Après l’expulsion de Reda, le Collectif du 5 novembre demande une grâce présidentielle
Le Collectif du 5 novembre, créé par des victimes et des militants après les effondrements de la rue d’Aubagne à Marseille, a rédigé un courrier à l’attention d’Emmanuel Macron. Ce dernier demande une grâce présidentielle concernant le sort de Reda, survivant de ce drame, qui vient d’être expulsé de France vers la Tunisie. Reda était hébergé au 65 rue d’Aubagne par l’un de ses amis. Le 5 novembre 2018, son départ matinal pour rejoindre un chantier de maçonnerie lui a sauvé la vie. Quelques heures plus tard, huit personnes mouraient sous les décombres de l’immeuble, dont deux amis de Reda.
Sous le coup d’une interdiction de territoire français (ITF) après une condamnation au pénal pour vol sans violence, Reda a été placé au centre de rétention du Canet à Marseille début septembre, puis expulsé à Tunis par avion le 25 octobre, avait révélé Marsactu. Cette expulsion “l’empêchera de se soigner, mais également de faire valoir ses droits lors du futur procès en appel”, écrit le collectif dans son courrier. Reda souffre d’une hépatite B depuis plusieurs années. En juillet dernier, il a été par ailleurs reconnu victime des effondrements, et donc éligible à une indemnisation. Depuis la Tunisie, il ne pourra pas assister au procès en appel prévu en novembre 2026. La demande de grâce présidentielle formulée par le collectif est motivée par “l’importance du respect de toutes les victimes de la rue d’Aubagne en vue de la réparation morale de notre ville et au nom du simple devoir d’humanité”, écrit ce dernier.
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