Le collectif Vélo en ville s’alarme de la perte d’une subvention métropolitaine
C’est par une série de tweets que l’association a choisi de faire part de son désarroi. Le collectif Vélo en ville annonce que la Fête du vélo 2022, organisée en juin dernier, pourrait bien être la dernière et que la structure se trouve désormais en péril financièrement. En cause ? Une subvention de fonctionnement que la métropole pourrait ne pas lui attribuer cette année. Cette décision, craint le collectif, devrait être actée lors du dernier conseil métropolitain de l’année ce jeudi 15 décembre.
La fête du vélo 2022 va peut-être couler l'association 😕 celle de 2023 n'aura sans doute pas lieu 🙁 mais ce n'est pas tout : notre demande de subvention de fonctionnement à la métropole est également restée sans réponse pour l'année 2022 😧 C'est là aussi une première ! pic.twitter.com/kXMpYXkYNu
— Collectif Vélos en Ville (@VelosenVille) December 8, 2022
Dans un article daté de samedi 10, La Provence revient sur cette information et précise que le montant alloué les années précédentes par la collectivité était de 40 000 euros sur un budget total de fonctionnement de 120 000 euros. L’association y voit une mesure de rétorsion de la métropole après les différents recours déposés par Vélo en ville contre le manque d’aménagement cyclables métropolitains.
Commentaires
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Bonne illustration de la politique de subventions de la Métropole et du Département (on me dit dans l’oreillette que ce serait la même, qui l’eût cru ?) : après avoir exalté “le dynamisme de la société civile”, “l’engagement citoyen”, “la vitalité démocratique”, c’est “lèche-moi les bottes où je t’étrangle”.
Les assos de cyclistes ne sont pas payées de leur modération… Quand est-ce qu’on se lance dans les opérations escargot sur la Place Castellane et le Prado, les opérations coups de poing pour créer des parkings à vélos là où il y en a réellement besoin, pour peindre des pistes cyclables là où la loi enjoint d’en créer depuis plus de trente ans ? Quand est-ce qu’on empêche les conseillers métropolitains de sortir du Pharo en les encerclant avec deux mille vélos ?
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Si vous avez besoin d’un coup de main pour cela ,vous n’avez qu’à passer un coup de fil aux voyous qui ont attaqués Lafarge.
Après les subventions sont un jeu dangereux,rappelez vous la réaction de Payan vis à vis du club de la croisière à Marseille, qui tapait sur le maire à bras raccourcis et dont la subvention a été sucrée par ce dernier.
Payan aime t’il qu’on lui lèche les bottes ?
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C’est le moment ! Les associations donnent Rdv jeudi 15 décembre 13h devant le Pharo bd Charles Livon puisqu’il y a le conseil métropolitain !
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Je crois que la Métropole veut délibérément tuer le vélo :
https://gomet.net/mobilites-velo-ramdam/
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J’aimerai savoir avant de commenter qu’elles sont les actions de ce collectif vélos et comment est dépensé la dotation de fonctionnement
Merci
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Ces gens qui viennent avec une sébile dans une main et une chaîne de vélo dans
l’autre.
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L’action de la métropole, dans la ville la moins cyclable et la moins “marchable” de France – quitte à s’asseoir tranquillement sur la loi – est toute résumée dans la suppression de cette subvention : de grands discours en faveur du vélo et d’un réseau cohérent de pistes cyclables, mais dans les faits une lutte quotidienne pour que la bagnole demeure reine le plus longtemps possible.
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Cette association est d’utilité publique, il faut y adhérer ! Et compte tenu de son implication bénévole dans la place des mobilités douces à Marseille (apprentissage du vélo aux adultes et aux enfants, propositions, conseils et présence dans la création de pistes cyclables, veille du respect de la loi lors de la création de nouvelles voies de circulation, ateliers de réparation de vélos, etc.) , il est normal et méritoire de lui accorder de fortes subventions. Madame, il est détestable et méprisable de supprimer ces subventions.
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Piqure de rappel sur l’importance de ne pas dépendre de subventions pour son existence.
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Vous avez raison sur le fond. Mais le plus souvent, les autorités politiques locales financent en partie ce type d’associations car celles-ci leur permettent d’avoir des interlocuteurs crédibles sur les sujets de terrain. Cela permet de confronter les idées et d’éviter les aménagements technocratiques qui ne fonctionnent pas. Tout le monde y trouve donc une utilité.
Ici, notre droite locale qui sait tout considère que seuls les courtisans ont droit aux subventions. Avoir des interlocuteurs ne l’intéresse pas, examiner des critiques lui fait horreur.
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A quoi s’attendaient-ils ? Ils dépendent des subventions octroyées par ceux qu’ils attaquent au quotidien. Non pas que l’action de ce collectif soit à critiquer, mais ils ont de toute évidence perdu le bon sens de vue.
La liberté, ça s’acquiert et ça se mérite.
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