La place des opposants FN en question
Quelle latitude laisser à l’opposition Front national ? À mesure que le parti d’extrême droite progresse, la question se pose avec de plus en plus d’acuité. Le Monde revient aujourd’hui sur la question de la représentation dans les établissements scolaires. Christian Estrosi a fait le choix de ne pas les laisser siéger dans les lycées à l’inverse de la Bourgogne-Franche-Comté.
Au département en revanche, les deux élus d’extrême-droite représentent l’institution dans les conseils d’administration des collèges. Par exemple, Christiane Pujol (ex FN) siège au sein de celui de Salon-de-Provence. Traditionnellement, chaque élu siège dans les établissements de son canton. La règle tacite n’a pas été modifiée avec l’arrivée du binôme berrois dans l’hémicycle.
Cela n’a, à notre connaissance, pas créé de débat particulier contrairement à d’autres échelons démocratiques. Ce lundi, le journal en ligne Contexte revenait ainsi sur l’embarras des parlementaires de gauche et de droite en cas d’action constructive du FN. Et le débat est loin d’être clos.
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Ce parti est légal. Il a donc droit, en fonction de ses résultats électoraux, a exercer l’ensemble des prérogatives des autres élus. Sinon, on peut barrer le terme “égalité” du fronton de nos édifices publics. Et cela fait le jeu de martyrisation de ce parti.
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