Greenpeace interpelle la Ville et la métropole sur la qualité de l’air

Pollution invisible, action marquante. Greenpeace interpelle Jean-Claude Gaudin, maire LR de Marseille, et Martine Vassal, présidente LR du département et de la métropole, dans une lettre pour leur demander la mise en place d’une Zone à faible émission (ZFE) ambitieuse tant par sa délimitation géographique que par les types de véhicules pris en compte. En octobre dernier, le ministère de la transition écologique annonçait que le dispositif, qui consiste en “une interdiction d’accès, le cas échéant sur des plages horaires déterminées, pour certaines catégories de véhicules polluants”, serait appliqué à Marseille.

Dans sa lettre, Greenpeace demande aux élus “un calendrier de sortie de l’ensemble des véhicules polluants et un dispositif solide d’aides au changement de véhicule/de mode de transport pour les professionnels et les ménages qui en ont besoin” ainsi que le “développement des alternatives à la voiture et au transport routier et en faveur du déploiement de transports en commun performants et accessibles, à Marseille et à l’échelle de la métropole.” L’action de l’ONG, couplée à près de 200 graffitis propres réalisés dans le centre-ville, rebondit sur le pic de pollution aux particules fines observé mercredi dans les Bouches-du-Rhône.