Au Printemps marseillais, une rentrée sous le signe de la glaciation des relations avec LFI
La rentrée du Printemps marseillais s'effectue avec le conseil municipal, ce vendredi. Un retour après la trêve estivale, marqué par la question toujours plus aiguë d'un rapprochement, ou non, avec la France insoumise dans l'optique de 2026.
Benoît Payan, maire divers gauche de Marseille, et Sébastien Delogu, député de La France insoumise de la 7e circonscription des Bouches-du-Rhône. (Photos : M.L et A.C.)
“La poussière de la séquence électorale est retombée”, veut croire un observateur de la vie politique locale. Pourtant, certaines égratignures du dernier scrutin législatif restent encore vives. Et leurs picotements pourraient bien s’inviter dans les débats de ce conseil municipal de rentrée, avec une droite plurielle prête à y ajouter du sel. En cause ? La question d’un rapprochement, ou non, de la majorité municipale du Printemps marseillais (PM) avec la France insoumise (LFI) au niveau local dans l’optique des prochaines élections municipales.
Le pavé est jeté dans la mare par Sébastien Barles, adjoint (Europe Écologie Les Verts) au maire de Marseille chargé de la transition écologique, le 2 septembre, dans une interview accordée à La Provence, dans laquelle il plaide pour une alliance avec LFI pour préparer ce futur scrutin. “Je pense que nous ne nous en sortirons localement qu’en nous plaçant sous l’arc du Nouveau Front populaire et pas en nous recroquevillant sur le socle PS-PC, explique-t-il à Marsactu. En 2020, nous avons été élus sans les Insoumis, mais il y avait une vague de dégagisme qui a bien fonctionné. Et ça ne marchera pas forcément deux fois.”
Les législatives ont refroidi les discussions du Printemps marseillais avec les membres d’une partie de LFI, sans qu’on sache vraiment s’ils souhaitent avoir des relations avec nous.
Marie Batoux, adjointe au maire
Dans l’entourage proche du maire, on affirme vouloir “un rassemblement le plus large possible, une liste d’union avec des gens qui veulent que Marseille avance”, sans pousser jusqu’à en imaginer les composantes. Le “dialogue” avec le parti de Jean-Luc Mélenchon, Marie Batoux, adjointe au maire de Marseille chargée de l’éducation populaire, souhaite aussi le voir émerger. Reste que le timing n’est pas le bon, dit cette représentante du Printemps marseillais, ancienne membre de la mouvance mélenchoniste : “Les législatives ont refroidi les discussions du Printemps marseillais avec les membres d’une partie de LFI, sans qu’on sache vraiment s’ils souhaitent avoir des relations avec nous. Certains sont plutôt dans une recherche de clivage que d’autre chose.”
“Presque irréconciliables”
Âpres négociations pour les circonscriptions — notamment dans la 3e circonscription des Bouches-du-Rhône, où l’écologiste Amine Kessaci a été investi en lieu et place d’un candidat insoumis en 2022, “un coup de Payan”, assure-t-on à LFI — ; préemption de la 2e circo plus aisément gagnable par le PS et victoire de Laurent Lhardit ; et, surtout, vives passes d’armes autour de l’éviction du député sortant Hendrik Davi par LFI, finalement réélu en dissidence avec le soutien du Printemps marseillais dans la 5e…
Les sujets de brouilles et d’amertume ne manquent pas. Un élu de la majorité municipale analyse : “La bascule, c’est quand Payan menace Mélenchon d’y aller contre lui s’il se présente dans la 5e à la place de Davi. Là, on attaque le chef et c’est très mal vécu.” Tandis que du côté de la France insoumise, un cadre regrette que Benoît Payan “affiche à ce moment-là son hostilité à la première force politique à Marseille”.
Depuis, les couteaux sont tirés et les relations, glaciales, entre ces deux pôles “presque irréconciliables”, pose un élu de premier plan. Les tensions se nouent principalement entre les figures de Benoît Payan, maire divers gauche de la ville, et de Sébastien Delogu, député insoumis de la 7e circonscription. “Marseille n’est pas vraiment le sujet de LFI. Certes, Delogu s’y intéresse et Bompard est plus à l’écoute de ce qui s’y passe que Mélenchon. Mais pour eux, le scrutin de 2026 est plus une aspiration pour Mélenchon 2027”, décrypte un observateur.
Pourtant, mi-septembre, sur Sud Radio, le député de la 7e n’exclut pas une candidature à la mairie de Marseille : “Si on me le demande, je pourrai y réfléchir“, pose-t-il. La phrase fait son petit effet dans le Landerneau. “Dans les quartiers, il se passe un vrai truc autour de lui”, confirme Sébastien Barles. À l’Hôtel de ville, on relativise : “Cette polarisation Delogu-Payan est surtout mise en scène. Mais dans les faits, elle n’existe pas.” Du côté du député, on souligne d’ailleurs sa capacité à travailler en bonne intelligence avec les maires de secteur de sa circo, Marion Bareille (LR) dans le 13/14, comme Nadia Boulainseur (PM) dans le 15/16.
Notoriété et tourmente médiatique
Delogu candidat à la mairie ? “Et pourquoi serait-il moins légitime qu’un autre ?”, interroge Mohamed Bensaada, ancien candidat aux législatives dans la 3e circonscription en 2022, et cheville ouvrière des Insoumis dans le 13/14. “On apprécie la forme ou pas, mais il fait vivre une expression dans un électorat populaire qui en a souvent été privé. Des gens qui ont sa notoriété urbi et orbi, il n’y en a pas beaucoup.” Le député, pris dans la tourmente d’une expression médiatique à la fois très intense et mal maîtrisée, ne fait toutefois pas que des heureux dans son camp. Ses propos douteux sur la quête d’une “vache en or” par Israël dans les territoires occupés, le fait de s’afficher avec la partition du chant vichyste Maréchal nous voilà ou le parallèle hasardeux entre le drapeau du PCF et celui du Hamas ont beau être attribués à son surmenage et à sa non-maîtrise des codes par son entourage, ils font aussi tousser sévère dans les rangs de FI.
Sébastien Delogu n’est pas tout seul, il s’inscrit dans un cadre collectif dont personne ne peut plus contester l’ancrage.
Mohamed Bensaada
Un militant du centre-ville, tendance “daviste”, ne décolère pas : “Mais qu’il la ferme, bordel ! Il ne doit pas devenir l’arbre qui cache la forêt des Insoumis marseillais. Parce qu’il y a ici des gens sérieux et qui labourent bien le terrain.” Le clan Payan s’en frotte les mains : “Delogu peut se cramer tout seul, on le laisse faire.” Mais dans l’entourage du député, on prévient qu’il ne faut pas perdre de vue “la place incontournable des Insoumis, notamment dans le centre et les quartiers populaires marseillais.” Ce que Mohamed Bensaada dit autrement : “Sébastien Delogu n’est pas tout seul, il s’inscrit dans un cadre collectif dont personne ne peut plus contester l’ancrage.”
Ralliements de la droite au RN
Face à une gauche qui s’avance divisée en cette rentrée, la droite n’a eu de cesse de jouer son union sur tous les tons. Romain Simmarano, directeur de cabinet de Renaud Muselier, président Renaissance de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, pique : “Il y a une volonté d’union affichée au niveau national, mais on en voit bien les limites au local.” Lors du banquet républicain de Martine Vassal début septembre, Sylvain Souvestre, le maire Les Républicains de 11/12, raille volontiers cette majorité municipale tiraillée, “bien obligée de se positionner par rapport à la France insoumise.” Il ignore alors que sa propre majorité de secteur est sur le point d’imploser, du fait du départ d’une partie de ses élus ralliant, avec Jean-Baptiste Rivoallan, le groupe RN.
Cette bascule est d’ailleurs saisie par l’équipe du Printemps marseillais pour rappeler “les priorités”. “Une partie de la FI locale passe plus de temps à taper sur une mairie de gauche que sur l’extrême droite. Alors que la bataille, ça sera nous contre l’extrême droite. Comme le montre la séquence dans le 11/12 avec une forme d’explosion de la droite républicaine”, tonne Marie Batoux. Dans le camp Delogu, en réplique, on martèle que pour envisager une union, il faudra “un changement radical qui nécessite un questionnement profond du Printemps marseillais sur son bilan et sa gouvernance, actuellement dénuée d’outils de délibération collective”.
Payan, un obstacle à l’union
À ce devoir d’inventaire, on ajoute un autre préalable, plus tranchant : “Payan est un obstacle à l’union. Pour travailler en confiance avec la société civile, ça va être dur de le reprendre. Et puis il a toujours refusé de s’ouvrir aux discussions sur le programme ou les méthodes.” Un dissensus qui n’est pas sans rappeler la campagne pour 2020. “Quand le Printemps marseillais s’est créé, les portes étaient grandes ouvertes et ils n’ont pas souhaité venir. Rien n’a changé en fait… Si ce n’est que nous avons gagné sans eux et que nous sommes les sortants. Donc, c’est plutôt à LFI de se positionner par rapport à nous que l’inverse”, glisse-t-on en mairie.
Les dates des prochaines municipales ne sont pas encore connues. Mars 2026 ? Septembre de la même année ? 2027 ? Qui sait ? Dans les couloirs de l’Hôtel de ville, on fait mine de s’interroger : “Tout ça, c’est si lointain. Deux ans avant, qui peut prévoir la composition des listes ?” Personne, bien sûr. Mais les habitués des arcanes politiques savent en revanche qu’il n’est pas interdit de commencer à penser les stratégies bien en amont.
Commentaires
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Est ce que je lis bien que LFI compte donner des leçons aux autres sur comment “travailler en confiance avec la société civile” ? Peut être ont- ils déjà oublié la séquence des dernières législatives, mais la “société civile” non.
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J’aime beaucoup aussi la “réplique” du “camp Delogu” (?), qui reproche au Printemps Marseillais l’absence “d’outils de délibération collective”. Quand on sait comment fonctionne la FI, où il faut être soumis au chef et à son clan qui décident de tout, c’est presque comique.
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ah ???!!
parce qu’ailleurs c’est différent ???
il y a historiquement des preuves latentes de l’activité débat chez les verts, au ps, au printemps marseillais ???
il y a des batailles d’ego partout. des contre vérités assénées partout, et quelque part il y a les faits.
et en 2020, lfi était absent au 1er tour, mais au second le pm a été bien content de récupérer toutes les électeurs de lfi.
je l’ai déjà dit, barles sait compter, et le pm aussi.
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Euh, Julijo, quand on voit la propension des Verts à s’entredéchirer publiquement et, historiquement, la richesse des “tendances” du PS à l’époque de sa gloire, on ne saurait dire qu’il s’agit de blocs monolithiques où trois personnes décident pour tout le monde. D’ailleurs, l’absence de débats internes dans la FI, ce sont des (ex-)insoumis qui en parlent le mieux : https://www.politis.fr/articles/2022/12/lfi-fachee-avec-la-democratie/
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julijo faut pas réécrire l’histoire
le PM n’a récupéré aucun électeur au 2nd tour des municipales : la seule liste LFI était dans le 13/14 et dans ce secteur le 2nd tour a été droite contre RN (dommage, une liste unie à gauche aurait pu gagner, mais LFI n’a pas voulu)
le PM a accueilli des LFI qui depuis, à deux exceptions, ont rejoint d’autres partis (GRS surtout) ou sont passé coté “citoyens”.
Quant à l’activité débat, elle fut importante pour créer le programme et pour communiquer. Dommage que cela n’ait pas survécu à la campagne.
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si vous voulez, ruedelapaixmarcelpaul, mais j’ai surtout abrégé.
il n’y avait pas de candidat lfi. les électeurs lfi ont vote pm.
dans le 13-14 bensaada avait “unir” comme étiquette.
le pm a accueilli des lfi “dissidents”
quant à la responsabilité du maintien au se cond tour dans la 7e….elle est plus diluée que ça.
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Delogu, c’est pas lui qui s’est fait arrêté en excès de vitesse genre Fast and Furious dans Marseille ? Il se la joue trop “grand frère des quartiers” à mon goût.
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Il a été contrôlé à l’arrêt à un feu parce qu’il était dans une file réservée au Bus et il a été verbalisé
Au vu du nombre de marseillais qui le font sous le nez de la police sans être verbalisé on peut dire qu’il n’a pas eu de chance
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“excès de vitesse genre Fast and Furious dans Marseille” : vos sources, ce sont les rezosocios à la sauce Bolloré-RN ? Delogu contrevient au code de la route, comme une très grande proportion de Marseillais hélas. Qu’il soit sanctionné à proportion des faits et qu’on n’en parle plus.
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LFI vous enterrera tous. Morts ou vifs.
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C’est une menace?
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Bon, et sinon, quel projet pour Marseille ? Quelles mesures pour améliorer la vie des Marseillais, tous les Marseillais ? Quel discours face à la droite et l’extrême droite ? C’est ça qui compte.
Les combats de coq on s’en fout.
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dans l’article :
À l’Hôtel de ville, on relativise : “Cette polarisation Delogu-Payan est surtout mise en scène. Mais dans les faits, elle n’existe pas.”
connaissant un peu son activité dans son secteur je crois bien à la mise en scène, qui permet de détourner l’attention. toujours les mêmes manipulations de dénignement et de désinformation, et ça continue à marcher !
par ailleurs, le plus important : QUEL PROJET ????
je reprends mon antienne préférée : a-t-on vraiment besoin d’un gourou ?? une incarnation ?? surtout après la nullicipalité gaudin ? j’en doute et je refuse de faire pareil. que ce soient payan, bompard ou delogu ne m’intéresse pas.
les résultats des élections sont factuels, le nombre de députés fn aussi…
un programme pour marseille, et pour les marseillais.
il ne s’agit pas de proclamer comme les frustrés autour de vassal et pila, et leurs cousins autour de marandat il s’agit d’avancer pour la ville.
les combats de coq on s’en fout, presque autant que les experts qui décriptent l’actualité !
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Franchement je me régale , merci à tous pour ces commentaires concernant tous ces médiocres.
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Heureusement qu’à Marseille, une seule personne n’est pas “médiocre” : vous. Quelle perte ce serait, si vous n’étiez pas là.
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6 années de plus de perdues, un point positif pour les fabricants de couscous , la mairie s’occupe de leurs promotions.
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Parfois, on pourrait imaginer que vous avez des arguments, mais régulièrement la réalité nous rattrape!
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ne vous inquiétez pas alceste vous l’aurez votre mairie lr/rn
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Franchement, Delogu maire??? Autant ressusciter Gaudin, ça sera encore mieux!
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ou mettre Vassal
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“un changement radical qui nécessite un questionnement profond du Printemps marseillais sur son bilan et sa gouvernance, actuellement dénuée d’outils de délibération collective”.
J’aimerai bien connaitre les outils de délibération collective des Insoumis ?
Des AG qui les unes après les autres prennent des décisions contraires parce qu’untel a ramené toute sa famille pour imposer son idée.
Il faudrait d’abord que les insoumis s’accordent entre eux, à chaque élection il y a 1/3 des insoumis qui quittent le parti en désaccord avec les autres ou avec le grand chef suprême et ses fidèles.
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Donc cela ne peut fonctionner. CQVD ( Ce Que Vous venez de Démontrer).
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Mr Delogu, aidé semble-t’il par Mr Barles , semble vouloir prendre la lumière à Marseille aux dépends de Mr Bompard. Mr Mélenchon aura à trancher, le parti LFI étant un parti autoritariste comme Renaissance. Cette pseudo dramaturgie, montée comme une chantilly n’a rien à voir avec un rapprochement éventuel de LFI avec le Printemps Marseillais mais tout à voir avec un combat de coqs insoumis.
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payan est un coucou mis en place grâce à la défection de rubirola, à ce rythme je sens bien un maire lr/rn pour marseille
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La photo illustrant l’article fait penser à un film célèbre avec Benoît La Fripouille et Sébastien de Montmirail.
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Le NFP a remporté un vrai succès au niveau national en obtenant la nomination de sa candidate à Matignon.
Nul ne doute donc que la combinaison NFP + chicayas lui permettra de conserver la mairie de Marseille en 2026.
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Et si Payan est battu dans son secteur? Je dis ça, je dis rien.
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