“Aimons la France” : les coulisses du coup de com de la droite

À la une
le 15 Avr 2016
30

Depuis mercredi, la droite s'affiche dans toute la ville et au-delà avec des portraits de ses futurs candidats aux législatives. Une offensive à plusieurs dizaines de milliers d'euros qui doit permettre à plus d'un an du scrutin d'améliorer la notoriété des candidats pressentis.

Solange Biaggi (LR) sur un panneau d
Solange Biaggi (LR) sur un panneau d'affichage rue de la grande armée (1er)

Solange Biaggi (LR) sur un panneau d'affichage rue de la grande armée (1er)

Vous avez toujours rêvé de découvrir nos élus en 4 par 3 ? Pendant ces vacances de Pâques, les élus marseillais de droite s’affichent et recouvrent la ville. “On n’a pas tout pris, il faut laisser Danone vendre ses yaourts”, sourit Gérard Chenoz, adjoint LR au maire chargé des grands événements qui ne cache pas la volonté de “faire le buzz” malgré un message “assez convenu et qui ne prend pas de risques” de l’aveu même du premier adjoint au maire Dominique Tian.

Derrière ce coup de com, un seul slogan sur fond bleu-blanc-rouge “Aimons la France” et un même but : les législatives de juin 2017. Selon les quartiers, Guy Teissier, Valérie Boyer, Dominique Tian et Sabine Bernasconi, Yves Moraine et Marine Pustorino, Solange Biaggi et Gérard Chenoz (LR), Arlette Fructus et Bruno Genzana (UDI) y apparaissent.“Porter ce message-là, c’est réaffirmer l’appartenance à la communauté nationale et à ses valeurs”, explique Arlette Fructus (UDI) C’est ainsi que le maire des 6e et 8e arrondissements Yves Moraine se retrouve aussi dans les 4e et 5e où il aspire à se présenter contre la socialiste sortante Marie-Arlette Carlotti. “Le but, c’est de montrer une équipe unie avant les législatives”, confirme le premier adjoint Dominique Tian qui abandonnera ce poste s’il est réélu député dans les quartiers Sud.

Un sondage de notoriété en amont

L’initiative doit aussi permettre aux personnes concernées de gonfler leur cote de popularité : “Certains ressentaient le besoin d’une campagne de notoriété plus que d’autres comme Solange Biaggi qui mène un combat difficile dans la 4e circonscription [dont Patrick Mennucci (PS) est le député]”, poursuit Dominique Tian.

En coulisses, plusieurs élus confient qu’un sondage de notoriété aurait été commandé en février par Jean-Claude Gaudin et ses équipes. L’objectif : “tester” les parlementaires marseillais et les candidats pressentis, ce que l’entourage du maire dément : “La Ville a suffisamment de problèmes financiers pour ne pas, en plus, commander des sondages.” “Jean-Claude Gaudin le garde jalousement et en distille certains éléments quand il reçoit, explique pourtant un membre de l’opposition socialiste mis au parfum. Mais quand on recoupe, tout ne colle pas forcément.” “C’est une étude que la Ville fait régulièrement mais les résultats ne sont pas diffusés”, croit savoir à son tour un adjoint au maire.

À l’arrivée, certaines des personnalités testées dont Yves Moraine auraient obtenu des scores décevants. Ce dernier dit ne “pas avoir connaissance d’un sondage” mais admet “une problématique de notoriété”. Handicapant car malgré le soutien réaffirmé dans La Provence ce mercredi de l’ancien député de la circonscription Renaud Muselier, il doit faire face à la concurrence de l’expérimenté conseiller départemental UDI Maurice Di Nocera (72 ans). “On avait pris la décision de faire ces affiches avant cette étude et la déclaration de candidature de Di Nocera, il y a plusieurs mois”, minimise Tian, rival putatif de Moraine pour la succession de Jean-Claude Gaudin à la mairie en 2020.

Qui paye les affiches ?

La date a été subie plus que choisie. Il fallait absolument lancer la campagne avant le premier juin, date à laquelle les dépenses de campagne des législatives commenceront à être comptabilisées (1). Car les chèques signés par les élus ou leur association de financement peuvent vite grimper. Pour Dominique Tian, “ça fait environ 10 000 euros, 7000 d’affichage et 3000 pour la conception et les photos”, soit environ 20 % du budget d’une campagne législative plafonné entre 50 et 60 000 euros selon les circonscriptions. Yves Moraine, qui a déployé le plus grand arsenal dit avoir mis sur la table “environ 20 000 euros via [son] association de financement pour les affiches et leur accompagnement avec un site Internet, une lettre aux habitants, des flyers”.  Arlette Fructus affirme avoir dépensé “5000 euros sur fonds personnels”. Bruno Genzana, lui aussi membre de l’UDI, confirme ce chiffre : “Ça me coûte entre 5 et 6 000 euros. Je suis le seul non-Marseillais dans cette histoire alors j’adapte : il n’y a pas de 4 par 3 à Allauch donc je fais les arrêts de bus.”

Genzana qui a quitté Aix pour cause d’incompatibilité majeure avec Maryse Joissains (il s’était présenté contre elle en 2014) est surnommé “Lazare” pour avoir ressuscité dans le canton d’Allauch aux dernières départementales. Regonflé, il vise la circonscription qui court jusqu’à Gardanne, aujourd’hui occupée par l’écologiste François-Michel Lambert, mais doit encore se faire connaître des électeurs s’il souhaite être investi par la droite.

Alors que l’UDI veut gonfler son groupe parlementaire en 2017, c’est directement le Nouveau centre, le parti rattaché et présidé par Hervé Morin, qui a financé sa campagne. Une chance que n’ont pas eu les Républicains : “On a quand même une amende de 11 millions d’euros de campagne présidentielle à rembourser”, rappelle un bon connaisseur des finances du parti.

Une même agence travaille pour la Ville et ses élus

L’histoire racontée par les différents élus veut que la campagne soit née de discussions entre les têtes d’affiche. Ceux-ci l’ont confiée à l’agence de communication Artkom. “Nous avons été sollicités par l’agence Artkom pour une campagne classique d’une durée de 7 à 14 jours selon les élus”, confirme-t-on chez un des réseaux sollicités, JC Decaux, titulaire de la concession de la Ville en matière d’affichage publicitaire.

L’agence, dont le président Cédric Angelone n’a pas retourné notre appel, n’a rien d’une inconnue pour les élus puisqu’elle est très bien en place à la Ville de Marseille. A la rentrée 2015, comme l’avait relevé la lettre spécialisée Com&médias, c’est elle qui a gagné le marché à bons de commande de plus de 100 000 euros lancé par la direction de l’attractivité de la Ville de Marseille “pour un an et reconductible trois fois”. Très influent au sein de la Ville, ce service est dirigé par Jean-Pierre Chanal, un très proche de Jean-Claude Gaudin. Certains ont cru voir sa patte dans ce projet mais l’intéressé nie toute participation à cette démarche : “Je travaille à la Ville, je suis au service du maire, rien que du maire.”

Pas de mélange des genres donc selon lui. De même chez JC Decaux, on affirme avoir “appliqué les prix habituels pour tout annonceur” tout en refusant de donner le montant des commandes. “On a demandé le prix public, j’espère que c’est ce qui a été fait”, confirme à son tour Dominique Tian. On espère aussi.

Ajout le 15 avril à 11 h 30 des déclarations d’Yves Moraine qui n’avait pu être joint avant la publication.

(1) Une loi adoptée définitivement le 5 avril par l’Assemblée nationale prévoit de faire passer la période durant lesquels les frais des campagnes législatives sont comptabilisés à six mois. Elle doit encore être validée par le Conseil constitutionnel et promulguée.

Cet article vous est offert par Marsactu
Marsactu est un journal local d'investigation indépendant. Nous n'avons pas de propriétaire milliardaire, pas de publicité ni subvention des collectivités locales. Ce sont nos abonné.e.s qui nous financent.

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. Benjamin Tubiana Benjamin Tubiana

    Euh… c’est la Ville qui a payé ce sondage ????

    Signaler
  2. Frederic Legrand Frederic Legrand

    Je suis curiosité : comment la mairie, Decaux et LR justifient-ils cette entorse à l’esprit de la loi qui interdit la vente d’espace publicitaire à des fins électorales ? Simplement parce qu’il n’y a pas écrit “votez” et que ne figurent pas de logo de parti ?
    Envisagent-ils un procès contre l’agence de com pour la qualité de la photo, du drapeau et du détourage ?
    Dois-je penser que j’obéis à Yves Moraine si je me mets soudain à aimer la France ?

    Signaler
    • Paul_ Paul_

      C’est seulement interdit dans les six mois qui précèdent l’élection :

      Article L52-1 du Code électoral

      Pendant les six mois précédant le premier jour du mois d’une élection et jusqu’à la date du tour de scrutin où celle-ci est acquise, l’utilisation à des fins de propagande électorale de tout procédé de publicité commerciale par la voie de la presse ou par tout moyen de communication audiovisuelle est interdite.

      Signaler
  3. LaPlaine _ LaPlaine _

    Compte tenu de l’état dans lequel est la ville, il serait prioritaire d’aimer Marseille non? Ces gens n’ont aucune pudeur ni amour propre.

    Signaler
  4. barbapapa barbapapa

    C’est une com balourde, qui met du bleu blanc rouge parce qu’ils croient que les électeurs FN vont voter pour eux à cause de l’affichage nationaliste – et c’est gros comme un camion que la com des candidats est en parti payée par le budget attribué à l’agence par la ville, et la grosse remise affichage est faite parce que derrière il a les gros budgets de la ville et autres institutions… Ces affiches laides et agressives qui salissent l’espace urbain sont en fait en grande partie payées par nous contribuables marseillais, qui aimons la France plus qu’eux aiment leur petit pouvoir, qui votons à gauche, à droite ou ne votons pas…

    Signaler
    • MarsKaa MarsKaa

      tout à fait d’accord avec ce commentaire ….

      Signaler
  5. marseillais marseillais

    Après les dépenses somptuaires de Vassal au titre du Conseil Départemental, relais pris par nos chers candidats républicains aux législatives. Tout ce fric gaspillé pour leur com fait mauvais effet dans la ville la plus pauvre de France : sourire Gibbs, têtes blondes BCBG, impertinence…cette campagne me choque et je n’en peux plus de voir leurs trombines.

    Signaler
    • LaPlaine _ LaPlaine _

      Je suis bien d’accord s’en est presque nauséeux, cette arrogance quand on sait leur incapacité à gérer cette ville et a y résoudre des problèmes aussi évidents que la propreté. Çà vaudrait le coup “d’investiguer” un peu sur les vraies sources financières…

      Signaler
  6. LN LN

    C’est agressif, moche, incompréhensible (merci Marsactu de m’avoir éclairé, car je ne comprenais pas ce que faisait Teissier sur Rabateau) Comment peuvent-ils croire que ce genre d’affichage marche encore ?
    Comme “@marseillais”, je ne peux plus les voir se vautrer de la sorte, c’est vraiment choquant

    Signaler
  7. JL41 JL41

    L’actualité, enfin les médias, n’arrêtent pas de nous bercer d’élections, de l’une à l’autre et ainsi de suite. Et lorsque je dis bercer, moi ça m’irrite, mais le sujet attire toujours de nombreux commentaires, où en général le lecteur déverse sa rancœur. On vient à peine d’en terminer avec les élections régionales et la bouffonnerie de la mise en route de la métropole, que la droite vient nous assaillir avec les prochaines législatives. Mais foutez-nous un peu la paix !
    Après ce triomphe de la droite, facilité par la fin d’une ère et d’une pensée de gauche, entre archaïsme, banditisme et corruption, voici déjà affichés en grand format les visages des futurs candidats de droite. « Nous aimons la France », ce qui sous-entend à Marseille surtout, qu’il y a peut-être une population moins estimable. Laplaine suggère avec justesse, que dans le contexte où nous sommes, il faudrait surtout dire que l’on aime Marseille. Il n’y a pas les mêmes wagons derrière le slogan locomotive de la boite de com qui a concocté cette campagne. Les femmes sont en second plan, passablement reliftées, tandis que pour les hommes, assez vieux, peu enclins à laisser la place aux jeunes, on s’est contenté de blanchir leurs dents. C’est tellement en contraste avec leur visage que cela en fait des caricatures de carnaval.
    Coûteux (mais on trouve l’argent, comme Sarkozy qui a doublé le budget autorisé pour les présidentielles, via toutes les malversations imaginables), inutile, voire contre productif. On pourrait dire « tant mieux pour la gauche », mais lorsqu’on revoit ses têtes trop vues qui tentent de surnager, chacune avec ses mêmes ficelles, c’est pour ma part un autre dégoût qui me saisit.

    Signaler
    • Ouganda Ouganda

      A Marseille le grand problème des Socialistes, c’est de trouver des têtes nouvelles, des têtes solides et bien faites !. Les députés qui ont déjà fait leurs preuves sur plusieurs mandats devraient maintenant céder la place et préparer d’autres socialistes, qui ne soient, surtout pas, connus ! Voilà qui serait étonnant, glorieux, digne et apprécié … Bon ! on peut toujours rêver, n’est ce pas !?
      Car quel que soit le rejet des Marseillais envers la droite, ils ne voteront pas pour des socialistes qui caracolent depuis des années avec cette triste fin de règne du PS local totalement discrédité et divisé . Les Marseillais se réfugieront vraisemblablement dans cet abstentionnisme exponentiel, le plus grand parti de France ou alors dans le Parti d’en rire, qui est le mien, bien que je sois membre du PS depuis 86… Le PS est mort, vive le PS…
      Christiane Brochier Une socialiste du Var

      Signaler
  8. Cabri Cabri

    AUCUN ESPOIR DE NOUVELLES TETES ???
    On en sortira jamais ????

    Signaler
    • 147 147

      Mais si, la nouvelle tête c’est Moraine, on vous dit. Mettez-y un peu de bonne volonté !

      Signaler
  9. Tarama Tarama

    Dans une ville vérolée par la pub (le nombre de panneaux ayant encore explosé quand Gaudin a donné à Decaux le “Le vélo”), il ne manquait plus que ceux-là affichés partout.
    Remarque, entre des pots de yaourt et du PQ, c’est peut-être bien leur place…

    Signaler
  10. Ouissem Ouissem

    3 000 euros pour un portrait et un montage kitch qu’un minot de 13 ans peut faire tout seul sur Photoshop ? Bah bravo.

    Signaler
    • JL41 JL41

      Oui et le minot aurait mis des moustaches à celles qui se les rasent et quelques dents de vampires aux vieux mâles, au moins au rait ri.

      Signaler
  11. hervechik hervechik

    J ai cru que c etait une campagne FN: codes graphiques criards bleu blanc rouge et sourire dents blanches, vacuité du message passe partout et impossible à contredire…
    Subir leurs tronches satisfaites tous les jours ça me donne la gerbe.

    Signaler
    • MarsKaa MarsKaa

      mon fils de 14 ans et moi , on a aussi d’abord cru à une campagne du FN tant les codes visuels et les “valeurs” (actuelles ? ) mises en avant sont les mêmes…
      et puis mon fils a aussi fait le parallèle avec la petite phrase de Sarkozy “la France, on l’aime ou on la quitte……”
      nauséabond, vraiment…

      Signaler
    • 147 147

      Et bien non justement, et c’est ça qui est paradoxal. Le FN part sur autre chose, genre “la France apaisée”. Et bientôt, ils vont paraitre moins à droite que les Républicains. Ca devient du grand n’importe quoi. Vive la com, alpha et omega de la politique, dont le but n’est pas de faire passer un message mais de positionner et repositonner éternellement les politiciens, les uns en fonction des autres. Tout ça en jouant avec les codes sans aucune finesse, à la truelle, tellement persuadés que les gens ne comprennent rien et qu’il faut leur parler comme à des débiles …

      Signaler
    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      @147. Oui, la politique est devenue de la com et, oui, il faut parler aux gens comme à des débiles dans cette Vème République épuisée où les partis politiques n’ont plus rien à dire et où les élus n’ont qu’un seul programme : durer le plus longtemps possible. Tout cela sur fond d’abstention massive, d’absence d’idées (et d’idéaux) et de perte de représentativité des partis politiques devenus de simples machines administratives.

      Le sommet donne l’exemple : aucune stratégie, simplement de la tactique et des phrases, l’essentiel étant d’être celui qui sera au second tour contre la Marine nationale afin d’être certain – peut-être – de gagner par défaut.

      Jusqu’à quand le pays et les électeurs supporteront-il cette déliquescence et cette caste qui semble attendre l’explosion sans rien faire ?

      Signaler
  12. Mars1 Mars1

    Effectivement très contre-productif en ce qui me concerne (et pas que pour moi à voir les commentaires…) La classe politique marseillaise est vraiment très ringarde, mais le malheur c’est que ce genre d’opération de com qui gaspille des milliers d’euros doit sûrement paraître légitime aux électeurs qui maintiennent depuis 4 mandats l’équipe d’incompétents aux manettes municipales!

    Signaler
  13. neomars neomars

    Moins d’élections, moins de lois et plus d’actions ? Ca pourrait nous faire du bien, de juste appliquer les lois qui existent au lieu d’en pondre d’autres, en déstabilisant tout équilibre. Évidemment, il faudrait alors donner des moyens, se confronter au terrain, garder une priorité plus de 1 semaine de buz médiatique, …

    Signaler
  14. julijo julijo

    A côté d’un magasin que je fréquente à Beaumont, il y a une belle affiche de Boyer !! j’ai eu du mal à la reconnaître.
    Pour être contre-productif, ça l’est certainement !!
    Les clients qui comme moi ne peuvent ignorer l’affiche… entrent en se marrant : “tiens, elle sourit aussi !!” “c’est juste pour la photo” !!! Effectivement, les habitants des 11e et 12e ne peuvent ignorer leur maire ! Et n’ont pas l’habitude de la voir si joviale ; elle est plutôt froide, hautaine, sûre d’elle et très lointaine…. Ça change un peu.
    Et on se demande tous : mais que fait-elle là ?

    Signaler
  15. Regard Neutre Regard Neutre

    Bruno Genzana (UDI) est un aixois pur sucre qui se transporte désormais du côté de Marseille pour espérer un poste de député qu’il ne peut pas briquer sur ses propres terres — une opportunité facilitée pense-t-il , par un PS marseillais aujourd’hui à la ramasse— . Il montre ainsi une ambition démesurée dotée de dents qui raclent le parquet électoral… Mais où est donc la noblesse — ou même la politesse— en politique? Tout fout le camp…

    Signaler
    • leravidemilo leravidemilo

      Force est de constater que la noblesse a depuis bien longtemps commencé à déserter les bancs de l’hémicycle (depuis au moins 4 décennies) et en a complètement disparue depuis les premières années du nouveau siècle, sans réapparition possible sous les règnes sarkhollande! Concernant Genzana, ce n’est pas quelque fâcherie avec M Joissains, mais bien quelques vestes sans appel qui l’ont conduit à déserter le pays d’aix où il s’est “grillé”. Et c’est bien un des grands paradoxes de l’arène politique marseillaise, de reconduire en permanence les mêmes élus, et leur familles, et d’attirer malgré ce quelques nouveaux venus, sans doute attirés par cette double caractéristique de situation bloquée d’une part, et de terrain de manoeuvres politiciennes permanentes d’autre part. On n’attire pas les mouches avec du vinaigre, et le marigot defferriste est riches d’effluves nauséabondes! Forcément, ça n’attire pas les meilleurs qui soient. On avait eu déjà droit à K Zéribi (les avignonnais en rigolent encore!) et les verts marseillais avaient réussi le doublé avec J M Lambert, le fameux “écologiste” chasseur à la glu (et qui s’en vante) et avocat forcené de ” l’économie circulaire” sponsorisée par Altéo et ses rouges boues. La droite marseillaise, avec ce dernier lascar, aura voulu commencer à combler son retard!

      Signaler
  16. LaPlaine _ LaPlaine _

    Pour reprendre une réplique d’un film célèbre “Cette grotesquerie est grotesque!”. A Marseille c’est “back to the seventies” à tous les niveaux.

    Signaler
  17. michele42 michele42

    Oui un peu juste comme programme :ça veut dire aussi quand on aime on compte pas , dépensons à tout va .
    Et que reste t-il à la gauche ? “N’aimons pas la France , mais les français” ?
    Oups!! et les françaises surtout.

    Signaler
  18. CriblédeFraise CriblédeFraise

    Au nom de quoi cette injonction ? Qui sont ils pour user de l’impératif à notre égard ? Ou a t’on vu que l’amour se décrétait ? En outre avec les visages qu’ils “offrent” aux passants, cela fait plutôt repoussoir. Vite une campagne de détournement pour ridiculiser cette campagne où la laideur le dispute au mauvais goût.

    Signaler
  19. Renardsauvage Renardsauvage

    Ils auraient mieux fait de mettre cet argent å boucher les nombreux trous et nids de poule qui éclosent dans la ville, la voirie se contente de mettre un panneau de danger et démerdez-vous, Marseille est la ville la plus embouteillée de France, en plus des autres records : saleté, chômage, écoles de sous-développés. Oui nous aimons notre pays, mais nos élus l’aiment ils pour devoir l’afficher. Quel est le rapport avec leurs missions, qu’ils travaillent et vivent à Marseille. Au fait où habitent nos élus, dans les beaux quartiers bien propres, et notre édile qui habite le var, il n’à pas å s’inquiéter ni des trousse dans la chaussée, de toute façon, on le conduit, ni de la puanteur, nide la délinquance. Les élus sont trop nombreux, la décentralisation coûte une fortune. Et nous sommes les couillons de service!

    Signaler
  20. Laurent Malfettes_ Laurent Malfettes_

    Je vous annonce en exclusivité la prochaine campagne du premier adjoint : “Aimons la Suisse”

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire