La métropole va créer une “zone à faibles émissions” à Marseille

Vignette
Bref
le 8 Oct 2018
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Comme un parfum d’évidence. La métropole Aix-Marseille Provence fait partie des quinze premiers territoires à s’engager dans la mise en place d’une “zone à faibles émissions”, a annoncé ce lundi le ministère de la Transition écologique. Pressé par l’Europe de s’attaquer au problème de la pollution atmosphérique, l’État souhaitait associer à ce dispositif “toutes les villes pour lesquelles les enjeux de qualité de l’air sont les plus prégnants”. Marseille, où certains seuils réglementaires sont régulièrement dépassés, était donc ciblée. Concrètement, il s’agit d’appliquer à l’intérieur d’une ZFE “une interdiction d’accès, le cas échéant sur des plages horaires déterminées, pour certaines catégories de véhicules polluants”, en s’appuyant sur les vignettes Crit’Air.

Pour l’heure, le détail de cette ZFE n’est pas fixé, si ce n’est qu’elle concernera “le centre urbain de Marseille”, peut-on lire dans le dossier de presse du ministère. La présentation donne cependant une piste avec “le travail en cours en matière de régulation des véhicules de livraisons, engagé par la ville de Marseille, qui sera mis en œuvre en juin 2019”. La présidente de la métropole et du département Martine Vassal devrait en dire plus lors de la présentation de son plan environnemental.

Julien Vinzent
Journaliste.

Commentaires

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  1. petitvelo petitvelo

    Au début, on se frotte les yeux: la métropole aix-MARSEILLE va lutter CONTRE la pollution !?!
    Ensuite, on lit et on découvre que c’est l’Etat qui l’a poussée dans le dos, sinon on pourrait bien continuer à s’encrasser les poumons.
    Il était temps, car sinon tous les anti-hidlago parigo auraient débarqué pour mieux jouir de leur voiture dans nos bouchons à nous !

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  2. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Aix-Marseille “s’engage” peut-être, mais probablement à reculons, puisque not’bon maire a toujours pensé qu’ici, le mistral “nettoie” l’air.

    Le problème que nous allons avoir, c’est que ce postulat d’une rare stupidité a eu pour corollaire l’absence de réelle politique de développement des alternatives à la bagnole : or on ne va pas décréter du jour au lendemain la baisse du trafic automobile s’il n’y a pas de solutions efficaces de remplacement.

    S’il s’agit uniquement de “réguler les véhicules de livraison”, j’ai un léger doute sur l’impact d’une telle mesure. L’interdiction des camions les plus lourds et les plus polluants vient d’être mise en place dans l’hyper-centre de Strasbourg (https://www.20minutes.fr/planete/2328931-20180901-strasbourg-nouvelles-restrictions-acces-centre-ville-vehicules-livraisons-pollueurs), mais en complément de toute une politique, poursuivie depuis 1989, de développement du tramway et du vélo, et de réduction de la place de la voiture au centre-ville.

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  3. barbapapa barbapapa

    1/ Organiser des voies rapides, sures et fréquentes entre Marseille, Aix, Aubagne et Vitrolles/Marignane en train, en tram, en “rer”, ou super bus…
    2/ Créer des dizaines de milliers de places de parkings surveillés aux abords des accès à ces voies rapides
    3/ Multiplier les bus et mini bus électriques et leurs fréquences + métros Nord, Sud et Est
    4/ Priorité aux trams, bus, vélos, piétons, taxis dans la ville
    5/ Multiplier les rues piétonnes, les zones 30 km/h, les pistes cyclables, élargir les trottoirs en supprimant des dizaines de milliers de places de stationnement dans la ville, règlementer les livraisons…
    6/ à l’arrivée, on respire, on vit mieux et plus vieux…

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