RTM : une petite prime pour un très grand bus ?

Ça tombe mal pour les étudiants qui, en cette rentrée universitaire, retrouvaient le chemin de Luminy. Les "très grand bus", ces véhicules nouvelle génération commandés par la communauté urbaine, font l'objet d'un conflit social à la RTM depuis une dizaine de jours. Car s'ils offrent une capacité supérieure et un confort amélioré pour les passagers, ils ont nécessité une formation pour les chauffeurs. Ainsi, le syndicat majoritaire CFDT réclame "une prime liée à la conduite de ces bus qui font 18 m au lieu de 12 et ont 4 portes au lieu de 2, ce qui nécessite une vigilance particulière", justifie Patrick Ripoll, secrétaire de section.

D'autant plus que, s'ils doivent à terme "être mis en service sur les lignes BHNS avec toute une infrastructure dédiée (arrêts,  couloirs, priorités aux feux), ils ont aujourd'hui été mis en place sur des lignes classiques avec une voirie dégradée". Du côté de la direction, on souligne que le mouvement (55 minutes le matin ou le soir, sur la ligne 21 et/ou 82) est "très peu sensible au niveau de la clientèle". Les négociations se poursuivent autour du montant (le syndicat réclame 40 euros) et d'une condition liée à l'absence d'accident.

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