Encore une semaine bien pleine et é-que-lé-que-tique
Encore une semaine à faire mentir les partisans du « y’a rien à faire à Marseille » ! Encore une semaine où il m’a manqué du courage et du sommeil mais sûrement pas des propositions pour faire un grand chelem : sortir tous les soirs !En plus, on ne peut pas dire que j’ai fait trois fois la même chose…
Piano, design, foot, ciné et musique… petit coup d’œil dans le rétro d’une semaine bien chargée histoire de montrer une fois de plus que ceux qui couinent leur ennui à qui mieux mieux sont vraiment de mauvaise foi !Il y a d’abord eu les nocturnes de Chopin à La Criée, l’intégrale, deux heures de douceur, de frissons, de toux aussi (malheureusement, je ne savais pas que l’être humain était capable d’autant tousser !). Marie-Josèphe Jude a été amplement et justement applaudie après nous avoir enchantés. Premier coup dans le groin des grincheux, avec mention spéciale pour ceux qui déplorent l’absence de grands noms de la musique sur nos scènes ! Prenez le temps de lire le CV de Marie-Jo, c’est pas de la petite pianiste de quartier !
Puis il y a eu le pince fesses aux Docks pour l’escale marseillaise du Design Tour sponsorisé par Elle Deco dont la rédac chef n’a pas arrêté de célébrer la création marseillaise, l’énergie de la ville etc… à croire que Jacques Pfister lui avait soufflé le discours. Il y avait de belles choses, du bon Veuve-Cliquot, des bioutifoule people qui se faisaient prendre en photo, bref, une autre bonne soirée… dans les dents de ceux qui rabâchent qu’il n’y a rien de glamour et design dans cette ville de merde !
Le foot d’ailleurs, parlons-en, parce que Piano et Design, vous allez finir par croire que j’ai passé la semaine à Aix… jeudi, c’était Europa League, alors avec les copains on s’est payé une sortie South Winners. Ça change de la Veuve-Cliquot et des douceurs de Chopin, et moi qui suis plus habitué Jean Bouin (à ce stade, je n’essaie plus de cacher le CSP parental), je dois dire que ça m’a…comment dire ? Aéré. Disons que l’ambiance des Winners aide à faire avaler l’humiliation d’un Vel hacké par les turcs, par exemple lorsque le speaker recommande « Oh les gars, écoutez-moi ! Demain personne achète un Doner ! ». Donc, ceux qui trouvent que la culture populaire disparaît de Marseille, c’est fait !
La défaite est amère mais nous emmène tout droit vers le week-end, et là, j’en pouvais déjà plus. L’après-match tardif, le réveil aux aurores vendredi et la journée de boulot ayant sérieusement endommagé mon envie d’accompagner des amis au concert de Los Bastardos à la Machine à coudre. Je me suis donc contenté d’un apéro et d’un repas entre potes.
Samedi, petite sortie le fric c’est chic avec mon amie “princesse” aixoise mention art de vivre qui nous a notamment emmené jusqu’au bar du Petit-Nice, et pas celui de la Plaine (billet à suivre bientôt), et le soir choix cornélien entre soirée « russe », Pecha Kucha ou crémaillère chez des potes, et comme les mondanités ont une limite, j’ai choisi la crémaillère près de la Rue de Rome, on a jeté du vin rouge sur un mur avant de colorier la tâche, il a fallu enjamber un mec trop saoul en partant dans les escaliers, c’était donc très drôle (cf billet hipster). Quelqu’un les croit encore les râleurs ?
Et dimanche, soirée « Argo-fuck yourself » au cinéma le Prado, et comme on est curieux, on a aussi testé le nouveau bar installé aux Variétés : la jetée. Bière, vin rouge et wrap, tout était bon, musique un peu forte mais belle expo photo. Enfin un endroit où on peut manger et boire un verre pour moins de 10€ à 22h sur la Canebière un dimanche et qui n’est pas un kebab. Car même si j’aime beaucoup aller aux kebabs, j’aime autant le faire que j’ai le choix d’aller ailleurs (et je te laisse réfléchir à cette phrase alambiquée).
Et tout ça sans aller une seule fois dans un musée, ni sans honorer la moitié des invits que j’ai vu passer ! Alors si vous voulez mon avis, et j’imagine que si vous avez lu jusque-là c’est le cas, les gens qui disent qu’il n’y a rien à faire sont juste des gens trop mous et pas assez aventuriers, qui rationalisent la dissonance née de leur flemme en disant que « de toutes manières il n’y a rien à faire ». Car comme le dit cette parabole biblique : « il est plus simple de dire que l’arbre est trop haut que de se bouger le boule pour aller en cueillir les fruits » ou quelque chose comme ça !
Sur ce, bonne semaine à tous !
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