Les Bouches-du-Rhône en alerte pollution à l’ozone de niveau 2

Chaleurs
Bref
le 17 Juin 2022
6
En centre-ville, l
En centre-ville, l'objectif est de limiter l'utilisation des véhicules les plus polluants. (Photo : DR)

En centre-ville, l'objectif est de limiter l'utilisation des véhicules les plus polluants. (Photo : DR)

À partir de ce samedi, les Bouches-du-Rhône passeront en alerte pollution de niveau 2. Le département connait en effet un important épisode de pollution depuis plusieurs jours consécutif liée, entre autres, à la météo. Les fortes chaleurs et la très faible quantité de vent viennent en effet amplifier le phénomène. Mais les vents devraient enfin se renforcer ce samedi en fin d’après-midi. D’ici à là et tant que l’alerte ne sera pas levée, la préfecture soumet à la population des recommandations sanitaires. Parmi elles : éviter les sorties en plein ensoleillement et les efforts physiques en extérieur.

La préfecture recommande également de limiter les déplacements en voiture et de favoriser les transports en communs, le covoiturage et les modes de déplacements non polluants. Dans le département voisin du Vaucluse, également en alerte 2 depuis ce vendredi, la circulation différenciée est appliquée. Contactée, la préfecture des Bouches-du-Rhône indique qu’un comité expert doit se tenir dans la journée pour évoquer, entre autres, la possibilité de l’application de cette même mesure qui interdit de circulation les véhicules les plus polluants.

Violette Artaud

Commentaires

Rejoignez-la communauté Marsactu pour, vous aussi, contribuer au débat local. Découvrez nos offres


ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. Patafanari Patafanari

    La photo du Cours Lieutaud en illustration date un peu. Maintenant il y des arbres de un mètre de haut et des pistes cyclables de un mètre de large.
    Mais toujours des tags et des tags.(Et des graffitis aussi).

    Signaler
  2. Maltsec Maltsec

    Vous avez noté une modification des conduites? Degun! tant qu’il s’agit de recommander, que les politiques en charge ne donne aucun écho a ses alertes, aucune prise de conscience individuelle. Les pb c’est pour les autres, mon mode de vie n’y est pour rien, que les autres commencent, dans une ville malade et saturée de voitures la responsabilité des édiles est lourde: leur mission n’est pas de caresser nos mauvaises habitudes dans le sens du poil mais justement d’incarner cette prise de conscience d’une rupture urgente dans nos usages au quotidien: bagnoles qui colonisent l’espace, loisirs des plus jeunes qui se traduit par déchets et bouteilles dans la rue, pollution sonore. Qui pour défendre une pacification de l’espace public dans cette ville?

    Signaler
    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Vous avez tragiquement raison. Le prix du carburant est autour de 2 €/l, nous vivons un épisode caniculaire qui nous rappelle, s’il en était besoin, que nos émissions de gaz à effet de serre posent problème, et par dessus survient cette alerte à la pollution de l’air – pas du tout inattendue ! Et que vois-je tous les jours ? Des voitures à l’arrêt, parfois plusieurs minutes, dont le moteur tourne… : la climatisation de leur (unique) occupant, c’est sacré, peu importe que la planète crève tout autour.

      On ne tirera rien de la responsabilité individuelle, qui est en réalité une irresponsabilité collective. Il faut maintenant que les pouvoirs publics agissent et contraignent. Je préfère pour ma part une “écologie punitive”, expression forgée par ceux qui ne veulent rien faire, à un climat punitif, qui va rendre la vie plus difficile voire, ici ou là, impossible.

      Signaler
  3. julijo julijo

    Oui, il y a une responsabilité individuelle. évidemment.
    par contre la responsabilité collective est d’importance.
    moi, dans mon petit coin, je fais un max : compost, tri sélectif sérieux, pas de clim et j’utilise mes pieds, c’est moins cher…etc. je n’ai pas de trucs sophistiqués, genre éolienne ou panneaux solaires mais je fais attention. je ne suis pas contre une circulation différenciée, les bagnoles thermiques polluent, les voitures électriques aussi, mais plus tard…etc. tout faire, ok !

    cependant, la CJUE condamne la France pour manquement aux obligations issues de la directive qualité de l’air de 2008. Concrètement, la justice européenne estime que « la France a dépassé de manière systématique et persistante la valeur limite annuelle pour le dioxyde d’azote depuis le 1er janvier 2010 ». Le dioxyde d’azote (NO2), est un gaz très toxique, des dépassements particulièrement répétés : à Paris, Marseille, Lyon, Nice, …etc, et une quinzaine de villes françaises.
    alors l'”écologie punitive” envers les particuliers, j’en ai un peu ras la casquette, oui certaines personnes exagèrent, oui. mais l’essentiel des pollutions n’est pas le fait des particuliers, il faut que les pouvoirs publics contraignent les véritables pollueurs…ils pourraient commencer par les quartiers de l’Estaque et autour, et puis la zone de fos. et ça c’est pas rien.

    Signaler
    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Je suis évidemment d’accord avec vous, @julijo, et par conséquent pas d’accord avec Macron qui avait un jour affirmé que “la lutte contre le réchauffement climatique, c’est d’abord chacune et chacun d’entre nous”. Ce qui est une façon confortable d’évacuer le rôle des politiques publiques, donc la responsabilité gouvernementale. Bien sûr qu’il faut agir au niveau collectif, orienter la demande, interdire et sanctionner les pratiques d’entreprises qui se foutent des externalités négatives de leur activité.

      De ce côté-là, on est très mal parti aussi, avec par exemple la multiplication, dans l’anarchie la plus totale, de services de livraison de repas ou de denrées alimentaires à domicile, nuisibles socialement et écologiquement. Ou avec la prolifération des achats de petites voitures pour… des ados de 14 ans. Il y a une demande ? OK, mais le petit confort de quelques-uns ne saurait être satisfait au détriment du plus grand nombre. Et là, les pouvoirs publics laissent faire.

      Signaler
    • Pascal L Pascal L

      “le petit confort de quelques-uns ne saurait être satisfait au détriment du plus grand nombre”
      Bien sur mais je m’imagine aussi que si Karl Marx était encore de ce monde, peut-être nous dirait-il : “depuis 1950, ce n’est plus la religion, l’opium du peuple mais la consommation”
      Une drogue dure donc et le sevrage ne se fera pas sans douleur.

      Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire