Une conférence de presse…

Les opposants au jumelage de Marseille avec Haïfa, avant leur point presse. (Photo : VG)

9 h 30 : arrivée. La journée commence par une réunion : informations du week-end et du jour même, planning de la semaine, répartition du travail, hiérarchisation de l’importance de chaque article… Plein de nouveaux mots comme “infographie” (technique pour transmettre des informations claires et précises créées à l’aide d’outils numériques), un “encadré” (je n’ai toujours pas une idée précise de ce que c’est), un “bref” (article court destiné aux informations moins importantes que celles dans les dossiers, par exemple) ou une personne “partie civile” (quelqu’un qui demande réparation pour un préjudice subi (infraction ou acte interdit par la loi et passible de sanctions pénales) par la justice).

15 h : conférence de presse “Stop au jumelage Marseille-Haïfa” au Café de la Banque. Il y avait de nombreux élus ainsi qu’un médecin de l’expédition “La Flottille de la Liberté” (qui a pour but de briser le blocus israélien de la bande de Gaza et d’y acheminer de l’aide humanitaire). L’idée principale de la conférence était d’expliquer pourquoi il était nécessaire de mettre fin au jumelage entre Marseille et la ville israélienne d’Haïfa, ou du moins le geler. Les élus profitaient de la présence des journalistes pour faire comprendre à Benoît Payan, maire de Marseille, qu’il était bien trop silencieux et trop peu actif face au génocide qui touche les Palestiniens. Sur les trajets : discussion avec Victor, étudiant en journalisme et stagiaire à Marsactu, sur le… journalisme.