Pas de station Guy Hermier en bout de ligne
Soulever un autocollant pour voir ce qu’il cache. Une curiosité naturelle que nos confrères de La Marseillaise ont cru bon de satisfaire en tentant de voir ce que cachaient ceux apposés sur le futur terminus de la ligne 2 sur les plans du métro. Déception : ce n’est pas Guy Hermier mais le capitaine-Gèze qui y apparaît, du nom du boulevard tout proche. Le député communiste et ancien maire de secteur n’a toujours pas trouvé de lieu public auquel son nom pourrait être associé.
Contrairement à ce qu’aurait pu laissé penser une promesse de campagne des socialistes aux municipales de 2014, Eugène Caselli n’a pas eu le temps de faire valider par les élus de la communauté urbaine, ce vœu maintes fois formulé par le PCF. Si Jean-Claude Gaudin a toujours soutenu le principe de baptiser du nom de son ancien et respecté adversaire communiste un lieu public, pour l’heure, cela n’a pas été suivi d’effet. Le successeur d’Eugène Caselli à la tête de la communauté urbaine, aujourd’hui conseil de territoire, Guy Teissier, n’a pas entériné la promesse socialiste.
Précision à 16h : La direction de MPM nous indique que le nom de Capitaine-Gèze a été entériné en 2011 par une délibération. Un vœu a été émis en séance par Frédéric Dutoit pour lui donner le nom de son prédécesseur dans le 15/16. Ce vœu n’a pas fait l’objet de débats.
Commentaires
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Visiblement, ce n’est pas que Caselli n’en a pas eu le temps, mais bien qu’il a fait une fausse promesse en 2014, la chose étant votée en 2011! De toute façon, il n’y a (presque) plus que les responsables de pcf pour ignorer que les promesses des solfériniens n’engagent que ceux qui y croient. Point n’est besoin pour le savoir, d’aller décoller les auto collants! Derrière l’auto collant, il n’y avait qu’une évidence.
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Déjà que les militants communistes, athées, ne peuvent pas espérer se retrouver un jour dans un quelconque paradis (sauf Michel Vaxès : « Marx rejoindrait-il Jésus autour des racines communes de l’Amour du prochain, de l’espérance humaine, de l’accomplissement de toutes choses ? » (1), ses confrères élus auraient pu s’arranger pour qu’une trace du passage de Guy Hermier soit laissée dans sa circonscription). Avec le Capitaine Gèze on en revient (encore) à la résistance, alors que ce capitaine a déjà une rue à son nom. C’est en réalité une façon de déguiser un refus. Guy Hermier était un homme politique droit, un homme d’une certaine dimension, entièrement dévoué à sa population.
1) Un coup de goupillon dans la postface de « Gaby Charroux face à la Métropole ».
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