Michel Campanella, relaxé du délit de favoritisme

Par son schéma de sociétés écrans et de prête-noms masquant des délits supposés de favoritisme dans des marchés de BTP, cette petite affaire "de grossier trafic d'influence" pouvait laisser penser à un avant-goût de l'affaire Guérini. Au-delà des faits eux-mêmes, c'est surtout la personnalité du juge d'instruction, Charles Duchaine, et de l'un des prévenus, Michel Campanella, qui retenait l'attention médiatique. Poursuivi pour recel de favoritisme, ce dernier a été relaxé des faits qui lui étaient reprochés, indique son avocat Jean-Jacques Campana, confirmant une information de La Provence.

Il a en va de même pour Frédéric Bel, un fonctionnaire de l'université avec qui il était entré en contact dans le cadre d'un marché et de Robert de Vita, élu de la ville de Gignac-la-Nerthe, lui-même poursuivi pour trafic d'influence dans un des volets de cette affaire. Selon nos informations, seuls les gérants de société, Jean-Pierre Ghirardi, principal prévenu, et Annie Belmonte ont été condamnés. Le premier a écopé d'un an de prison assorti d'amendes.   

[Actualisation] : Le parquet a décidé de faire appel des relaxes prononcées ce lundi. Le nouveau procès aura lieu dans quelques mois.

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