Déporté pour le STO, Albert Corrieri demande réparation à l’État français
Une réparation “proportionnée et raisonnable”. C’est ce qu’a demandé jeudi en conférence de presse Albert Corrieri, 102 ans, déporté vers l’Allemagne au titre du service de travail obligatoire pendant la Seconde Guerre mondiale. Accompagné de son avocat Michel Pautot, il estime le montant du préjudice à 43 200 euros, qui correspondent à 10 euros de l’heure, 10 heures par jour, six jours sur sept, durant 18 mois, comme le rapporte la Provence.
En mars 1943, Albert Corrieri n’a que 21 ans lorsqu’il est arrêté par les Allemands. Il passera 18 mois dans une baraque à travailler pour une usine chimique dans des conditions très dures. Son avocat pointe la responsabilité de la France dans sa déportation “où il a été réduit à l’état d’esclave, son pays lui doit donc une réparation financière”.
Source : La ProvenceVous avez un compte ?
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