Au tribunal, des braconniers présumés, des revendeurs avides et 24 tonnes de palourdes

Actualité
le 24 Sep 2025
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Ce mardi 23 septembre, le tribunal correctionnel d'Aix-en-Provence se penchait sur un trafic présumé de palourdes pêchées de manière irrégulière dans l'étang de Berre. Sur le banc des prévenus, des pêcheurs "à pied" sans licence et les gérants d'une société peu regardante basée à Sète, contre lesquels le parquet a réclamé deux ans de prison avec sursis.

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L'étang de Berre.

L'étang de Berre.

Les bancs de la salle Gisèle Halimi, dans le tribunal judiciaire d’Aix-en-Provence, sont pleins, ce mardi 23 septembre, dans l’après-midi. La plupart des places sont occupées par des soutiens, amis et famille de cinq des huit prévenus dans le dossier du jour. S’ils ne se connaissent pas forcément, tous font partie de la même communauté. “C’est comme ça, chez les Gitans”, glisse M.C., la seule femme parmi ces cinq prévenus. Ces derniers sont poursuivis pour les mêmes faits, à quelques détails près : la pêche illégale de palourdes de l’étang de Berre, dans des quantités astronomiques. Mais également, l’exécution en bande organisée d’un travail dissimulé. Tous ont revendu ces coquillages pêchés, alors qu’ils ne disposaient pas de carte ...
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Commentaires

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  1. MarsKaa MarsKaa

    Les quantités pêchées sont impressionnantes !
    Atteinte à l’environnement, exploitation de la misère, mépris social/raciste, mépris de la santé des consommateurs …
    A qui était revendues ces palourdes ? La société Cap Horn alimente qui ? Des restaurateurs ? Des fabriquants de tieles ? Beeerkk, c’est à vous dégoûter de manger ces “productions locales” ! Comment savoir la qualité du produit que l’on mange après ce genre d’affaires ?

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  2. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    “Le préjudice écologique n’est pas démontré” : très belle “défense” de l’avocat du couple de commanditaires de ce trafic, qui pourra servir ailleurs – dépôt de déchets n’importe où dans la nature, vidange de mazout dans la mer, chasse d’espèces protégées… Une fois que tout aura été détruit, on pourra enfin “démontrer le préjudice écologique”.

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