Candidat, Robert Assante revendique le soutien de 8 adjoints de secteur sur 20

C'est la dernière épine dans le pied de Jean-Claude Gaudin. Le maire sortant divers droite des 11e et 12e arrondissements Robert Assante a lancé jeudi soir à Saint-Marcel sa campagne pour sa réélection. Il se lance sans le soutien d'aucune structure politique après avoir sondé de tous côtés et un temps envisagé un deal avec Eugène Caselli qu'il espérait vainqueur des primaires socialistes. Restent toutefois à ses côtés selon lui "huit adjoints de secteur sur vingt".

"On ne me pensait capable de sortir un tract, je l'ai fait. On me pensait pas capable de sortir une affiche, je l'ai fait. On ne me pensait pas capable de louer une salle, je l'ai fait. Et on me dit que je ne serais pas capable d'aller au bout ? C'est mal me connaître", lâche-t-il à sa descente de scène. Dans son discours, il avait lancé la bataille contre ceux qu'il nomme "les B&B" Valérie Boyer et Roland Blum. Assante s'est évertué à se positionner comme le garant des intérêts du secteur et des services municipaux de proximité qu'il oppose aux "réalisations touristiques" prévues par Gaudin comme le téléphérique et le pont transbordeur.

Assante en est conscient, il joue gros : "Si je fais à 7 %, ça voudrait dire que les électeurs n'ont pas adhéré. Mais par contre, si je fais 13, 14, 15 %, ça voudra dire le contraire et là, beaucoup de choses seront possibles".

 

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