À Marseille, des milliers de fonctionnaires de l’Éducation nationale dans la rue
À Marseille, des milliers de fonctionnaires de l’Éducation nationale dans la rue
“C’est pas le protocole qu’il faut changer, c’est Blanquer qu’il faut dégager !“, scandent les fonctionnaires de l’Éducation nationale qui s’étaient donnés rendez-vous à 10 heures 30 à la porte d’Aix pour défiler jusqu’à la préfecture. L’intersyndicale de l’éducation avait été rejointe par les associations de parents d’élèves FCPE et MPE 13.
Au-delà de la dénonciation d’un protocole sanitaire qui ne cesse de bouger, les instituteurs et les professeurs fustigent les dernières réformes et crient l’usure de ne pas être entendus depuis des années. “Comme à l’hôpital, le manque de moyens créé l’impossibilité de s’adapter à la crise sanitaire, constate Magali Hidalgo, secrétaire départementale de la CGT Éducation. Par exemple au lycée Diderot, il y a des fenêtres qui ne s’ouvrent pas donc, de fait, on ne peut pas aérer et respecter les mesures sanitaires“. Les syndicats alertent notamment sur le manque de remplaçants criant, que ce soit pour les enseignants comme pour les infirmières, les assistantes sociales et les personnels de la vie scolaire.
La préfecture de police annonce un chiffre de 2200 personnes présentes quand la FSU revendique 5000 manifestants. Au total, l’académie d’Aix-Marseille dénombre de son côté un taux de grévistes de 28,6 % au sein de son personnel, incluant 43 % des enseignants du premier degré. “Malgré le fait que certains collègues n’ont pas pu venir en raison du contexte sanitaire, c‘est une des plus grosses manifestations de l’Éducation nationale, pointe Sebastien Fournier de la FSU. De prochaines réunions syndicales doivent se tenir au niveau national pour décider de la suite du mouvement.
Commentaires
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Ils sont au travail depuis 11 jours , encore 20 jours calendaires pour arriver à 15 jours de vacances. Cela va aller mieux.
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Y’a de l’embauche en ce moment, tu devrais tenter ta chance.
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Effectivement, malgré mon grand âge ,je ne devrais pas avoir trop de difficultés.Je risque d’en avoir un peu plus au moment du café dans la salle des profs.
Ayant fait une intervention dernièrement dans un lycée public sans problème, afin de présenter ce que pouvait être le métier de dirigeant d’entreprise,j’ai passé un bon moment dans cette fameuse salle des profs.
J’en suis sorti en larmes ,c’est une image vous l’avez bien compris,mais je vous laisse deviner si il s’agissait de larmes de rire ou de peine.
Un exemple, certains voulaient avoir des aides l’Etat pour compenser le fait qu’ils soient obligés de prendre leurs vacances en haute saison,donc plus chèresC’est de l’authentique.
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un peu court, jeune homme, cet exemple….
votre haine des syndicats, des grèves, et surtout des fonctionnaires….est rafraichissante. et tellement attendue.
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Malheureusement je ne peux que confirmer Brallaisse.
Prof puis chargé de mission en administration centrale puis redevenu prof, j’ai claqué la porte de cette grande maison. Les raisons en sont trop nombreuses pour être détaillées dans un commentaire sur Marsactu.
Ce qui dit Brallaisse je l’ai donc entendu régulièrement pendant ma période EN qui a duré de 1998 à 2014. Le souci est que ce genre de billevesées masquent les vrais manques financiers de ce métier : achat de matériel, faiblesse des rémunérations, absence d’avancement autre que par ancienneté (ou léchage de cul), multiplication des procédures (et ce avant la crise que nous connaissons) pour toute action hors de la classe (faire une sortie, même à 10 minutes à pied, est tout un fatras administratif), etc. A cela s’ajoute ce protocole ubuesque, la coupe était pleine, elle ne déborde plus, elle explose.
Mais ces revendications légitimes sont masquées par d’autres, totalement délirantes, d’un corps de métier hors sol – dont j’ai fait partie.
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Piocher un exemple intercepté dans une discussion en salle des profs, pour y aller de son commentaire méprisant envers une profession, c’est de la grande sociologie. Je suppose qu’une fois la salle des profs quittée, les enseignants ont du y aller à la louche avec les commentaires tout aussi subtils sur les chefs d’entreprise. Clichés contre clichés, on n’est pas sorti de l’auberge.
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Hôpitaux,
transports,
éducation nationale,
Energies,
police,
retraites…
Quand tout va être privé, nous serons privés de tout…!
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Julijo,JM MEMIN et LEB . Les syndicats ?, Vous parlez sans doute de FO qui pille Marseille et qui est grandement responsable de la situation de notre cité . Même chose au département Vous parlez de SUD qui tanque des grèves en pleine pandémie, vous parlez de la CGT qui tanque aussi des grèves les jours de départ en vacances, vous parlez du SNES SUP qui relève les noms des non grévistes et qui régle leurs comptes en commission paritaire ( c’est du vécu), vous parlez de ces syndicats qui ne bronchent pas le petit doigt quand les gens du privés sont attaqués.
Vous parlez de cette éducation nationale et dont les performances éducatives font que le niveau des enfants baisse années après années ( Cf Classements) sans que un seul prof se remette en question, vous parlez des retraites , parlons des régimes spéciaux qui font que certains qui se sont tellment épuisés durant leur carrière notamment de cheminots et qui retrouvent une seconde jeunesse dans le privé.
Concernant la salle des profs , cher Leb , c’est que des gens du privé à formation égale voire supérieure peuvent faire le prof sans problème ( c’est du vécu) ,l’inverse je ne sais pas. Et si vous en voulez des réflexionx hallucinantes de la part des profs , entre la famille et les amis, j’en ai plein ma calebasse.
Mon propos n’est pas méprisant il décrit simplement des réalités qui ne font pas du bien.
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le niveau des enfants baisse….certes. les profs ne se remettent pas en question, certes aussi….
votre : (cf classements) m’interpelle…lesquels sont suffisamment sérieux pour être pris en compte et peut-on réellement comparer des enseignements si différents.
on pourrait aussi classer les différents ministres et leurs réformes de l’EN… voir le classement des salaires des profs juste en Europe, pour voir le mépris général…des réformes, des changements de programme, et moins de moyens
et les gens du privé à formation égale doivent quand même passer les concours -capes ou capet- et ce n’est pas si évident, les statistiques ne leur sont pas si favorables…notamment dans l’enseignement technique.
ce n’est pas du mépris, je le crois volontiers de votre part, c’est juste une certaine méconnaissance.
par contre je vous laisse à vos digressions sur les syndicats. elles vous appartiennent, mais elles ne m’intéressent pas.
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Ah non, là je ne vous suis pas cher braillaisse. Effectivement, de nombreuses personnes du privé peuvent en tant que contractuels enseigner au même titre les professeurs titulaires, ça n’en fait pas pour autant de bons enseignants. Le diplôme ne fait pas tout, enseigner c’est un métier qui s’affine avec le temps, l’expérience et la passion. Donc le dénigrement actuel du métier de prof à travers le recours de plus en plus fréquent à des contrats temporaires par le ministère, participe à cette dévalorisation du métier. Pour autant, c’est un métier complexe qui demande un véritable savoir faire, comme toutes les professions qualifié es en fait. Je ne vais pas me prétendre plombier parce que j’ai changé moi même mon pommeau de douche.
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oui Leb, vous avez raison, mais, moi je refuse de considérer les contractuels – en gd nombre – comme des “profs” ou du personnel d’éducation…malheureusement il y en a aujourd’hui beaucoup trop. et pour certains, c’est à peine admissible.
d’ailleurs, il me semble avoir entendu aujourd’hui que blanquer allait en “embaucher” quelques milliers de personnels sous contrat. tu parles d’une solution !
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Vous avez raison concernant les ministres, certains passent d’autres restent.Peu importe.Mais ce n’est pas eux qui enseignent et quand l’on voit le désastre en entrée en 6e ,il faudrait aussi se poser quelques questions.Lecture, calcul, ortographe ne sont pas au rendez-vous dans proportions catastrophiques.Et là je suis désolé ce n’est pas que la faute des réformes et des méthodes.
Après , les syndicats sont sûrement utiles , sauf quand ils ont des comportements innaceptables.
Après, la rémunération , oui sans doute, mais on peut faire aussi quelques heures supps.Le travail intellectuel n’a jamais tué personne.
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quelques heures sup ????? elles sont à l’EN, largement règlementées. et déjà utilisées certaines fois à outrance. c ‘est rarement un choix de l’enseignant. souvent une variable d’ajustement sur les DHG qui permet de ne pas créer de poste.
“proportions catastrophiques” non, pas à ce point allez voir les résultats des évaluations ; c’est plutôt “peut mieux faire” qu’une catastrophe. (et je ne me gargarise/satisfait pas de ces résultats !)
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Deuxième pays européen ,avec un peut mieux faire.Cela décoiffe c’est sur.Mais ce “peut mieux faire “dans le primaire est synonyme de désastreux.Langues , niveau nul comme dab , ce qui est aussi très ennuyeux c’est la baisse en mathématiques dans le supérieur.Les dizaines de bacheliers S avec des 20 de moyenne au Bac déchantent très vite en prépas.Mais il est vrai que le mot sélection est tabou et risque de traumatiser nos chères têtes blondes.
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