Les élections municipales ont lieu demain

UNE POLITIQUE MÉTROPOLITAINE DES TRANSPORTS EN COMMUN

Billet de blog
le 29 Déc 2019
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Les élections municipales ont lieu demain

UNE POLITIQUE MÉTROPOLITAINE DES TRANSPORTS EN COMMUN

La question des transports et de la circulation a une place importante dans le débat public, sans doute dans toutes les villes, à l’occasion de toutes les élections municipales. C’est pourquoi il faut poser cette question en particulier au sujet de Marseille et de l’existence d’un espace métropolitain.

 

Signification d’une politique métropolitaine des transports en commun

Au-delà de la fonctionnalité et de la simplification des déplacements, une politique métropolitaine des transports a trois significations. D’abord, c’est la politique des transports et l’organisation du réseau des transports en commun qui donne pleinement naissance à la métropole. N’oublions pas que c’est la signification première du mot « métro », qui désigne, en 1900, le réseau de chemins de fer métropolitains de Paris. Par ailleurs, une politique métropolitaine des transports a une signification sociale : en effet, en facilitant la circulation et les échanges, elle contribue à la rencontre de l’ensemble des habitants de la métropole et, ainsi, à l’institution de leur identité. Enfin, en diminuant la circulation automobile, elle contribue à la mise en œuvre d’une politique de l’environnement et de la réduction de la pollution.  

Amélioration du réseau de chemins de fer métropolitains

Sans doute s’agit-il de la première des mesures que devrait mettre en œuvre la prochaine municipalité. Le réseau des chemins de fer métropolitains se compose, à Marseille, de deux réseaux qu’il convient de mieux articuler l’un à l’autre : celui de la R.T.M., c’est-à-dire des transports urbains, et celui de la S.N.C.F., c’est-à-dire de la desserte des villes et des quartiers de banlieue. C’est un véritable réseau qu’il convient, ainsi, d’instituer, par une meilleure corrélation entre ces deux réseaux et par l’amélioration des sites de correspondance entre eux. Enfin, comme dans d’autres métropoles comme Paris et Lyon, il importe d’élaborer une tarification commune et des abonnements valables sur les deux réseaux.  

Amélioration du réseau de tramways

C’est sans doute dans toutes les grandes villes et dans toutes les métropoles que le retour des tramways a fini par s’imposer. Toutefois, sans doute importe-t-il, aujourd’hui, d’améliorer le réseau des tramways, en particulier dans deux directions : d’une part, une meilleure complémentarité entre lui et le réseau des chemins de fer métropolitains, et d’autre part, une extension du réseau des tramways au-delà du centre. Enfin, pour que le tramway joue pleinement son rôle, il importe d’améliorer la fréquence de sa circulation.  

Pour une véritable place de la circulation par la mer et des transports en commun maritimes

Au-delà des « ferry-boats » qui desservent le Vieux Port, peut-être serait-il temps de réfléchir à une meilleure prise en considération des transports maritimes à Marseille. C’est tout le littoral qui pourrait être mieux desservi par la mer, ce qui, à la fois, contribuerait à une meilleure relation et à de meilleurs échanges entre le Nord et le Sud de la métropole, permettrait d’engager une véritable diversification des sources d’énergie dans les transports en commun et faciliterait l’engagement d’une politique écologique des transports et des déplacements.  

Politique des transports et piétonnisation du centre de Marseille

Peut-être s’agit-il encore d’un horizon, mais il importe d’avoir présente à l’esprit, au cours de la réflexion sur le réseau des transports en commun et des déplacements, la piétonisation du centre de Marseille. Il s’agit, d’abord, d’une nécessité car les sites du centre ne sont plus correctement desservis, aujourd’hui, en raison de l’accumulation des voitures particulières et des embouteillages qui finissent par obstruer le centre et à en empêcher l’accès. Par ailleurs, c’est par la circulation piétonne, facilitée par l’amélioration du réseau du métro et du tramway, que les habitants de la métropole finiront par se réapproprier le centre et par le redécouvrir, renforçant, de cette manière, leur identité urbaine. Enfin, c’est par la piétonisation du centre de Marseille que la métropole contribuera à la diminution de la pollution et à l’amélioration de l’environnement.  

Politique des transports, égalité et disparition des ghettos

C’est par les transports en commun, qui sont des moyens de rencontre et des institutions de médiation, que l’égalité est assurée dans l’institution d’un espace social dans l’ensemble de la métropole. C’est une véritable politique des transports qui fonde une pleine égalité entre les habitants, à la fois parce qu’ils sont tous traités de la même manière par les moyens de transports en commun et parce que l’amélioration du réseau des transports en commun contribue à la disparition des ghettos, qu’il s’agisse des « ghettos de riches » ou des « ghettos de pauvres », en permettant l’ouverture de l’ensemble des quartiers urbains les uns pour les autres.  

Politique des transports et politique de l’énergie

C’est enfin sur le plan de la politique énergétique que l’amélioration du réseau des transports en commun contribue à l’amélioration de la politique de l’environnement et à la prise en compte de la dimension écologique de la politique des transports et des déplacements. En effet, d’abord, l’amélioration de la desserte de l’ensemble des lieux de la métropole contribue à la diminution de la consommation de l’essence et des énergies pétrolières. Ensuite, l’amélioration du réseau des transports en commun est de nature à diminuer les dépenses des habitants de la métropole dans le domaine de l’énergie. Enfin, l’amélioration du réseau des transports en commun permet à la métropole d’engager une politique efficace de maîtrise de l’énergie et de rénovation des sources d’énergie.

Les élections municipales ont lieu demain

UNE POLITIQUE MÉTROPOLITAINE DES TRANSPORTS EN COMMUN

La question des transports et de la circulation a une place importante dans le débat public, sans doute dans toutes les villes, à l’occasion de toutes les élections municipales. C’est pourquoi il faut poser cette question en particulier au sujet de Marseille et de l’existence d’un espace métropolitain.

Signification d’une politique métropolitaine des transports en commun

Au-delà de la fonctionnalité et de la simplification des déplacements, une politique métropolitaine des transports a trois significations. D’abord, c’est la politique des transports et l’organisation du réseau des transports en commun qui donne pleinement naissance à la métropole. N’oublions pas que c’est la signification première du mot « métro », qui désigne, en 1900, le réseau de chemins de fer métropolitains de Paris. Par ailleurs, une politique métropolitaine des transports a une signification sociale : en effet, en facilitant la circulation et les échanges, elle contribue à la rencontre de l’ensemble des habitants de la métropole et, ainsi, à l’institution de leur identité. Enfin, en diminuant la circulation automobile, elle contribue à la mise en œuvre d’une politique de l’environnement et de la réduction de la pollution.

 

Amélioration du réseau de chemins de fer métropolitains

Sans doute s’agit-il de la première des mesures que devrait mettre en œuvre la prochaine municipalité. Le réseau des chemins de fer métropolitains se compose, à Marseille, de deux réseaux qu’il convient de mieux articuler l’un à l’autre : celui de la R.T.M., c’est-à-dire des transports urbains, et celui de la S.N.C.F., c’est-à-dire de la desserte des villes et des quartiers de banlieue. C’est un véritable réseau qu’il convient, ainsi, d’instituer, par une meilleure corrélation entre ces deux réseaux et par l’amélioration des sites de correspondance entre eux. Enfin, comme dans d’autres métropoles comme Paris et Lyon, il importe d’élaborer une tarification commune et des abonnements valables sur les deux réseaux.

 

Amélioration du réseau de tramways

C’est sans doute dans toutes les grandes villes et dans toutes les métropoles que le retour des tramways a fini par s’imposer. Toutefois, sans doute importe-t-il, aujourd’hui, d’améliorer le réseau des tramways, en particulier dans deux directions : d’une part, une meilleure complémentarité entre lui et le réseau des chemins de fer métropolitains, et d’autre part, une extension du réseau des tramways au-delà du centre. Enfin, pour que le tramway joue pleinement son rôle, il importe d’améliorer la fréquence de sa circulation.

 

Pour une véritable place de la circulation par la mer et des transports en commun maritimes

Au-delà des « ferry-boats » qui desservent le Vieux Port, peut-être serait-il temps de réfléchir à une meilleure prise en considération des transports maritimes à Marseille. C’est tout le littoral qui pourrait être mieux desservi par la mer, ce qui, à la fois, contribuerait à une meilleure relation et à de meilleurs échanges entre le Nord et le Sud de la métropole, permettrait d’engager une véritable diversification des sources d’énergie dans les transports en commun et faciliterait l’engagement d’une politique écologique des transports et des déplacements.

 

Politique des transports et piétonnisation du centre de Marseille

Peut-être s’agit-il encore d’un horizon, mais il importe d’avoir présente à l’esprit, au cours de la réflexion sur le réseau des transports en commun et des déplacements, la piétonisation du centre de Marseille. Il s’agit, d’abord, d’une nécessité car les sites du centre ne sont plus correctement desservis, aujourd’hui, en raison de l’accumulation des voitures particulières et des embouteillages qui finissent par obstruer le centre et à en empêcher l’accès. Par ailleurs, c’est par la circulation piétonne, facilitée par l’amélioration du réseau du métro et du tramway, que les habitants de la métropole finiront par se réapproprier le centre et par le redécouvrir, renforçant, de cette manière, leur identité urbaine. Enfin, c’est par la piétonisation du centre de Marseille que la métropole contribuera à la diminution de la pollution et à l’amélioration de l’environnement.

 

Politique des transports, égalité et disparition des ghettos

C’est par les transports en commun, qui sont des moyens de rencontre et des institutions de médiation, que l’égalité est assurée dans l’institution d’un espace social dans l’ensemble de la métropole. C’est une véritable politique des transports qui fonde une pleine égalité entre les habitants, à la fois parce qu’ils sont tous traités de la même manière par les moyens de transports en commun et parce que l’amélioration du réseau des transports en commun contribue à la disparition des ghettos, qu’il s’agisse des « ghettos de riches » ou des « ghettos de pauvres », en permettant l’ouverture de l’ensemble des quartiers urbains les uns pour les autres.

 

Politique des transports et politique de l’énergie

C’est enfin sur le plan de la politique énergétique que l’amélioration du réseau des transports en commun contribue à l’amélioration de la politique de l’environnement et à la prise en compte de la dimension écologique de la politique des transports et des déplacements. En effet, d’abord, l’amélioration de la desserte de l’ensemble des lieux de la métropole contribue à la diminution de la consommation de l’essence et des énergies pétrolières. Ensuite, l’amélioration du réseau des transports en commun est de nature à diminuer les dépenses des habitants de la métropole dans le domaine de l’énergie. Enfin, l’amélioration du réseau des transports en commun permet à la métropole d’engager une politique efficace de maîtrise de l’énergie et de rénovation des sources d’énergie.

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