Le grand conseil de la mutualité obtient son sursis

Les protagonistes du dossier (direction, syndicats, élus) n'attendaient plus qu'une confirmation du tribunal, après que le procureur de la République avait plaidé dans ce sens lors de l'audience : il a prolongé aujourd'hui de 6 mois la période de redressement judiciaire du Grand conseil de la mutualité, gestionnaire d'un réseau de santé dans le département. Un sursis exceptionnel justifié notamment par l'obtention d'une subvention de 3 millions d'euros par un fond mutualiste et la vente de la clinique de Bonneveine.

La mise en route de mesures longtemps retardées du plan de redressement peut également y avoir contribué. Avec plus de 30 suppressions de poste pas du goût des syndicats : "Nous condamnons l’attitude de la direction du GCM qui continue et accélère le processus de licenciements", malgré l'aide qu'a reçue l'entreprise, tance la CGT dans un communiqué. Coïncidence de calendrier, les salariés licenciés pour motif économique (dont les 37 médecins généralistes qui refusent un nouveau contrat) étaient convoqués ce mardi pour une réunion avec Pôle Emploi. Après les échéances judicaires, désormais repoussées à des audiences le 12 février et le 8 mai, place à la phase sociale…

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