Dysfonctionnements dans les crèches marseillaises : les parents reçus en mairie

Dysfonctionnements dans les crèches marseillaises : les parents reçus en mairie

“C’était une première prise de contact et on est plutôt satisfaits même si nous restons bien sûr vigilants pour la suite”, synthétise Roxane Taron, mère d’un petit garçon gardé à la crèche municipale marseillaise République et initiatrice avec d’autres parents du collectif “Super-minots en colère, super-parents en galère”. Ces parents, mécontents des dysfonctionnements chroniques que connaissent les crèches municipales depuis plusieurs mois, manifestaient devant l’hôtel de Ville ce mercredi 29 novembre. Ils ont été reçus ensuite par Sophie Guérard, l’adjoint chargée de la petite enfance.

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Cette rencontre avait autant pour but d’exposer les griefs des familles  – “annonces de fermeture de sections la veille pour le lendemain, non prise en charge des enfants le jour même, au risque de mettre en péril nos emplois et manque de transparence de la mairie”, détaille une maman – que de trouver des réponses à la problématique. L’adjointe a rappelé que la pénurie de personnels de la petite enfance est nationale : “actuellement, 200 postes sont ouverts à Marseille. Ce n’est pas un problème de moyens mis par la Ville. Il manque près de 10 000 postes en France aujourd’hui”, résume-t-elle. D’ici à la fin de ces recrutements qui pourraient prendre plusieurs mois, des solutions temporaires sont à l’étude pour éviter les fermetures inopinées. “Nous allons mettre en place un système d’annonces anticipées“, cadre l’élue. “Cela revient à créer une sorte de calendrier prévisionnel des fermetures avec lequel les parents pourront se projeter et s’organiser à l’avance“, complète Roxane Taron. Les parents disent avoir été “écoutés”, mais relèvent que la municipalité a fait preuve d’un “manque de communication” important à leur égard durant cette crise. “À l’avenir, nous désirons vraiment être associés aux prises de décision”, reprend Roxane Taron. Familles, adjointe et représentants de l’administration doivent se revoir en janvier.