Le deuxième phase du projet de boulevard urbain sud consultable par le public

Bref
le 28 Mar 2025
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La fin actuelle du boulevard urbain sud. (Photo : BG)
La fin actuelle du boulevard urbain sud. (Photo : BG)

La fin actuelle du boulevard urbain sud. (Photo : BG)

Il disparaît puis réapparaît au gré des débats publics et politiques. Mais l’avancée du boulevard urbain sud, le BUS, comme disent les techniciens, se poursuit. Cette semaine, la deuxième phase de ce projet de route qui doit relier l’échangeur Florian à la Pointe-Rouge, est désormais soumise à une “enquête parcellaire” : en d’autres termes, les plans et parcelles concernées par le futur axe routier cher à la droite locale sont consultables en mairies de secteur et mairie centrale.

Le public est par ailleurs invité à consigner sur place ou par courrier ses “observations portant sur les limites des biens à exproprier”, lit-on dans l’avis d’enquête. Une opération qui sera possible jusqu’au 15 avril inclus. Cette procédure doit permettre à la métropole d’obtenir la maîtrise foncière des terrains nécessaires à la réalisation du BUS, qui doit se transformer en “boulevard urbain vert” faisant la part belle aux “mobilités douces”, sur son dernier tronçon, entre le Roy d’Espagne et la Pointe-Rouge. Une procédure judiciaire entre la mairie, opposée au projet, et la métropole est par ailleurs en cours devant la Cour de cassation.

Source : La Provence
Violette Artaud

Commentaires

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  1. Peuchere Peuchere

    La photo est trompeuse !!! C’est sans arrêt tout bouché

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Et ça le sera tout autant si ce boulevard est un jour achevé conformément au rêve très 1970 de la droite bagnolarde puisque, où qu’il s’arrête, y compris sur le littoral, il sera en cul-de-sac. D’ailleurs, la fonction d’un aspirateur à voiture est d’aspirer les voitures et d’être en permanence tout bouché : c’est le paradoxe de Braess, connu depuis 1968 – mais toujours ignoré à Marseille.

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    • Thais Thais

      On disait pareil de la l2, la pollution et les embouteillages au Nord…
      2 h d’embouteillages par jour ok, mais 22 h où l’on circule correctement, à tel point que lorsqu’elle est fermée, Marseille est paralysée.

      Et puis, si le cul de sac est bien foutu, type échangeur Florian avant le bus, ça ne sera pas forcément bouché, sans compter qu’outre le cul de sac au bout, il y a tous les quartiers desservis avant…idem l2

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    • Peuchere Peuchere

      Electeur du 8e., c’est la droite bagnolarde qui a supprimé tous les tramways à Marseille dans les années 60 et 70 ?

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      On n’est plus dans les années 1960 ou 1970, précisément… et certaines grandes villes ont appris de leurs erreurs dès la fin des années 1980. A Marseille, on attend toujours la débagnolisation qui, ailleurs, se produit depuis 20 ou 30 ans.

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    • Peuchere Peuchere

      Il faut arrêter de regarder la petite maison dans la prairie ! Non au tout voiture, mais non aussi a la “debagnolisation”

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    • Peuchere Peuchere

      Il faut arrêter de regarder la petite maison dans la prairie ! Non au tout voiture, mais non aussi a la “debagnolisation”

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    • Peuchere Peuchere

      Il faut arrêter de regarder la petite maison dans la prairie ! Non au tout voiture, mais non aussi a la “debagnolisation”

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    • Peuchere Peuchere

      Il faut arrêter de regarder la petite maison dans la prairie ! Non au tout voiture, mais non aussi a la “debagnolisation”

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  2. Peuchere Peuchere

    Il faut arrêter de regarder la petite maison dans la prairie ! Non au tout voiture, mais non aussi a la “debagnolisation”

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    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      Je crois que vous vous répétez
      Les années 60/70ont été celles du tout voiture. Marseille n’a pas fait exception. La droite ni la gauche non plus.
      Un seul maire en France a rendu sa vieille ville piétonne dans les années 70, il a passé pour un hurluberlu : Jean Minjoz.
      Eh oui Peuchere un peu d’histoire vous aiderait à comprendre pourquoi le tram a été supprimé, à Marseille comme ailleurs. En 45 s’est terminé un truc un peu violent, la 2e guerre mondiale. Vous devez refaire une voirie propre au plus vite, que choisissez-vous : un bon bitume bien noir rapide à poser et pas cher ou des rails ?
      En plus pour construire cela il fallait du pognon. En France il ne y a plus rien. Donc l’argent vient du plan Marshall. À condition que ce pognon serve à acheter du pétrole américain (oui les pays du golfe à ce moment là en produisait peu). Le bitume se fait avec du pétrole. Voitures et autobus roulent au pétrole. Conclusion : on arrête le tramway.
      Et avec le développement des extractions au golfe persique dans les années 60, le pétrole ne coûte rien. On ne risquait donc pas de remettre des trams. Époque bénie ou RAF des particules fines.
      Mais bon déterrer Defferre c’est quand même plus sympa et moins prise de tête que de se renseigner un peu sur le sens de l’histoire.

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