2e tour Esther (1er arrondissement)
La tension est palpable vers 11h ce matin à la maison de quartier boulevard Dugommier où votent les électeurs du 1er arrondissement. A l'entrée déjà, la foule s'amasse, entre partisans de Samia Ghali et Mennuccistes. Eric Scotto, conseiller du maire des 1er et 7e arrondissement est devant le bâtiment et multiplie les allers-retours. A l'intérieur, les bureaux sont situés dans deux salles. Le hall est plein. Des cris commencent à se faire entendre. Un groupe de personnes s'est formé autour d'un représentant de la Haute autorité des primaires qui tente tant bien que mal de calmer tout ce petit monde. "Personne ne doit rester ici, il faut sortir", demande une présidente de bureau. Linda Zoubir, soutien de Samia Ghali s'interpose : "Il faut surtout que M. Scotto retourne dans son bureau. il est assesseur, il ne doit pas se promener comme il le fait", s'énerve-t-elle. Maud De Bouteiller, la directrice de cabinet de Patrick Mennucci passe pour la deuxième fois dans les bureaux. Pendue au téléphone, elle repart aussitôt, d'un même pas agacé et stressé. "Je suis venue de mon propore chef pour vérifier que tout se passe bien, explique Linda Zoubir, et que les règles sont respectées".
Vers midi, les bureaux commencent à désemplir et la tension retombe doucement. "Nous avons eu quelques problèmes de listes d'émargement", indique une scrutatice. Il a fallut faire signer les votants sur des feuilles volantes. Mais L'incident a vite été résolu et ça n'a pas pénalisé le vote."Vers 15h, Samia Ghali poursuit son tour de bureaux et fait une halte boulevard Dugommier. Les soutiens se multiplient autour de la candidate qui salue et embrasse tous ceux qui l'approchent. "Partout où je passe, 80% des gens me soutiennent", s'enthousiasme la candidate. Et sur le canular de Gérald Dahan, Samia Ghali commence par s'en amuser : "On pourrait m'accuser de l'avoir payé Dahan !". Puis, plus sérieusement : "C'est très révélateuir de toute la campagne. De mon côté, je n'ai jamais tenu de tels propos concernant Patrick Mennucci. A l'entrée, un homme fait les cent pas depuis le début de la journée. C'est Alain Persia, ancien candidat UDR aux législatives de 2012. "Je suis un simple citoyen venu vérifier que tout se passe correctement", explique-t-il. "Mais je pense que, dans un mouchoir de poche, c'est Samia Ghali qui va gagner", souffle-t-il.Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
Commentaires
0 commentaire(s)
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.