À Ensuès, les déchets industriels de l’ancienne décharge Bondil vont être confinés
Dans son édition de ce mercredi, La Marseillaise rapporte que l’Ademe, l’agence de la transition écologique, renonce à purger l’ancienne décharge Bondil sur le plateau d’Ensuès, dans le massif classé de la Nerthe. Cette zone, étendue sur 1,2 ha, a été exploitée entre 1964 et 1970 pour y stocker toutes sortes de déchets : détritus d’hydrocarbures, déchets hospitaliers, goudrons, déchets liquides de l’ex-groupe industriel de l’aluminium Péchiney, pesticides, résidus de tabac, boues d’épuration, etc. Des doutes subsistent sur la présence de fûts de sodium non radioactifs du CEA de Cadarache.
L’Ademe prévoit donc la “mise en place d’une couverture physique entre le sol de surface de la décharge et l’extérieur”. En 2013, les services de l’État préconisaient plutôt “l’extraction complète” des déchets, notamment au regard des infiltrations avérées de certains polluants vers la mer. Infiltrations qui représentent finalement un “risque acceptable” du point de vue sanitaire, toujours selon l’Ademe. Les travaux de regroupement des déchets, de remodelage du terrain puis de confinement sous dôme devraient débuter en 2026 et coûter deux millions d’euros, hors coûts d’aménagements paysagers.
Source : La MarseillaiseCommentaires
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C’est vraiment admirable. En 2013, il fallait extraire cette aimable tambouille de déchets toxiques pour éviter la pollution marine. En 2024, cette dernière est jugée “acceptable”. Loin d’ici, en Alsace, on a stocké dans les anciennes mines de potasse des déchets tout aussi toxiques en promettant que ce stockage serait “réversible” – et aujourd’hui le gouvernement estime qu’il faut obturer définitivement les galeries, le risque d’une pollution de la nappe phréatique toute proche étant lui aussi jugé “acceptable”.
Notre capacité de tirer des chèques en blanc sur la santé et la sécurité de nos propres descendants est vraiment admirable.
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