Ciné club du cours Julien, le Vidéodrome 2 fait un appel aux dons pour mieux se réinventer
Comment proposer des cycles de cinéma pointus, à prix libre, équilibrer son activité avec la vente de boissons et faire tourner la boutique avec neuf emplois à équivalent temps plein pour faire tourner la salle et le bar ? C’est l’équation que tente d’équilibrer le ciné-club Vidéodrome 2, installé sur le cours Julien depuis près de huit ans. Comme l’explique La Marseillaise, dans son édition de vendredi, la petite équipe veut éponger un déficit de 20 000 euros, creusé en 2022, en ayant recours à un appel aux dons.
“Même si l’on fait le plein lors de nos séances et qu’on a une centaine d’abonnés à notre vidéothèque, notre modèle économique repose essentiellement sur le bar. Or, autour de nous, les terrasses se sont multipliées“, précise Claire Lasolle, coresponsable du lieu, dans le journal Ventilo. L’appel aux dons qui court jusqu’en mai doit permettre de remettre les comptes à l’équilibre tout en planchant sur un nouveau modèle de développement, en travaillant sur le nombre de séances, le recours au bénévolat ou de nouvelles animations.
Source : Ventilo
Commentaires
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S’ils commençaient à réinventer leur w.c., plus de gens viendraient s’abreuver chez eux.
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Le videodrome (1 puis 2), un lieu essentiel qu’un ami m’avait fait decouvrir au tout debut des années 2000 : j’y ai loué des centaines de films et documentaires, pendant des années, pour toute la famille, pour une somme modique (abonnement annuel). On a pu decouvrir ou revoir des films de différentes epoques, de pays très divers, c’était notre rituel toutes les semaines, on allait louer nos 3 cassettes (puis nos 3 DVD) chaque semaine ; on a du payer quelques fois une pénalité pour retard, ou courrir pour rendre à temps les films, occasionnant dispute ou tirage au sort entre nous 4…
Le videodrome a fait la culture cinématographique de mes enfants devenus grands, a renforcé la nôtre. Fictions, documentaires, animations, films libanais, iraniens, polonais, chiliens, chinois, allemands, russes, tchèques, britanniques, français, yougoslaves, turcs, egyptiens, mexicains, canadiens, tunisiens …
Le videodrome c’est avant tout pour nous un ciné-club, le cine-club de notre famille qui ne regardait pas la télé, mais se retrouvait sur le canapé du salon pour voir “un film du videodrome”.
Nous avons perdu ce rituel avec l’évolution de la famille…
Nous avons chacun fait un don ce mois-ci. En se disant : il faut qu’on y retourne !
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Patafanari franchement …
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