Redécouvrir Marseille en stagiaire #3

Redécouvrir Marseille en stagiaire #3

Dans les locaux, je m’assois au bureau habituel avec un ordinateur gentiment prêté par la rédaction. Premier geste du matin, je me rends sur le site internet de Marsactu afin de me mettre à jour sur les actualités. Je remarque le nouvel article publié dans la matinée, celui de Coralie Bonnefoy sur les demandeurs d’asile que vous pouvez lire ici. En le lisant attentivement, je me rappelle des réunions où ce sujet a déjà été abordé. Avoir participé aux coulisses de la mise en forme d’un article me procure un sentiment de satisfaction, celui de comprendre ce qu’il se passe derrière les mots que les journalistes écrivent.

Marsactu aime se renouveler et diversifier ses contenus

Durant la matinée, je me procure le best of Marsactu entre 2015 et 2020 et je me penche sur leurs enquêtes phares de ces dernières années. “Système Gaudin”, Rue d’Aubagne, les articles sur la pollution industrielle… je consulte les articles tous plus intéressants les uns que les autres et je retourne quelques années en arrière sur les affaires clés de Marseille. C’est un format qui se fait tous les cinq ans pour les plus fidèles lecteurs du Marsactu. Il permet d’avoir un regard retrospectif sur le travail acharné des journalistes de la rédaction.

L’article que je retiens de ce livret ? Celui du 26 septembre 2020 écrit par Lisa Castelly que vous pouvez retrouver ici. Je découvre Emilie Seto, une artiste lyonnaise à la réputation internationale qui dessine avec un style atypique les rues de Marseille. C’est une femme qui a su se démarquer grâce à son coup de pinceau. En me penchant sur les illustrations utilisées pour l’article, je découvre la ville sous un autre angle. Le nom de cette illustratrice a déjà été énoncé lors d’une réunion à Marsactu. Dans la rédaction, il semble que tout le monde l’adore.

Un nouveau format est né chez la rédaction : Pointue ! Titre à dire avec l’accent marseillais (ou non), cette newsletter est dirigée par Lisa Castelly. Je découvre ce format pour la première fois aujourd’hui. Il est mis à disposition de tous pendant deux mois puis il ne sera accessible qu’aux abonnés fidèles de Marsactu. Je note à titre personnel que la newsletter est facile d’accès pour tout type de lecteurs car simple et rapide à lire. D’ailleurs, en lisant les différentes rubriques, je remarque que c’est le type de format dont raffolent les jeunes de mon âge car cela permet de suivre l’actualité qui peut être parfois complexe et indécryptable. Les expressions utilisées pour annoncer des informations comme “à picorer” ou “dans nos filets”  me montrent que l’humour et le second degré fonctionnent tout aussi bien dans la presse écrite. Enfin, Pointue permet aussi de faire un lien avec certains articles de Marsactu. L’un ne va pas sans l’autre.

Le journaliste ne peut pas être spécialiste dans tout. Pour écrire sur un sujet complexe, une réelle analyse se fait pour comprendre l’inconnu.

J’apprends lors de la pause déjeunée les “obstacles” que doivent surmonter les journalistes. Ainsi, lorsqu’un sujet se révèle complexe, notamment en matière de droit ou de santé (et même Parcoursup !), le rôle du journaliste est d’essayer de comprendre au maximum tous les enjeux d’un sujet sur lequel ses connaissances sont limitées. Ainsi, il ne faut pas hésiter à demander confirmation sur certains points et à poser un maximum de questions à des spécialistes. Enfin, le plus important est de synthétiser et rendre accessible le travail fait par le journaliste pour ses lecteurs.