Expulsion des Roms de la Capelette : l’avocat demande un délai
"On espère pas grand chose de l'audience, souffle Caroline Godard de l'associations Rencontres Tsiganes en tirant sur sa cigarette. Peut-être un délai mais rien de plus". Ce matin, les Roms installés dans le bidonville de la Capelette depuis plusieurs mois étaient assignés en référé par le propriétaire privé du terrain qui demande leur expulsion. La décision, qui devait être rendue en septembre, a finalement été fixée au 25 juillet par la présidente.
"C'est mauvais pour nos intérêts, commentait Dany Cohen, l'avocat des familles à la sortie de l'audience. C'est plutôt une expulsion qui se dessine. Mais peut-être que la juge va accorder des délais", espère l'avocat. Quelques minutes plus tôt, il plaidait pour le droit à l'abri de ces familles qui risquent de se retrouver, comme souvent, à errer dans les rues avant de trouver un autre terrain sur lequel s'installer.Pour l'avocat du propriétaire, "la situation est extrêmement grave. La solution n'existe pas sur ce terrain", a-t-il asséné, accusant "cette France, terre d'accueil", de ne pas prendre ses responsabilité dans ce dossier. "Aujourd'hui, on vient vous demander des délais mais il y a des risques. Charge a l'Etat de trouver un point de chute à ces familles". De son côté, et après avoir rencontré le préfet de région en compagnie du maire de secteur Guy Teissier, Jean-Claude Gaudin se dit prêt à prendre un arrêté de péril et d'insalubrité. Cette mesure permettrait au préfet d'engager une procédure d'expulsion avec recours à la force publique sans avoir à attendre la décision de la justice.Vous avez un compte ?
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