Drame de la rue d’Aubagne : les familles des victimes réclament “justice et vérité”
Comme chaque année depuis 2019, le glas a retenti en ce 5 novembre à 9 h 05, rue d’Aubagne, dans le cœur populaire de Marseille. La commémoration des effondrements des bâtiments 63 et 65 de la rue, qui ont causé la mort de huit résidents le 5 novembre 2018, a rassemblé quelques centaines de personnes : des proches des victimes, des habitants de Noailles, des élus de la majorité municipale, dont le maire de Marseille, Benoît Payan (divers gauche). Ce rassemblement a été l’occasion de rendre hommage aux huit Marseillais morts, mais aussi, pour leurs familles et amis, de réclamer “justice et vérité”, alors que s’ouvre le procès tant attendu de la catastrophe, jeudi 7 novembre dans la salle des procès hors norme du tribunal correctionnel, à la caserne du Muy.
“Nous attendons ce procès avec plein d’espoir. Nous savons que ça ne sera pas simple. Mais nous sommes confiants dans la justice”, a souligné la mère de Simona Carpignano, l’une des victimes. Cette parente espère que le procès permettra qu’un tel drame ne se reproduise pas. À ses côtés, Liliana Lalonde, dont le fils Julien est également décédé dans l’effondrement, a rappelé qu’il s’agit là d’un drame du mal-logement : “Mon fils et les autres victimes avaient le droit de vivre dignement. Ils ont fait confiance à ceux qui devaient assurer leur sécurité.” Elle a aussi souligné que “le problème de l’habitat indigne dépasse les immeubles 63 et 65 de la rue d’Aubagne”. Des milliers de Marseillais ont été délogés après la catastrophe : “Ils continuent de chercher un habitat digne. Je supplie les autorités, les syndics, les propriétaires : ne pensez pas uniquement à l’argent, pensez à eux.”
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