À l’école d’architecture de Marseille, les étudiants craignent leur nouvel environnement
Les étudiants de l’école d’architecture de Marseille ne se sentent plus en sécurité dans leur établissement, rapporte La Marseillaise ce 24 octobre, et certains ont fait remonter leurs craintes à la direction. Anciennement située à Luminy, l’école a déménagé depuis la rentrée au centre-ville, à la porte d’Aix. Les élèves doivent désormais composer avec un environnement où, selon eux, des bagarres éclatent et où on leur aurait déconseillé de sortir leur téléphone dans la rue, mais aussi de se déplacer seuls.
Une dizaine d’interpellations ont été effectuées près de l’école ces deux dernières semaines, selon la préfecture de police. Ce secteur “fait l’objet d’une attention toute particulière de la part des forces de police“, indique à nos confrères Yannis Bouzar, sous-préfet et directeur de cabinet adjoint de la préfecture des Bouches-du-Rhône. Il assure également que les services de police seront “vigilants à toutes les remontées”.
Source : La Marseillaise
Commentaires
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Il y a un an quasiment , Marsactu écrivait dans son comte rendu du mouvement de certains apprentis architechtes:POLICE NULLE PART, ET SURTOUT PAS À LUMINY”
“Révoltés à l’idée de partager leur campus avec des forces de l’ordre, des étudiants ont monté le collectif Fac sans flics, dans le but de faire obstacle à ce projet”.
Aujourd’hui, ils en pensent quoi des flics le collectif étudiant ?.
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Ils ont mis la volière au milieu des renards! Nos ouin-ouins vont iels devenir des guerrier.e.s ?
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Je partage l’humour des deux posts ci-dessus. Mais une fois que j’ai souri, il faut bien dire que c’est une véritable catastrophe : on a une belle offre universitaire dans Marseille, et il en a fallu de la patience pendant des années pour y arriver avec le poids mort de la Marie comme interlocuteur…
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(le poids mort de la Mairie, bien sûr)… mais maintenant on a une belle offre avec des bancs clairsemés quand ce n’est pas franchement vides… les jeunes marseillais font peu d’études supérieurs et quand ils en font ils tendent plutôt à partir… et bien entendu c’est difficile d’attirer des étudiants de l’extérieur dans ces conditions… Surtout que le système de choix national, notamment en Master, n’est pas fait pour nous faciliter le recrutement…
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Non mais c’est une blague? Pour une fois je partage la réflexion d’Alceste !
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Felix Weygand rappellez vous cette fable de vos jeunes années:
« Hé ! bonjour, Madame de Marseille.
Que vous êtes jolie ! que vous me semblez belle !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. »
Le plumage universitaire marseillais avec son offre est bien là , mais son ramage au travers des classements pas du tout . Par exemple l’ENSA Marseille n’est même pas parmi les 10 premières écoles d’archi de France .Pour la soit disante deuxième ville de France , cela fait désordre.
Le reste ne vaut pas mieux.
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L’école d’architecture était magnifiquement située dans les espaces verts du campus de Luminy.
Etrange et coûteux déménagement vers un emplacement plein de lourds problèmes et en pleine pollution de l’hypercentre ville.
S’il s’est dit des sottises au sujet du campus, il ne fallait pas en tenir compte plutôt que de la transférer là où elle est maintenant.
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Le soucis ce n’est pas le transfert des étudiants vers le centre ville , c’est une solution pour redynamiser ce dernier.
Mais implanter cette ENSA là , fallait oser avec la Porte d’Aix mitoyenne. Nous sommes dans la même situation que la Fac d’Eco à la halle Puget, au cœur de tous les trafics.
Il n’y a pas trente six solutions : des policiers en permanence ici,mais ailleurs aussi.Ou, faire en sorte que ces trafics s’arrêtent manu militari.
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On se demande comment font les autres marseillais ? Voilà une belle occasion de vivre une ville populaire et de penser son architecture.
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Petit vélo, Marseille a toujours été une ville populaire,mais autrement,pour etre politiquement correct.Débarrassez les voyous et les trafiquants en premier lieu, vous penserez à l’architecture après.
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Il serait surtout intéressant de surveiller le devenir des locaux historique de l’ENSA.
Bâtiments conçus par René EGGER, remarquables… On la voit venir d’ici la grosse opération de promotion immobilière qui tâche pour permettre à AMU de renflouer ses caisses ?
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A ma connaissance, ce n’est pas dans le patrimoine d’AMU. Je pense que c’est soit la ville, soit le ministère de la culture qui détient le bâtiment et le foncier.
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