“Je nous accuse” : l’école délabrée des quartiers nord dans Libération

Début décembre, une institutrice lançait un cri d’alerte, que Marsactu reprenait dans ses pages sous le titre “Je nous accuse”. En poste dans les quartiers nord, elle y décrivait son combat quotidien pour enseigner dans un lieu de travail délabré et vétuste. De l’école où elle enseigne, elle peignait les trous dans le sol, les fenêtres qui ne ferment pas, le gymnase inaccessible pour raisons de sécurité et l’amiante qu’on devine dans les faux-plafonds éventrés. En deux mois, cette tribune est devenue le contenu le plus lu de l’histoire de Marsactu.

Libération a rencontré l’institutrice et interrogé la municipalité. “L’éducation est l’un des plus gros budgets de la ville, mais Marseille, c’est grand : nous avons 444 écoles à entretenir» se justifie la mairie dans l’article paru aujourd’hui.