Tragédie du 5 Novembre : Marseille face aux promesses non tenues
Tragédie du 5 Novembre : Marseille face aux promesses non tenues
Sous le mandat de Benoît Payan, la crise du logement à Marseille persiste, illustrant une réponse municipale en deçà des besoins des Marseillais. Entre logement indigne, production insuffisante de logements sociaux, et saturation de l’hébergement d’urgence, la situation met en lumière les limites de l’action municipale, bien souvent traduite en demi-mesures.
Le Scandale des Logements Indignes : Une Réponse Faible Face à une Crise Profonde
Le rapport Nicol, la Fondation Abbé Pierre, et d’autres observateurs estiment que Marseille compte environ 40 000 logements indignes, soit 9,5 % de l’ensemble des logements insalubres en France métropolitaine. Face à cette réalité accablante, la mairie n’a signalé que 160 cas au parquet depuis 2020, avec seulement 18 condamnations de marchands de sommeil. Ces chiffres sont dérisoires comparés à l’ampleur de la crise, laissant de nombreux habitants dans des conditions déplorables.
Production de Logements Sociaux : Un Effort Insuffisant
Le besoin annuel de logements sociaux à Marseille est estimé à 3 000 nouveaux logements pour répondre aux 42 000 demandes en attente. Toutefois, les chiffres montrent une insuffisance persistante :
• 2020: Environ 620 logements sociaux agréés, la pandémie ayant ralenti les projets de construction.
• 2021: Légère amélioration avec environ 1 200 logements livrés.
• 2023: Environ 1 600 logements livrés, marquant une augmentation mais toujours insuffisante pour répondre à la demande.
En outre, la surproduction de logements intermédiaires (PLS) par rapport aux logements PLUS et PLAI aggrave le problème en ne répondant pas aux besoins des populations les plus vulnérables. Cette répartition déséquilibrée risque de placer la ville en infraction avec les lois SRU et Égalité Citoyenneté.
Une Crise Prolongée de l’Hébergement d’Urgence
Outre les logements insalubres, de nombreuses copropriétés demeurent en difficulté, et l’hébergement d’urgence est saturé. Depuis l’effondrement tragique de la rue d’Aubagne le 5 novembre 2018, près de 4 400 personnes ont été évacuées. Parmi elles, 1 100 vivent encore dans des logements temporaires, et 390 sont logées en hôtels, faute de solutions durables. Les promesses de relogement peinent à se concrétiser, laissant des familles dans une précarité prolongée.
Manque d’Avancées dans les Dispositifs de Réhabilitation
Malgré la création de la Société Publique Locale d’Aménagement Aix-Marseille-Provence en 2019, destinée à réhabiliter 500 immeubles pour offrir 2 500 logements décents, les projets avancent lentement. Le chantier rue Jean Roque reste une exception, illustrant un manque de coordination et une volonté politique trop faible pour redresser une situation dégradée depuis des années.
Un Contexte Social Alarmant
Dans un contexte où 26 % des Marseillais vivent sous le seuil de pauvreté, le manque de logements dignes aggrave une crise sociale profonde. Dans certains quartiers, comme le 3e arrondissement, 56 % des habitants vivent en dessous du seuil de pauvreté, selon l’INSEE. Ce contexte souligne l’urgence d’un plan global pour remédier aux inégalités d’accès au logement.
Conclusion : Une Politique à Réorienter et à Renforcer
La tragédie de la rue d’Aubagne a cruellement mis en lumière les insuffisances et le manque de vision des pouvoirs publics. Les demi-mesures et le manque de coordination des initiatives municipales montrent leurs limites, et seule une révision profonde de la politique de logement, assortie de moyens financiers significatifs, pourra répondre aux besoins pressants des Marseillais et offrir un avenir digne à cette ville.
Jean-Philippe Vigneron
Fondateur du Club Marseille Vision, Responsable Délégué Renaissance du 6/8. En tant que fondateur du Club Marseille Vision, je m’engage à promouvoir la transparence, l’équité et le progrès dans notre ville. Je suis passionné par l’avenir de notre ville. Engagé dans la politique locale, notre Club Marseille Vision vise à stimuler des discussions constructives pour façonner un Marseille dynamique et inclusif. N’hésitez pas à partager et commenter, votre participation enrichit cette conversation vers un avenir politique positif que nous construisons ensemble.
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Le texte fondateur de notre club sur calameo: https://www.calameo.com/read/00760658191e3e6835947
Commentaires
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je copie-colle votre texte
” Les demi-mesures et le manque de coordination des initiatives municipales montrent leurs limites, et seule une révision profonde de la politique de logement, assortie de moyens financiers significatifs, pourra répondre aux besoins pressants des Marseillais et offrir un avenir digne à cette ville.”
evidemment, payan l’est méchant !!!! très très !
évidemment, les initiatives ne peuvent être que municipales, vu l’activité de la métropole ! on attend rien de dynamique de cette triste et incompétente vassal !
alors mr vigneronsalariedevassal, allez voir du côté du GOU, et du SPLA-IN, et du PPA !!! et vous noterez que l’institution “mairie” est très lourdement supplantée par les grands décisions politiques de la métropole pour quelque initiative que ce soit en matière de logement.
évidemment vassal, elle est gentille, mais elle est molle et surtout anti-ville centre ! (que le vilain printemps marseillais lui a volé.)
P.S. 160 cas signalés au parquet depuis 2020 : gaudin, avec vassal adjointe au maire en avait signalé 3 ou 4 en quelques dizaines d’années ! vous avez raison c’est insuffisant…mais balayez bien d’abord.
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Vos copies lourdingues sont le plus souvent si caricaturales qu’elles en sont presque drôles. Vu le sujet de celle-ci, c’est plutôt la nausée qui vient à sa lecture.
Vous n’êtes pas à une abjection près dans votre entreprise de démolition, même s’il s’agit d’instrumentaliser la misère en occultant une réalité toute simple : qui n’a eu absolument rien à foutre du logement pendant un quart de siècle à Marseille, et a fait semblant de découvrir le résultat de sa propre incurie le 5 novembre 2018 ? Celle qui vous paie pourrait vous informer : elle en était depuis 2001.
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Utiliser la tragédie du 5 novembre comme argument contre la mairie en place est abject.
Vous osez tout et c’est à cela qu’on vous reconnaît. Je me mords les doigts d’écrire au complet la citation de Michel Audiard.
Il est certain qu’avec de tels contempteurs le Printemps marseillais peut s’assurer tranquillement un 2e mandat en 2026
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Je constate que, comme toujours, ce sont les mêmes arguments, insultes et invectives sans nuance qui ressortent. Cette défense aveugle de Payan n’a rien d’une analyse mais relève de l’idéologie absurde pure. Tout excès est inutile : il ne fait que masquer le vide d’arguments concrets et le refus d’admettre la réalité. Insulter, mépriser — ce n’est pas défendre la démocratie, bien au contraire. La question du logement à Marseille mérite mieux que des querelles partisanes ; elle exige des actions réelles, pour lesquelles l’actuelle municipalité montre clairement ses limites.
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Et que dire des limites de la métropole… Cette chere vassal frustrée qui ne fera rien pour la ville et tout pour la faire plonger à des limites très très étroites sur le sujet.
Vous parlez d’insultes et de mépris finalement vous faites pire en diffusant des informations tronquées erronées, incomplètes et dans tous les cas et dans toutes vos chroniques, fausses.
Vous parlez de nuances et n’en mettez aucune dans vos chroniques : vous défendez vassal, alors elle vous paye on peut le comprendre mais vous le faites avec un zèle impressionnant.
Ma nuance moi je défends le printemps marseillais ( je me fiche de payan ) il m’arrive même de le critiquer et je le défends parce que ce sera toujours mieux que les plus de 20 dernières années qu’on a subi avec le tandem Gaudin vassal.
Le problème du logement à Marseille comme celui des ordures ménagères de la ville salle de la RTM du vélo et cetera…. C’est le problème de la métropole dans 90 % de ces dossiers… Et la métropole c’est vassal et son équipage incompétent dont je suis sûr maintenant que vous en faites partie pour l’incompétence manifeste sur les attributions des institutions de notre région.
Et ce n’est pas parce que vous le répétez à chaque chronique que ça deviendra une vérité
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Contrairement à ce que votre baratin sans nuance voudrait faire croire, je ne suis absolument pas dans la “défense aveugle de Payan”. Vous devriez vous regarder dans un miroir : ce sont vos exposés qui n’ont “rien d’une analyse mais relève[nt] de l’idéologie absurde pure.” Jamais un mot de votre part sur la métropole, même quand vous traitez de sujets qui la concernent en tout ou en partie. A vous lire, on croirait que Mme Vassal a les mêmes pouvoirs que le roi d’Angleterre.
Les querelles partisanes, c’est vous qui les créez et les alimentez. Aucun argument, aucune proposition, juste “Payan l’est très très méchant.”
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Il n’y a absolument AUCUNE défense aveugle de Payan. Non seulement vous écrivez vos textes sous je-ne-sais-quelle soumission chimique mais vous lisez vos contempteurs dans le même état.
Payan n’a rien fait. Soit. Admettons. Mais Vassal, Ruas, Moraine, Preziosi, et tous les autres, qu’ont-ils fait ? La première : rien. Le 2e : rien (et il est jugé pour cela). Le 3e : rien (et il démissionne pour cela). La 4e : elle s’est servie. Voilà ce qu’on fait les élus que vous servez (3 d’entre eux sont au département) : rien, ou se servir. Pas une seule fois vous ne les avez mis en cause.
Et vous tentez de souffler sur 8 cadavres dans l’espoir de créer une fausse polémique. Pathétique et minable.
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Personnellement,j’ai décidé de ne plus lire aucun poulet de Club Marseille Vigneron qui sévit uniquement dans les colonnes du gabian. Il n’attend qu’une seule chose après édition: que plein de commentaires lui montrent qu’il est important et que sa prose percute les lecteurs. C’est peut-être une création de l’IA, va savoir?
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+1 : et ne plus jamais réagir à ces inepties : cela lui donne de la visibilité.
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Merci à tous pour ces retours si généreux en imagination ! Il est fascinant de voir avec quelle ardeur certains lisent, analysent, et commentent chaque ligne de mes articles, tout en prétendant ne plus les lire. Vos critiques, bien que parfois excessives, soulignent combien le débat autour du logement à Marseille passionne.
En réalité, chacun semble oublier que mon objectif n’est ni de défendre ni d’attaquer aveuglément, mais de mettre en lumière les réalités de terrain. Que cela dérange ou non certains, le rôle de la métropole comme de la municipalité mérite d’être scruté, surtout quand l’urgence de la situation impose des responsabilités. Quant aux allusions répétées à une « soumission » ou une prétendue manipulation, elles sont bien révélatrices : elles en disent plus sur leurs auteurs que sur le sujet en question.
À bientôt dans ces colonnes pour des échanges, je l’espère, plus constructifs.
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des échanges constructifs ??? et pour quoi faire ?
on est un certain nombre à avoir ouvert dans nos commentaires cette possibilité ! vous l’avez toujours refoulé par des réponses qui n’en sont pas.
là bizarrement, exceptionnellement je dirais, vous parlez du rôle de la métropole…comme de la municipalité (!) sans le “scruter” bien sûr ! je crois que c’est la première fois que je lis ce mot dans vos textes !!
vous savez donc que la métropole existe ! creusez encore, vous allez y arriver ! et repérez donc où se situent les responsabilités.
quelqu’un a parlé plus haut, d’intelligence artificielle.
artificielle, c’est certain, vous occultez complètement le rôle des institutions, et oubliez avec attention l’institution la plus importante sur le sujet du logement : la métropole. vos analyses pointues sont donc artificielles.
l’intelligence….peut mieux faire….car je ne sais pas si vos chroniques sont réservées à marsactu et à ses lecteurs, ou si elles ont un but plus large ; mais cessez de prendre ici les lecteurs pour des imbeciles ignorants !
marsactu met un point d’honneur à nous informer le plus factuellement possible des évènements marseillais, cela donne à ses abonnés lecteurs une culture certaine des enjeux.
et l’allusion à votre soumission, ou votre manipulation, elle est surtout révélatrice de votre objectif : taper sur payan, la mairie, le printemps marseillais, et taper fort et à côté.
(Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose. f.bacon)
alors, lisez simplement ce journal ! les “réalités du terrain” auront moins de secrets pour vous.
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