cadeau politique qui satisfait Jean-Noël Guérini et surtout sa suppléante Lisette Narducci, pressentie pour le poste par les deux institutions. Car les deux hommes ont fait leur compte : cinq voix de la Ville et de la communauté urbaine, auxquelles s'ajoutent les deux du conseil général, cela fait sept. "Je ne connais pas les intentions de Michel Vauzelle", glisse le maire. On ne voit pas comment il pourrait suivre les deux hommes dans leur choix.En tout cas, les deux institutions sont majoritaires. A condition que les hauts fonctionnaires ne contrecarrent pas leur vote cet accord post-électoral. Et, c'est dans ce cadre que la personnalité qualifiée choisie par le préfet entre en ligne de compte. Car, si le gouvernement n'a pas envie de voir l'accord politique entre Gaudin et Guérini scellé sur l'autel d'Euroméditerranée, il doit proposer une personnalité dont le profil lui permette de s'imposer à la tête de l'établissement sans passer pour une oukaze de plus du gouvernement.Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
Commentaires
0 commentaire(s)
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.