Le parcours tortueux de la nouvelle prise de gauche d’Estrosi

BOUGEOTTE
Bref
le 27 Nov 2015
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L’équipe de Christian Estrosi a pris soin d’annoncer la nouvelle par un communiqué de presse. Après le maire guériniste de Grans Yves Vidal, la conseillère régionale de la majorité Vauzelle Karima Rezoug est la nouvelle prise de gauche du candidat LR (ex-UMP). “Je reste une femme de centre-gauche mais je pense qu’il faut qu’il y ait dès le premier tour un sursaut républicain face à la montée des extrêmes. Ce n’est ni un ralliement ni un soutien mais je connais les valeurs humanistes de Renaud Muselier”, explique l’élue.

Elle termine ainsi un parcours tortueux à l’approche des élections régionales. Selon nos informations, alors que le PS ne souhaitait pas la reconduire, l’élue marseillaise a en effet tenté peu après les municipales d’adhérer à Europe écologie-les Verts. “Il y avait une liste commune aux municipales entre EELV et le PS. C’étaient eux qui voulaient que j’adhère”, contredit Karima Rezoug. “Il y avait eu un vote au sein du parti sur son adhésion. Au regard de ses votes à la région et du compte-rendu que nous avaient fait nos élus, nous n’avions pas trouvé de raisons de l’accepter”, confirme pourtant Christine Juste, la porte-parole du parti. Alors proche de Karim Zéribi, Rezoug avait certainement aussi subi la disgrâce interne de l’ex chef de file écolo aux municipales.

Jean-Marie Leforestier
Journaliste | jm.leforestier@marsactu.fr

Commentaires

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  1. marseillais marseillais

    C’est à l’image des guérinistes qui, s’affirmant maintenant de “centre gauche”, passent allègrement et sans vergogne de la gauche à la droite

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Bien vu. On évitera d’ailleurs de parler de prise “de gauche” s’agissant des guérinistes et de leurs apparentés. Ceux-ci sont nettement plus aptes au brouillage des cartes qu’à l’affirmation de convictions. Et ils ont juré la perte des socialistes et de leurs alliés : tout est bon, donc, pour habiller de belles phrases les petites manoeuvres, y compris le “sursaut républicain” – qu’on avait un peu de mal à lire dans les pratiques politiques de Jean-Nono…

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