À Marseille, des ateliers de sensibilisation aux violences sexistes
La semaine dernière, à la Maison pour tous du quartier Endoume-Bompard dans le 7ème arrondissement, des ateliers de sensibilisation aux violences sexistes ont eu lieu. Organisés par la Ligue de l’enseignement et chapeautés par des intervenantes du Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) des Bouches-du-Rhône, ces tables rondes ont donné la parole à des jeunes de 14 à 18 ans. La quinzaine d’adolescents présents, pour la plupart des jeunes filles, se sont portés volontaires pour participer, via ces ateliers, à la campagne nationale de prévention du CIDFF #ViolenceJeTeQuitte.
Un reportage du quotidien Libération met ainsi en avant les témoignages des adolescentes qui attestent des violences sexistes qu’elles subissent au quotidien. Carla explique dans les colonnes du journal: “qu’on soit en jogging ou en jupe courte, c’est la même chose, on nous fait quand même des remarques”. Tchedani, elle, insiste sur la récurrence du harcèlement de rue: “Que je sois avec ma mère, mes copines, même mon copain, peu importe, ça ne les arrête pas !”. Si les jeunes s’estiment satisfaits de pouvoir s’exprimer sur le sujet, la plupart d’entre eux se désolent. “Personne ne nous apprend à ne pas agir comme ça avec les filles, et c’est dommage…”, regrette Anthony.
Source : LibérationCommentaires
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A quand de tels ateliers dans tout les quartiers puis une education en amont sur interagir sans violence avec les filles / femmes.
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Pouvez vous mettre l’article de libération sur lequel s’appuie votre brève en lien ? Merci d’avance
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Ce n’est pas très apparent, mais le lien existe : il faut cliquer sur “Libération”, en bas de la brève.
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« Personne ne nous apprend à ne pas agir comme ça avec les filles, et c’est dommage… », regrette Anthony.
Si cette affirmation est avérée et je ne vois pas pourquoi elle ne le serait pas , faisons confiance au journaliste, cela confirme que l’état de notre société est encore bien plus grave que ce que l’on pouvait penser.Je ne parlerai même pas de l’éducation fournie par les parents , ni du mot éducation dans éducation nationale.
Alors je sais , le vieux conservateur l’ouvre encore, le ringard la ramène mais dans le temps il y avait des leçons de morale à la communale ( et tout commence là) où l’on nous apprenait quelques règles de base , et pourtant j’étais dans une école du Panier où le maitre nous apprenait le savoir vivre, quelque fois sèchement. Je peux vous assurer qu’il nous en reste quelque chose.
Alors Education Nationale , mettez vous au boulot , si les parents en sont incapables ,rappelez au moins nos principes laïcs , républicains et d’égalité . Et puis là pas d’histoires , il n’y a pas besoins de moyens , simplement un peu de temps , et cela se trouve.
“Personne ne nous apprend” , cette phrase est à hurler.
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Certes, mais je constate à la lecture de l’article complet que “seulement deux garçons ont participé aux ateliers, et l’un, traîné par sa copine, n’est finalement venu qu’à la première séance.” Si les garçons sont dans le refus ou le déni, ça commence mal : pour apprendre, il faut en avoir un peu envie.
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